jeudi 27 juin 2019

Facebook fournira désormais à la justice française les adresses IP des auteurs de propos haineux

Mauvaise nouvelle pour tous ceux qui pensaient pouvoir insulter et diffamer sans risques, courageusement cachés derrière des pseudos sur les réseaux sociaux : Facebook acceptera désormais de fournir à la justice française les adresses IP des auteurs de propos haineux sur internet. C'est Cédric O, le secrétaire d'Etat au numérique, qui l'annonce dans un interview à Reuters aujourd'hui.

Cédric O précise que c'est une décision spécifique à la France de la part du réseau social américain. "Ils nous ont annoncé que (...), eu égard aux discussions qu'ils ont eues avec nous, ils allaient transmettre les adresses IP pour les contenus de haine en ligne qui seraient demandées par la justice. Ce qui est une énorme nouvelle. Ils ne vont le faire que pour la France".

L'adresse IP est un numéro d'identification des moyens de connexion sur internet. Jusqu'ici, lorsque la justice française la demandait, Facebook ne la donnait que s'il s'agissait de dossiers relevant du terrorisme ou de la pédopornographie.

Source :  https://www.zinfos974.com/Facebook-fournira-desormais-a-la-justice-francaise-les-adresses-IP-des-auteurs-de-propos-haineux_a141874.html

1 commentaire:

Je a dit…

Depuis 2003, Edward Snowden a révélé que les services d'espionnage du gouvernement des États-Unis d'Amérique surveillaient tous les utilisateurs de Facebook (2 milliards de personnes) grâce au logiciel PRISM. Même chose pour les autres GAFA : Google, Amazon et Apple.

Le gouvernement français n'est donc pas le premier à surveiller son peuple et tout particulièrement ses opposants politiques. Car il ne s'agit pas de surveiller les pédopornographes ou les terroristes (de qui se moque-t-on ?) mais bel et bien les opposants politiques.

En échange, Facebook ne paie pas d'impôts en France. Alors que les contribuables français qui utilisent Facebook et qui sont espionnés, eux, paient leur contribution au fonctionnement du gouvernement qui les espionne.

Bienvenue dans l'Union Soviétique 2.0 qui s'appelle désormais Union Européenne.