"C’est un crash démocratique inédit. Deux Français sur trois ne sont pas allés voter. Et plus on est jeune, moins on s’est déplacé. L'abstention d’hier est aussi une crise de régime, celle de la Ve République. Bien sûr, pour expliquer l’abstention, on ne manquera pas d’incriminer le retour à une vie quasi-normale après la pandémie du Covid. Un peu court comme explication."
Source : https://www.youtube.com/watch?v=I_EVI3KfP4E
Journaliste : Serge Faubert - Montage : Antoine Etcheto - Son : Baptiste Veilhan - Graphisme : Adrien Colrat - Réseaux Sociaux : Maxime Hector - Production : Thomas Bornot - Direction des programmes : Mathias Enthoven
4 commentaires:
J'ai trouvé cette vidéo très bien faite et je me suis abonné ... et puis, j'ai lu "Direction des programmes : Mathias Enthoven". Celui qui, avec Denis Robert, a accusé l'humain Étienne Chouard de négationnisme. Je me désabonne immédiatement !
Abstention historique aux élections régionales et départementales : L'abstention s'élève à 66,7%, selon les données du ministère de l'Intérieur.
Cette abstention dépasse même les 80 % chez les 18-24 ans (87%) et chez les 25-30 ans.
Ce sont les vieux qui votent. Les jeunes ne croient pas qu'une élection puisse changer quoi que ce soit. Les dés sont pipés à l'avance.
Jamais n'avait-on connu une telle abstention lors d'un scrutin sous la Vème République.
Le précédent record d'abstention était celui des élections européennes de 2009, où 59,4% des électeurs ne s'étaient pas rendus dans l'isoloir. Le niveau inédit de l'abstention lors de ces élections régionales 2021 se place donc à 16 points de plus que les précédentes régionales (50,09%).
La nouvelle génération a enfin compris que l’élection est un leurre.
C’est humiliant d’être « représenté » ! L’électeur est comme un adulte sous tutelle, considéré comme un handicapé mental incapable de prendre des décisions le concernant.
Seule la démocratie directe, le vote pour prendre des décisions (et non pour choisir, parmi des crapules pré-sélectionnées par les plus riches, qui va prendre les décisions à notre place), que les Suisses appellent des votations, a une légitimité.
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