Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse sont des personnages célestes et mystérieux mentionnés dans le Nouveau Testament, au sixième chapitre du livre de l'Apocalypse ; c'est du moins l'exégèse dominante depuis le XVIe siècle car, durant tout le Moyen Âge, on considérait plutôt qu'il s'agissait d'un seul cavalier montant successivement quatre chevaux, ce cavalier étant le Christ, comme le montre aussi l'iconographie de cette époque.
Il s'agit quoi qu'il en soit d'un midrash de deux visions de Zacharie, un prophète de l'Ancien Testament. Ces chevauchées inaugurent le commencement de la fin du monde, car ils apparaissent lorsque l'Agneau, figure de Jésus ressuscité, ouvre les quatre premiers sceaux.
Bien qu'ils paraissent se succéder dans le temps, le dernier verset suggérerait, dans le cadre de cette interprétation, que ces quatre chevauchées seraient simultanées et donc le fait de quatre personnages différents, pourvu du moins qu'on applique ce verset à l'ensemble des quatre chevauchées et non pas à la dernière :
« Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par le glaive, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »
Plusieurs interprétations de la signification symbolique des cavaliers ont été émises, à différentes époques.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cavaliers_de_l%27Apocalypse
Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (de gauche à droite) : Mort, Famine, Guerre et Conquête dans un tableau de 1887 par Viktor Vasnetsov. L'Agneau est visible au sommet.
1 commentaire:
Le verset évoque quatre causes qui font périr les hommes : "par le glaive, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre."
Personnellement, je trouve "la mortalité" redondante. On meurt de la mort ...
Alors, peut-être pourrait-on comprendre la succession de causes et effets suivante : la guerre, la famine, l'épidémie (les microbes étant des toutes petites bêtes sauvages) et la mort.
On aurait également pu ajouter "catastrophes naturelles" avec le supposé "dérèglement climatique" qui est en réalité expliqué par les cycles naturels de Milankovitch.
Mais cela n'enlève rien à la nocivité de la pollution humaine. Des néonicotinoïdes (tueurs d'insectes pollinisateurs) au déversement abject de plastique pétrochimique dans la nature.
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