vendredi 18 septembre 2020

SOS Bonheur, une dystopie prémonitoire en bande dessinée

 Je viens d'achever la lecture d'une bande dessinée signée Jean Van Hamme : SOS Bonheur.

La série (trois tomes) est composée de six courts récits puis d'un septième dans lequel réapparaissent tous les personnages qu'on croyait disparus (morts) au terme de chacun des épisodes dystopiques. 

L'auteur présente ainsi le thème de ses histoires successives:

- Dans un contexte de crise économique et de chômage, une entreprise interdit à ses employés, trop heureux de toucher un salaire, de se soucier de la raison d'être du travail qu'on leur fait faire (mais admettons que l'un d'entre eux veuille, au contraire, découvrir à tout prix à quoi sert ce qu'il fait).

- L'assurance-maladie (le meilleur moyen d'enrayer son déficit chronique est d'interdire aux gens de tomber malade).

- Les vacances (vacances pour tous à prix unique. Mais sont-ce encore des vacances ?).

- Le fichage des citoyens (le fameux "numéro unique", donnant accès à un fichier central).

- La limitation des naissances (qu'advient-il des enfants nés "illégalement" ?).

- Les subsides aux artistes (ou la difficulté d'être du créateur appointé).

La deuxième histoire est troublante d'actualité "covid-19" car on y voit une "police médicale" masquée et des citoyens obligés eux aussi de se couvrir le visage sous peine de lourdes amendes.


Dans la septième et dernière histoire, un commissaire de police proche de la retraite va découvrir qui sont les vrais maîtres du monde ; et qu'ils contrôlent l'opposition révolutionnaire tout autant que les élus politiques et l'administration.

"Nous avons compris depuis longtemps une chose essentielle. Le seul moyen d'assurer la pérennité de notre maîtrise sur le monde n'est pas [tant] de gouverner ceux qui ont le pouvoir mais bien  ceux qui veulent le prendre; c'est-à-dire de contrôler les révolutions."

Ces maîtres du monde sont des vieillards qui représentent différents secteurs de l'économie  (entreprises multinationales / corporations mondiales) tels que l'armement, l'énergie, les communications, l'agroalimentaire, la recherche scientifique, l'industrie [pharmaco-chimique] ... et à la tête de ce groupe on trouve leur chef, "Zeus" (ces vieillards utilisant comme pseudonymes des noms de dieux grecs), représentant les banques créatrices de monnaie. 




Pour plus de détails : https://calypso1577.blogspot.com/2020/09/sos-bonheur.html

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