jeudi 19 novembre 2020

De quoi Emmanuel Macron est-il le nom ?

Par Cyrav

Après deux annus horribilis d’affilée sous la houlette du banquier, les français devraient comprendre que les mots ont un sens... caché !

L’approche qui consiste à chercher un sens secret dans les lettres n’est pas très catholique, je le confesse. Elle ressortit à la kabbale et à cette ancienne forme de pensée juive qui attribue un pouvoir magique aux lettres. Toutefois, si l’on reste sur le versant grec de cette vision du monde, avec l’idée que le cosmos est mathématique — et même fractal — on peut, sans verser dans l’ésotérisme, en comptant seulement sur une Providence mathématique ou malicieuse, se piquer de rechercher un sens caché derrière les détails les plus insignifiants en apparence, comme, par exemple, l’ensemble formé par les lettres constitutives d’un mot, d’un nom ou d’une expression quelconque.

C’est ce qu’ont fait les adeptes de l’anagramme depuis l’Antiquité. Il s’en trouve toujours à l’heure actuelle [1] car l’anagramme n’a jamais cessé de fasciner par la pertinence des significations ainsi mises au jour.

Par exemple, après avoir expliqué qu’au commencement du monde, c’est le champ de Higgs qui a fait entrer les particules dans le temps en leur conférant une masse (au lieu de les laisser être telles des anges), le physicien Etienne Klein trouvait presque miraculeux que  « le boson scalaire de Higgs » ait pour anagramme « l’horloge des anges ici-bas » puisque telle est précisément sa fonction. Dans le même genre, « le commandant Cousteau » donne « tout commença dans l’eau » ou « centrales nucléaires » devient « les cancers et la ruine ».  

Chacun aura compris que les mots peuvent donc recéler un sens caché, souvent supérieur et, parfois aussi, secret car bon nombre de personnalités, dont Voltaire, ont masqué leur véritable identité derrière une anagramme.

Qu’en est-il d’Emmanuel Macron ? Son nom recèlerait-il un sens caché ? Et si oui, mérite-t-il qu’on s’y attarde ? Le lecteur aura compris qu’à ces deux questions on peut, je crois, apporter une réponse positive.

Lorsqu’on recherche les mots qu’ « Emmanuel Macron » permet de former, on repère très vite les trois « M » comme une sérieuse difficulté mais cela amène directement à Mammon et, c’est d’emblée « Bingo ! » qui vient à l’esprit tant ce nom est lourd de significations.

En effet, son étymologie, obscure, renvoie aux possessions matérielles, aux trésors, à l’argent, voire au bénéfice. Il s’est vite trouvé personnifié en un des princes de l’Enfer, jusqu’à représenter l’Adversaire. Ce serait lui qui — en l’absence de Moïse, monté au Sinaï pour recevoir les tables de la Loi — aurait inspiré aux Hébreux l’adoration du Veau d’Or. C’est pourquoi les Evangiles ont sommé chacun de choisir clairement qui servir, Dieu ou Mammon :

« Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l'un et aimera l'autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon (Matthieu 6:24). »

L’aspect maléfique de Mammon se manifeste non pas tant par la richesse en tant que telle mais par l’âpreté au gain, la soif d’acquérir, le désir d’être riche et puissant à tout prix, sans égard pour autrui ou pour le bien commun, notamment la Terre. Or, c’est exactement le programme de l’élite cosmopolite qui préside aux destinées de notre planète : Mammon est son prophète !

Selon le poète John Milton, Mammon aurait été le premier à apprendre aux hommes à éventrer la Terre pour lui arracher ses trésors cachés. [2] Mammon est ainsi, logiquement, l’idole ou le malsain patron des banquiers, des financiers, des marchands, des traders et de tout ce que la sphère humaine compte d’êtres disposés à toutes les horreurs économiques, sociales et écologiques dès lors qu’elles sont financièrement intéressantes.

Résumons : on trouve « Mammon » dans « Emmanuel Macron » et après plus de deux années de mandat présidentiel, en pleine lutte contre une réforme des retraites destinée à mettre en selle le plus grand groupe financier de la planète sur le dos des français, chacun comprend aisément à quel point cela fait sens. Et probablement chacun brûle-t-il de savoir ce que révèlent les huit dernières lettres...

Avant d’y venir, qu’on me permette une incise. Depuis longtemps le conseiller des princes Jacques Attali se plaît à dire que le peuple juif a apporté au monde deux idées fondamentales, l’idée de Dieu et celle de l’Argent. Il n’y a, dès lors, rien de trop surprenant à ce que, joignant l’acte à la parole, en augurant, comme il l’a fait, de la présidence d’Emmanuel Macron, il nous ait servi sur un plateau le dieu de l’argent ...et son programme !

Car, oui, l’anagramme d’Emmanuel Macron nous permet, non seulement, de découvrir qu’il est, en quelque sorte, l’avatar de Mammon mais il révèle aussi un programme que l’on peut qualifier de brutal et dont personne, à présent, ne peut douter qu’il soit en cours d’exécution.

Tout ça en huit lettres, que je laisse le soin au lecteur d’agencer car ma mère m’a rigoureusement interdit de le faire moi-même.

Il s’agit des lettres suivantes : « eueanclr ». [3]

Avec un simple copier/coller, le site popoanagramme pourra vous donner la réponse en moins d’une seconde. Pas d’erreur possible, il s’agit de la première réponse. Quand vous la lirez, vous en verrez immédiatement la pertinence et vous saurez alors que ce monde recèle décidément bien des mystères puisqu’on peut penser, qu’en somme, dès la naissance d’Emmanuel Macron, le 21 décembre 1977 à Amiens, son destin était tracé et devait l’amener à moult horreurs économiques et nationales comme l’abandon d’Alstom (les turbines de nos centrales et de nos sous-marins militaires) aux étasuniens (General Electric) ou l’incroyable et tragique farce de Whirlpool avec 286 ouvriers abandonnés en rase campagne, celle d’Amiens, justement, après des promesses de sauvetage annoncées en fanfare lors de la campagne présidentielle.



[1] Voir par exemple le livre d’Étienne Klein & Jacques Perry-Salkow : Anagrammes renversantes, ou le sens caché du monde (Flammarion, 2011).

[2] Le livre de John Milton est disponible ici.

[3] Chacun pourra aisément vérifier que « Mammon » + « nclreuea » = « Emmanuel Macron »

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