samedi 14 mars 2020

Crise financière : Laissons crever les banques - Bernard Friot

Décidément, 2020 est l’année de Bernard Friot. La pensée de l’économiste et sociologue, apôtre du “salaire à vie”, était déjà une des sources d’inspiration des travailleurs engagés contre la réforme des retraites façon Macron-Philippe. Et voilà que l’épidémie de coronavirus et la crise financière remettent son arsenal théorique au centre du débat. 

Selon Bernard Friot, la dette publique d’aujourd’hui est la conséquence du choix opéré par les Etats, dont la France, de venir au secours du système financier lors de la crise financière de 2008, pourtant causée par l’irresponsabilité de la bulle spéculative. Par ailleurs, il considère que l’hôpital public en France, financé par de la cotisation populaire, est la preuve que les “investisseurs” et les “actionnaires”, donc la dette, ne sont pas forcément nécessaires pour créer de la valeur. 

Aujourd’hui qu’une nouvelle crise financière menace nos économies, et alors que Macron même semble reprendre les idées du Conseil national de la résistance, notamment sur notre système de santé, Le Média a voulu redonner la parole à Bernard Friot. Afin qu’il partage avec nous son analyse du chaos dans lequel nous commençons juste à être plongés.



Source :https://www.youtube.com/watch?v=Z9HsnkMhfBc&feature=share

2 commentaires:

Je a dit…

19mn30s : Remplacer le funeste cycle "profit-crédit" par le cercle vertueux "cotisation-subvention".

Je a dit…

24mn (et plusieurs fois avant) : Il faut un moratoire sur la dette. Il ne faut pas rembourser aux marchés financiers les dettes d'investissement des entreprises. Il n'est pas normal de s'endetter pour avoir le droit de produire de la valeur par le travail.
Les entreprises, en ne remboursant pas leurs dettes, vont assécher le marché financier. Et on montrera qu'on n'a pas besoin du marché financier pour que les entreprises fonctionnent
[Rappel : Friot propose une caisse d'investissement, des subventions provenant des cotisations]