Source : https://runtube.re/videos/watch/04b1b797-76a2-45ea-8928-c7754a9ff79e
Entre déception et rejet du monde politique, des millions de Français ne veulent plus voter, en particulier au sein de la jeunesse. Les partis n’arrivent plus à intéresser, les médias traditionnels sont accusés de participer à un système démocratique défaillant. Alors que la crise des Gilets jaunes a mis en lumière un niveau de défiance sans précédent envers les institutions et les politiques, et que le taux d’abstention semble croître d’élection en élection, France 24 est allé à la rencontre de celles et ceux qui ne croient plus en la politique.
Que ce soit en s’installant à la campagne pour vivre en communauté, ou en utilisant les réseaux sociaux pour essayer de réinventer l’action politique, ils ont choisi des voies différentes pour remettre en cause le système. Tous, en tous cas, ont décidé de ne plus exercer leur droit de vote.
Parmi eux : Tatiana Ventôse, une youtubeuse politique qui a quitté avec fracas le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Elle s’adresse désormais directement au public pour livrer ses analyses sur la situation de la France. Elle refuse de donner sa voix à un parti traditionnel, aucun, selon elle, ne proposant de projet de société radicalement différent.
Un collectif dans le Perche pour « réinventer la société »
Le collectif des Quatre Vents est, lui, constitué de jeunes Français désabusés par le système qui ne défend pas assez l’écologie à leur goût. Ensemble, ils ont rassemblé leurs économies pour acheter une maison dans le Perche, où ils vivent en communauté. Ils misent sur le partage et l’entraide pour réinventer un modèle de société qui leur convient.
2 commentaires:
La nouvelle génération a enfin compris que l’élection est un leurre.
C’est humiliant d’être « représenté » ! L’électeur est comme un adulte sous tutelle, considéré comme un handicapé mental incapable de prendre des décisions le concernant.
Seule la démocratie directe, le vote pour prendre des décisions (et non pour choisir, parmi des crapules pré-sélectionnées par les plus riches, qui va prendre les décisions à notre place), que les Suisses appellent des votations, a une légitimité.
Les deux journalistes (le présentateur télé et le reporter de terrain) commettent tour à tour l’erreur d’associer « élections » et « démocratie ». Soit ils font semblant de ne pas comprendre, soit ils ne comprennent pas. Mais tant qu’ils resteront sur leur posture, ils ne pourront pas trouver une solution au problème.
Désormais, la majorité (les deux tiers !) des gens ne se reconnait dans aucune proposition de partis politiques. Tous ces partis ont adopté la même idéologie : le « néo-libéralisme », c’est-à-dire le capitalisme pur et dur. Or les gens veulent décider par eux-mêmes et sortir de ce système où les gros propriétaires ont tous les droits et où les travailleurs (pourtant seuls producteurs de richesse) sont de plus en plus soumis à la volonté des plus riches (avec les médias et les politiciens comme relais de cette volonté ploutocratique).
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