dimanche 29 septembre 2019

Orange de France Telecom organise des soirées pédophiles pour certains cadres

« Alors que le Capital diabolise la fessée, il cache hypocritement l'existence de réseaux pédophiles internationaux qui martyrisent physiquement des milliers et des milliers d'enfants disparaissant non pas artisanalement à cause de quelques fous locaux dans un bled de campagne, mais industriellement à cause d'un trafic remontant jusqu'à toutes les centralités d'État.

 La mafia, les gangs, les assassinats, l'espionnage, la fraude, le meurtre, la trahison, le viol, le vol, les conspirations, les machinations et le crime organisé ne sont pas extérieurs à ce monde. À l'heure de la crise actuelle de la marchandise mondiale, ils règnent comme le modèle spectaculaire de toutes les entreprises commerciales et politiques les plus avancées.

 La pédophilie d'élite symbolise la glaciation sexuelle et l'ennui érotique infini des hommes de pouvoir.

Ces derniers en tant que pervers impuissants y compensent leur impuissance par l'assujettissement et la souffrance de l'autre.

La révolution des mœurs qui considérera peut-être demain la pédophilie comme de simples possibles parmi d'autres, est l'expression capitaliste de l'homme infirme et sans qualité incapable de jouir en réalité d'autre chose que de ce qui vient là en fait nier le véritable sens humain.

La libération sexuelle n’est que la chosification accomplie de la sexualité humaine où seule importe la triste rassurance du sensuel sans qualité.

Ce galop infernal de sexualité marchande n'est pas une vraie sexualité: c'est une sexualité de désir machinique qui n'a pas libéré la vie mais l'a enfermé dans la production de toute une série d'addictions, de tristesses et d'errances.

Le libertinage progressiste n'est finalement que l'image inversée de l'abstinence réactionnaire pseudo-traditionaliste sur le même terrain anxiogène.

Mai 68 c'est à la fois l'appel de la vie et l'appel de la mort.

Mai 68 c'est l'insurrection ontologique du barricadier de base qui dit: à bas tous les partis, à bas tous les syndicats, vive la vie; mais c'est aussi la préfiguration de toutes les horreurs de la marchandisation contemporaine avec le carnaval estudiantin de tous les clowns cohn-benditiens qui vont devenir les avant-gardes du grand laboratoire moderniste de la marchandise.

La grève générale ouvrière de Mai 1968 qui s'était heurtée frontalement et violemment à la gauche syndicale et politique du capital, garde mobile de l'ordre travailliste dans les usines, a été recouverte de fables, mensonges, silences et obscurcissements.

En effet, la bouffonnerie estudiantine est devenue, elle, la scène principale de ce que l'on a appelé médiatiquement "les événements".

Entre les prolétaires radicaux qui disaient à titre humain vouloir tout simplement vivre sans entraves dans une communauté d'être, et les minables phraseurs universitaires comme Cohn-Bendit qui aspiraient déjà, en tant que petits hiérarques extravagants, à ce que l'absence d'attaches nous conduise à une économie libertaire du désir commerçant, l'on comprend aisément pourquoi et comment l'on a ainsi mystifié les uns et les autres, camouflé l'inadmissible importance des premiers et exposé toute la recevable et snob crapulerie des seconds. »

L'Internationale, pour un monde sans argent et sans État: Le Communisme Universel, 2016




Source :  https://www.youtube.com/watch?v=x822eipXIJk

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