dimanche 4 octobre 2020

Francis Cousin - Fin de l'humain par le capitalisme

Le capitalisme se distingue des anciens régimes d'oppression par le fait qu'il chosifie, qu'il réifie l'homme en le réduisant au statut de machine productive. Même l'enfant, le fœtus, qui était sacré dans toutes les civilisations, peut être avorté. Les personnes âgées, jadis respectées, vont être euthanasiées par le capitalisme parce qu'elles ne sont plus productives. Idem pour les personnes handicapées.

Selon Francis Cousin : "On détruit l'argent ou l'argent nous détruit."

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=p9E1TXCh12s&feature=share

1 commentaire:

Je a dit…

En rappelant l'opposition entre Pierre-Joseph Proudhon et Karl Marx, Francis Cousin dit que, contrairement à l'affirmation (hypocrite) de François Hollande "Mon ennemi c'est la finance", ce n'est ni la finance, ni l'usure qui sont nos ennemis mais beaucoup plus radicalement : la monnaie.

Je ne suis pas d'accord avec Francis Cousin. C'est le prêt à intérêt (l'usure, comme on disait jadis) et ensuite le droit/pouvoir de création monétaire ex nihilo qui donne leur toute puissance aux banques privées; que ce soit sur les entreprises productives, sur les politiciens et sur les particuliers.

Si on retirait le pouvoir de création monétaire aux banques, elles redeviendraient de simples établissement de stockage, de gardiennage. Pas plus de pouvoir politique ou économique que des garde-meubles.

Contrairement à Francis Cousin, je ne suis pas favorable à l'abolition de la monnaie. C'est très pratique pour les échanges commerciaux (qui vont au-delà de la communauté où l'économie du don doit être le mode d'échange privilégié).

L'important c'est que :
1) la monnaie demeure un outil (d'échange) et non une marchandise ;
2) que la monnaie soit créée en quantité suffisante (ni trop ni pas assez) pour faciliter les échanges commerciaux de biens et services ;
3) que la création monétaire soit un droit exclusivement public:
- par une institution publique administrée par des spécialistes monétaires mais sous le contrôle de citoyens tirés au sort pour que l'intérêt général soit préservé (en appliquant les principes du "chartalisme")
- et/ou par création et distribution automatique individuelle comme c'est le cas avec la G1 (prononcer "june") première "monnaie libre" (au sens de la Théorie Relative de la Monnaie, du mathématicien Stéphane Laborde) mise expérimentalement en circulation en 2017.