La chancellerie, c'est-à-dire le ministère de la Justice, avec Nicole Belloubet à sa tête, annonce la libération prochaine de 5000 délinquants/criminels avec des peines allant jusqu'à 5 ans de prisons. Faut-il comprendre qu'elle veut libérer des places dans les prisons en prévision d'arrestations imminentes des principaux opposants politiques qui ne manqueront pas de se révolter lorsqu'ils sortiront du confinement et qu'ils découvriront la surveillance généralisée des citoyens (Orange, Vodafone, etc. ayant déjà signé des accords), la crise financière pire que celle de 1929 (dixit Bruno Lemaire) et dont les pertes banquiers spéculateurs vont encore une fois être rachetées par les contribuables, sans oublier le déploiement des troupes états-uniennes en Union Européenne venues bomber le torse devant les frontières russes ?
5000 détenus en passe d’être libérés: l’incompréhension des policiers
«Un message d’impunité supplémentaire pour ceux qui nous défient dans les quartiers sensibles», estime Patrice Ribeiro, le patron de Synergie-Officiers.
Par Paule Gonzalès et Jean-Marc Leclerc
Sont concernés les détenus condamnés jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, à l’exclusion de certains crimes et délits violents. PASCAL LACHENAUD/AFP
«La chancellerie cède aux pressions d’associations et de syndicats.» Ce directeur de prison est inquiet de l’annonce de la garde des Sceaux de libérer 5000 détenus. «Un chiffre encore grossier», tente de minimiser un proche du dossier. Selon lui, «le conseil d’État doit encore valider le texte». L’ordonnance vise les détenus condamnés jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Ceux éligibles à une libération sous contrainte (semi-liberté ou placement à l’extérieur) bénéficieront d’une libération conditionnelle, pour peu qu’ils disposent d’un domicile et qu’ils se soient bien comportés depuis le début du confinement.
L’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) juge le dispositif excessif. «Maints
détenus refusent leur libération anticipée, or le dispositif concernera
tout le monde, y compris ceux qui n’en veulent pas.» Pour ceux
purgeant une peine jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, l’ordonnance
dispose que les parquets pourront les assigner à résidence, dès lors que
leur comportement aura
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