Ce qui a disparu à l'époque du
Traité de Maastricht, c'est le "complot contre la sûreté de l’État" (loi
n°93-952 du 27 Juillet 1993) ; on était encore avec François Mitterrand, président de la République, et Jacques Chirac, premier ministre.
Par contre, le "crime de haute trahison", c'est Nicolas Sarkozy qui l'a enlevé de la Constitution. Juste avant le Traité de Lisbonne (trahison du choix référendaire des Français de 2005) : loi n°2007-238 du 23 Février 2007.
Ancienne version
de l’article 68 : « Le président de la République n’est responsable des
actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions qu’en cas de haute
trahison. Il ne peut être mis en accusation que par les deux assemblées
statuant par un vote identique au scrutin public et à la majorité absolue des membres les composant ; il est jugé par la Haute Cour de justice ».
Version
actuelle : « Le Président de la République ne peut être destitué qu’en
cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec
l’exercice de son mandat »
vendredi 20 mars 2020
Complot contre la sûreté de l'Etat et crime de haute trahison
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1 commentaire:
Pour l'anecdote, l'analyse sémantique des textes (journaux de la presse écrite, discours télévisés, etc.) montre que le néologisme "complotisme" apparaît en 1992-93 tout comme "conspirationnisme" ("conspirationnism" en anglais) est apparu en 1963 aux États-Unis (année de l'assassinat de John F. Kennedy. ... que les analystes financiers/historiens associent désormais à la signature de l'ordre exécutif 11110 par JFK quelques mois plus tôt.)
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