Mise à jour : 14/07/2021: Il me semble utile de ressortir cet article pour rappeler d'où vient la République Française.
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La Marseillaise. notre hymne national fait malheureusement parfois polémique aujourd'hui pour ses paroles guerrières.
Mais connait-on vraiment la genèse de notre hymne national ?
En
général, ce qu'on peut en lire, c'est qu'à la demande du Maire de
Strasbourg, Rouget de l'Isle (1760-1836), a composé le chant dans la
nuit du 25 au 26 avril 1792 à la suite de la déclaration de guerre à
l'empereur d'Autriche. Elle portait alors le titre de « Chant de guerre
pour l'armée du Rhin ».
La Marseillaise est déclarée chant national le 14 juillet 1795.
Interdite
sous l'Empire puis la Restauration, elle est remise à l'honneur après
la révolution de 1830 et redevient hymne national sous la IIIème
République. Le ministère de l'Éducation nationale conseille d'en
pratiquer le chant dans les écoles à partir de 1944, pratique qui est
dorénavant obligatoire à l'école primaire (proposition de loi du 19
février 2005, adoptée le 23 avril 2005, modifiant l'article L321-3 du
Code de l'éducation). Les Constitutions de 1946 (IVème République) et de
1958 (Vème République) conservent La Marseillaise comme hymne national
(article 2 de la Constitution de 1958).
Donc revenons à l'histoire.
Après la déclaration de guerre de la France à l'Empereur d'Autriche, Philippe-Frédéric de Dietrich, maire de Strasbourg demande à Rouget de l'Isle de lui composer un nouvel hymne pour son armée.
Rouget de l'Isle, qui est un jeune capitaine du génie en garnison à Strasbourg depuis 1791.
Le
baron Philippe-Frédéric de Dietrich, est un membre éminent de la Loge
de La Candeur, une Loge de la Stricte Observance du Directoire Écossais
de Bourgogne. De Dietrich, comme d'autres maçons strasbourgeois,
appartient aux Illuminaten (Fawkes: oui, les illuminati, autrement
appelés Illuminés de Bavière, cette information est confirmé par le blog maçonnique Hiram) et son pseudonyme est Omarius.
Daniel
Ligou nous dit à propos de Rouget de l'Isle, dans son Dictionnaire de
la Franc-Maçonnerie: "Rouget de Lisle (Claude Joseph), 1760-1836. Le
célèbre auteur de La Marseillaise a appartenu à la loge "Les Frères
Discrets", Orient de Charleville. Plusieurs membres de sa famille ont
appartenu à la loge L’Intimité, Orient de Niort."
Initié,
passé au grade de Compagnon puis élevé à la Maîtrise en 1782 en
quelques mois, selon les usages de l’époque, le frère Rouget de l’Isle a
ensuite probablement visité les loges au gré de ses affectations…
Rouget
de l'Isle fréquente le salon du maire de Strasbourg. Il est certain que
leur appartenance commune à la Franc-Maçonnerie a créé entre eux des
liens particuliers. Outre les militaires, ce salon reçoit aussi les
Frères de la Loge de de Dietrich : c'est dire que Rouget de Lisle les
côtoie directement durant son séjour de plus d'un an dans la capitale
alsacienne. Et l'on voit mal ces Frères ne pas évoquer, au détour de
quelques conversations, quelques éléments de leur vie maçonnique.
Les
Loges strasbourgeoises ont, à ce moment cependant, cessé de se réunir :
Rouget de Lisle ne peut donc plus participer à des activités
maçonniques régulières. Mais force est de constater qu'il continue
d'évoluer, durant tout son séjour sur les bords du Rhin, dans un milieu
maçonnique, ici le strasbourgeois.
C'est
bien le maire de Strasbourg qui, quelques jours après la déclaration de
guerre, demande le 25 avril 1792 à Rouget de L'isle un chant militaire
pour l'armée du Rhin. Particulièrement inspiré, le jeune capitaine le
compose - musique et paroles - dans la nuit qui suit, celle du 25 au 26
avril.
Dans
un commentaire à cet article, Michel Pélissier fait à juste titre
remarquer le rôle fondamental joué dans cette affaire par un autre
franc-maçon célèbre le général François Christophe Kellerman, futur
vainqueur de la bataille de Valmy (20 septembre 1792).
René
Reiss, dans son livre intitulé sobrement « Kellermann » (Tallandier
Paris 2009) écrit, page 104, que le capitaine Rouget de Lisle est sous
les ordres du général Kellerman, qui commande l'armée révolutionnaire à
Strasbourg et c'est Kellerman qui a invité le jeune capitaine chez le
maire.
Reiss
cite le billet que Kellerman aurait envoyé à le 20 avril 1792 à son
subordonné : « Il y aura soirée place Saint Etienne. Les Dietrich ont la
passion de la poésie. Je verrais avec plaisir que, nouveau gradé, vous y
fussiez. Ne pourriez-vous pas nous faire la surprise d’un morceau
inédit comme vous savez en faire ? » Ainsi donc, le futur vainqueur de
Valmy est-il à l’origine du « Chant de guerre de l’armée du Rhin ».
Car
c'est bien sous son titre original de "Chant de guerre pour l'armée du
Rhin" qu'il fut chanté pour la première fois le 26 au soir, par Rouget
de Lisle dans le salon du maire Dietrich, avec un accompagnement de
clavecin joué par Madame Dietrich. (Voir le tableau sur cette page).
Dans
les jours suivants, l'épouse du maire arrange un peu les partitions et
se charge de les faire parvenir à d'autres personnes en Alsace et à
Bâle.
Nous
ignorons si madame de Dietrich appartenait à la Franc-Maçonnerie
féminine en 1792. Mais elle n'ignore pas l'appartenance de son époux.
Ce
qui est néanmoins sûr c'est qu'elle en est membre après 1800. En 1805,
la Loge parisienne des Francs-Chevaliers se transporte à Strasbourg pour
y tenir une Loge d'adoption le 15 septembre. Sa présidente, en qualité
de Grande Maîtresse, est la baronne de Dietrich. Lors de cette tenue,
elle a l'honneur d'accueillir l'impératrice Joséphine et d'initier en sa
présence ses dames d'honneur.
Décidément, des Francs-Maçons sont toujours présents dans l'entourage immédiat de Rouget de Lisle.
Le
père de notre hymne national s'éteint le 26 juin 1836 à Choisy-le-Roy,
entouré de la famille Voïard et du général Blein. Le Franc-Maçon
Jacques-Philippe Voïard est un des signataires de l'acte de décès.
Pour
la postérité, son souvenir a aussi été taillé dans la pierre brute dans
sa ville natale de Lons-le-Saunier par un Franc-Maçon de la Loge
Alsace-Lorraine, le célèbre statuaire Bartholdi, père de La Liberté
éclairant le monde, dite aussi, Statue de la Liberté, qui est
actuellement dans le port de New York.
Lorsqu'un
autre Franc-Maçon, Eugène Pottier, communard en exil à New York, décide
d'écrire son poème intitulé L'Internationale, il le fait sur l'air de
... la Marseillaise. Ce n'est qu'en 1888 que l'Internationale fut mise
en musique telle que nous la connaissons aujourd'hui par le musicien
lillois Pierre Degeyter.
La
synthèse entre La Marseillaise et l'Internationale se trouve dans la
belle formule de Jean Jaurès : « Un peu d'internationalisme éloigne de
la patrie, beaucoup y ramène.»
Signalons
enfin qu'il existe une Marseillaise Maçonnique chantée l’Orient de
Toulouse, dans la Respectable Loge La Sagesse, le jour de la Saint Jean
d'Hiver 1792, an premier de la République Française, par le Frère Jouy,
affilié à ladite loge, & ex-Maître de la loge Saint-Hubert, à
l’Orient du Mans.
Quand
on sait à quel point les membres du Front National exècrent les
francs-maçons, il est réjouissant de penser qu'en chantant la
Marseillaise à la fin de tous leurs meetings, ils chantent en fait un
hymne composé par un franc-maçon, commandé par un franc-maçon et joué
pour des francs-maçons qui se reconnaissaient comme tels.
Plus
sérieusement, il n'y a aucune raison de laisser cet hymne à des
personnages comme ceux-là et heureusement depuis quelques années ce sont
toutes les françaises et tous les français qui se sont réappropriés
leur Hymne National.
Cet hymne qui a accompagné, de part le monde, tous les peuples qui se sont battus pour la Liberté.
Je
me souviens encore de François Mitterrand, premier chef d'état à se
rendre en Argentine après la chute de la dictature, descendant en
voiture la grande avenue de Buenos Aires. Sur tout le long du cortège,
les argentins présents en masse chantaient La Marseillaise en français.
C'est pour tout cela que La Marseillaise est grande ! Ne changeons rien!
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Lettre d'un repenti illuminati évoquant leur responsabilité dans la révolution française
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Lettre d'un repenti illuminati évoquant leur responsabilité dans la révolution française
Source: Jean-Laurent Turbet (Conseiller municipal macroniste et franc-maçon)
1 commentaire:
Lettre d'un repenti illuminati évoquant leur responsabilité dans la révolution française
https://www.fawkes-news.com/2018/12/lettre-dun-repenti-illuminati-evoquant.html
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