mercredi 4 novembre 2020

Aux Gens d’armes, d’ici et d’ailleurs… pour les « amishs » gaulois réfractaires, sans grades, sans dents, qui ne sont rien !

 3 novembre 2020

L’un de nos fidèles lecteurs nous fait parvenir son coup de gueule sur la situation actuelle. En le lisant je constate qu’il s’adresse à Profession-Gendarme mais également à l’ensemble de nos lecteurs.

C’est donc avec plaisir et nos remerciements que nous partageons ici cet écrit qu’il vient de nous adresser et qui je le souhaite vous plaira autant qu’à moi. Au final nous y trouvons matière à réflexion et aussi beaucoup de Morale :


 

Bonjour,

Avant toutes choses, félicitation pour votre site, il constitue pour moi (parmi d’autres : R 71, Nicolas Bonnal, Olivier Demeulenaere..) une vraie boussole pour garder les yeux ouverts ! Et les pieds sur terre !

Quelques mots pour me présenter.

J’ai 61 ans, médecin acupuncteur, ceinture noire de judo. Français depuis deux générations. Enfant, à la maison, trônait au centre le drapeau Français entouré du drapeau Italien de mon grand-père et Corse de ma grand-mère. « Regarde, la France nous donne du travail, elle te fait faire des études. Merci et respect à la France ! » Voilà par quoi j’ai été bercé. Mon père était militaire, résistant. Mes grands-parents paternels ont fait deux guerres ( les vraies !), résistants eux aussi !

Puis le judo dès l’âge de 6 ans avec son adage 7 fois à terre huit fois debout ! Et surtout, surtout et avant tout, le respect du code moral !

Puisque les théories meurent rarement avant leurs auteurs, vous comprendrez que j’attache plus d’importance à ce qui est dit plus qu’à qui le dit ! Mon grand-père contait à ses heures. Il m’a appris leur « magie » (l’âme agit ?). La plupart des contes sont d’auteurs anonymes. Quelle belle notoriété que l’anonymat ! C’est sans doute pour cette raison qu’ils sont d’une exceptionnelle longévité. En voici un qui résume parfaitement la situation que nous vivons depuis bientôt un an !

Sans béquilles 

Il y a peu, un roi ni meilleur ni pire qu’un autre, vaniteux et vindicatif, assez sot mais environné d’experts en tout ce qui remue, bref sans surprise ni relief sauf qu’il s’imaginait si grand qu’il lui arrivait d’oublier ses escarpins à talonnettes dans les tapis cérémoniaux. Il advint ainsi, par malheur, qu’un soir de bal masqué dans la salle aux cent lustres ( il était déguisé en César ou en Jupiter triomphant, on ne sait plus! ), comme il saluait l’assemblée du haut de l’escalier royal, il s’emmêla si mal dans sa toge romaine qu’il dégringola jusqu’aux pieds des porteurs de plateaux de toasts. Il s’en tua net les deux jambes. Rien ne put les rafistoler. Il se vit donc forcé par le corps médical de marcher avec des béquilles.

Son prestige en fut écorné. Ses experts travaillèrent donc à lui rendre l’éclat du neuf. Un génial communicateur, après deux jours de transe chamanique ininterrompue, trouva la parade adéquate.

- Puisque notre bon roi, dit-il, est à jamais embéquillé, que ses sujets le soient aussi. Que l’embéquillement soit le signe pour tous d’une confiance retrouvée, d’une enthousiaste adhésion à la modernité nouvelle.. Et que les fous, les rétrogrades, les marginaux inconséquents, bref les possibles terroristes qui se risqueront à sortir sans leur béquilles soient désignés à la vindicte et privés de leurs droits sociaux.

Le peuple a ceci de commun avec le boa de la jungle qu’il est capable d’avaler, les yeux fermés, n’importe quoi. Pour faire comme tout le monde, chacun s’embéquilla. Évidemment la vie ne fut plus aussi simple mais, peu à peu, puisqu’il fallait, on se laissa flotter du bas. Le roi mourut. Il fallait bien que cela, un jour, lui arrive. On épingla sur son cercueil la béquille d’or des héros.

On pouvait à nouveau marcher, comme autrefois, sur ses deux pieds. C’est ce que dit un homme simple, un jour, dans un jardin public. C’était un de ces sans-bâtons que l’on regardait de travers quand il passait, les mains aux poches, à proximité des enfants. On lui répondit méchamment.

- Aller sans béquilles ? Utopie, faux espoirs, rêverie perverse. On marche ainsi depuis toujours. Et d’abord qui t’envoie ? Quelle secte ? Que cherches-tu ? Que nous veux-tu ?

- Vous informer, répondit l’autre. Regardez, faites comme moi. On peut mettre un pas devant l’autre, trotter si l’on veut, flâner. Essayez donc ! Que risquez-vous ?

- Ne l’écoutez pas, il radote. Ces gens sont des dangers publics !

On s’assembla autour de lui, on l’insulta, le bouscula, on brandit des cannes ferrées. Heureusement, il courait vite, beaucoup plus que les béquillards. Il s’en revint à sa campagne, cultiver ses légumes et ses fleurs.

Après quelques jours de paix triste une femme vint. Elle lui dit :
- Je ne sais pas ce que tu vaux, mais j’aimerais bien essayer.
- Tu as deux pieds, deux jambes. Marche. Elle tomba aussitôt dans ses bras. On dit qu’ils eurent des enfants et qu’ils grandirent sans béquilles. C’est peut-être vrai, va savoir ! 

Bref, je ne m’attarderai pas sur tout ce qui a été dit sur cette fausse pandémie. Juste résumer que tous les hivers il y a des virus et des bactéries, et que certains en meurent. J’imagine que vos lecteurs sont des « sans béquilles » et qui entendent bien le rester. Car manifestement, une « élite » voudrait nous faire croire que vivre c’est avoir peur de mourir ! Eh bien, si tel est le cas, on n’en a pas fini avec les pathogènes, car un mètre cube de planète c’est environ 400 milliards de virus et 300 milliards de bactéries ! Et puis faut-il être médecin ou de formation scientifique, pour s’apercevoir que dame nature est totalement étrangère au concept de sécurité ? Les fleurs naissent, fanent, meurent, renaissent l’année d’après ( sur ce dernier point, chacun ses croyances pour ce qui concerne les humains ). Des fleurs en sécurité ? Oui, ça existe, ça s’appelle des fleurs séchées ! Elles ne risquent plus rien, elles sont mortes. Ce serait donc cela, que des « zélites » ont planifié pour nous ?

Rappel. Être ceinture noire sur un tatami c’est être aussi ceinture noire dans la vie !

Alors il y a quelques jours, avec un ami judoka, nous nous sommes bien amusés à imaginer que toutes les ceintures noires de tous les arts martiaux, jeunes et vieux, se retrouvent à Paris, en tenue entourant l’Élysée, la place Beauveau, l’Assemblée Nationale. Nous les confinons, les démissionnons, sans indemnités, sinon nous faisons entraînement ! On nous envoie l’armée ! Et alors ? Je ne sais pas s’il y a des militaires toutes armes confondues qui lisent sur votre site. Des actifs, des retraités ? Que faites-vous ? Vous tirez ? Vous obéissez ? Vous tueriez tout le monde ?

Mais que font donc nos gens d’armes ? Vous n’êtes donc pas épuisés, écœurés ? Êtes-vous lucides sur ce qui se passe ? Ou comme dans l’expérience de Milgram, vous devenez Nazis sans même en prendre conscience ?

Qui, il y a quarante ans, aurait milité pour qu’un tel monde advienne ? Qui ?

Qui aurait pensé que dans toutes nos villes, villages, des citoyens seraient arrêtés simplement parce qu’ils voulaient marcher dans la rue, sur un sentier en pleine forêt, sur une plage, respirer de l’air frais, sans masque inutile, garder leur commerce ouvert, ou vouloir simplement aller se recueillir dans une église ? Et pourtant, cela se passe maintenant dans le monde entier ! Comme il était aisé il y a encore peu de qualifier de complotistes des sites comme le vôtre et tous ceux qui dénonçaient ces plans diaboliques, dont nous constatons hélas l’exécution dans les moindres détails.

Que reste-t’il de notre République ? Une Ré-privée entre les mains de néo-cons que rien n’arrêtera . La France se retrouve confinée et sera probablement sous loi martiale avant Noël.

Loi martiale ? C’est à dire ? Une poignée de gens d’armes pour qui honneur veut encore dire quelque chose, vont donner ordre à leur troupes de tirer sur le peuple, ou bien mettre aux arrêts de rigueur tout ce qui fait de la politique et de la finance depuis quarante ans et qui ont conduit la France à ce qu’elle est devenue ? Jusqu’à quand allons-nous laisser des psychopathes nous diriger ?

 Je parle comme un de ces gens du peuple qui ne sont rien et dont je suis fier.

Autour de vous, Messieurs les gens d’armes seront rassemblés avec foi, courage et honneur ceux qui vous considèrent comme le dernier rempart contre la dictature mondiale.

Signé : RIEN

Yajun

 Toute la cour est là, attendant l’arrivée de l’empereur, quand Yajun entre et va nonchalamment s’asseoir sur le trône. Le premier ministre n’en croit pas ses yeux.

- Qui crois-tu être pour entrer ici et te conduire de cette manière ? Lui demande-t-il. Te prendrais-tu pour un ministre ?

- Un ministre ? Rétorque le sage. Non, je suis bien plus que cela.

- Tu ne peux pas être le premier ministre, parce que le premier ministre, c’est moi. Serais-tu un prince ?

- Non pas un prince. Plus que cela.

- L’empereur ?

- Non, encore plus!

- Serais-tu Dieu ?

- Non, je ne suis pas Dieu. C’est encore bien plus que cela.

- Mais il y a rien, au-dessus de Dieu !

- C’est exact, répond Yajun. Je suis ce Rien.

 

Voilà mon coup de gueule ! Je suis ravi de le partager avec vous. Je tiens absolument à signer ce document par RIEN.

Portez vous bien. Prenez soin de vous et de ceux dans votre cœur. Longue et belle vie à votre site.

Bien cordialement

 

Sourcehttp://www.profession-gendarme.com/aux-gens-darmes-dici-et-dailleurs-pour-les-amishs-gaulois-refractaires-sans-grades-sans-dents-qui-ne-sont-rien/

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