Voici la lettre d'un parent d'élève au 1er ministre
En copie à Réaction 19
Monsieur le Premier Ministre,
je vous écris en tant que père et adhérent de l'association Réaction 19 pour vous faire part :
de la peur que ressentent mes enfants depuis qu'ils sont obligés de porter le masque
de l'ambiance délétère liée à une pression sociale de surveillance qui s'est installée à leur école
des risques de troubles liés à l'escalade de peur et stress lié à la gestion de la situation sanitaire.
Malgré
mes recherches, je ne trouve pas de raison sanitaire qui permette
d'expliquer à mes enfants la rigueur demandée sur le port du masque.
Il
est très clair que les adultes ne le portent pas comme des
professionnels de santé -ce qui lui enlève tout intérêt- et qu'il n'est
pas raisonnable de demander à des enfants de faire mieux que les
adultes.
En fait, mes enfants sont maintenant témoins de brimades
et d'humiliations -que cela soit de la part d'adultes comme d'enfants-
liées à la surveillance sur le port du masque, à la peur et au stress
ambiants,
Ils développent des stratégies de contournement pour ne pas
en être la cible. Cela me semble relever de la maltraitance
psychologique dont les conséquences sont bien connues par les psychiatres
(voir https://www.cairn.info/revue-laennec-2008-1-page-26.htm).
De
plus, mes enfants sont très conscients de la situation et se trouvent
de surcroît dans un conflit de loyauté entre l'école - qui représente
l'état et qui est censée prendre soin d'eux- et leur propre avis sur la
situation. Cela renforce les risques de troubles cités ci-dessus. (https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2010-10-page-839.htm)
Je vous serai donc reconnaissant de bien vouloir :
me
confirmer la bonne réception du courrier du président de l'association,
Monsieur Brusa, qui vous enjoint à abroger l'obligation du port du
masque pour les enfants (copie jointe)
me transmettre les éléments de
réflexion ayant conduit à votre décision, et le cas échéant, les
ressources permettant d'expliquer aux enfants l'intérêt de votre
décision
ré-éxaminer cette décision pour intégrer à votre réflexion les conséquences mortifères de la peur et du stress ambiants.
Espérant une réponse rapide de votre part, je vous adresse mes respectueuses salutations.
jeudi 5 novembre 2020
Lettre d'un père de famille au Premier ministre français
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