- 23 sept. 2019
- Par Editions-hoh
- Blog : Le blog de editions-hoh
Aux enfants qui cherchaient à échapper au contrôle de
leurs parents, on disait qu’ils croiseraient le loup. Aujourd’hui, aux
foules infantilisées qui voudraient manifester, on dit qu’elles
croiseront le Black Block…
Depuis le 1er mai 2018, le Black Block
s’invite régulièrement sur nos écrans. Lors des manifestations
syndicales, celles des gilets jaunes, du G7 ou, ce dernier week-end,
lors de la marche pour le climat, les hordes du Black Block, cagoulées,
armées et casquées, surviennent, gesticulent, dégradent et –
manifestement le plus important pour elles – s’empressent de faire
jaillir ces flammes dont raffolent les médias mainstream. Ainsi, tandis
que Paris brûle, le message de la manifestation part lui aussi en fumée…
Face à la récurrence étonnante (?) de ces images, quatre observations s’imposent. Pour chacune d’elle, nous proposons une explication « logique ».
Première observation : À chaque manifestation d’importance, des centaines, et parfois même des milliers de Black Blocks, apparaissent comme surgis de nulle part. Puis, leur triste besogne achevée, ils s’évanouissent tout aussi mystérieusement dans une faille inquiétante de l’espace-temps…
Les hypothèses les plus « sérieuses » pour expliquer le caractère insaisissable du Black Block sont les suivantes :
Une nouvelle fois, les hypothèses les plus plausibles sont les suivantes :
Là encore, deux explications « rationnelles » semblent s’imposer :
Dans ce dernier cas, pas d’hypothèse à proposer, mais un conseil à donner à tout apprenti gilet jaune : l’endroit le plus sécurisé d’une manifestation se trouve de fait… au cœur du Black Block ! Là, vous n’avez plus aucun risque de gazage, de tir tendu, ni même d’arrestation !
Bien… Beaucoup plus sérieusement, il convient à présent de s’interroger : en effet, comment expliquer qu’à notre connaissance, pas un seul « vrai » journaliste n’ait encore cherché à documenter le phénomène du pseudo-Black Block ? Qui a fait l’effort d’accompagner ces « fantômes » lors de leur arrivée soudaine puis, surtout, au cours de leur disparition des manifestations ? D’où viennent les Black Blocks, puis où repartent-ils ? À quel milieu appartiennent-ils ? En résumé, QUI sont-ils vraiment ?
Solennellement, la question doit être posée : QUI sont réellement les Black Blocks ?
Mesdames et Messieurs les journalistes d’investigation, depuis le 17 novembre 2018, le pays est en ébullition. Il a manifestement soif d’être « adulte », c’est-à-dire de penser et de décider par lui lui-même, pour lui-même. Il ne veut plus croire aux fables d’un pouvoir à l’agonie, car le Black Block n’existe pas plus que le « grand méchant loup » ou le père Fouettard. Mesdames et Messieurs les journalistes véritables, ce pays est mûr pour la vérité. II vous appartient de lui dire enfin QUI sont les Black Blocks.
Récemment, l’actuel président déclarait à une assistance du tartuffiant grand débat : « C’est pas open bar, les enfants ! ». Mais voilà, nous ne sommes pas des enfants, nous sommes des citoyens. Nous n’avons donc pas besoin d’une pseudo-pédagogie, mais de respect. Et le respect commence toujours par la vérité.
Il est probable que la crise du vote démocratique atteste du fait que ce pays est las d’entendre des fables. La dernière, celle du Black Block, en est la version la plus écœurante. Oui, assurément, ce pays veut être adulte. Il y est prêt.
Mesdames et Messieurs les journalistes, soyez au rendez-vous de l’Histoire. Jouez votre rôle de contre-pouvoir et, enfin, dites-nous QUI sont véritablement les Black Blocks…
Face à la récurrence étonnante (?) de ces images, quatre observations s’imposent. Pour chacune d’elle, nous proposons une explication « logique ».
Première observation : À chaque manifestation d’importance, des centaines, et parfois même des milliers de Black Blocks, apparaissent comme surgis de nulle part. Puis, leur triste besogne achevée, ils s’évanouissent tout aussi mystérieusement dans une faille inquiétante de l’espace-temps…
Les hypothèses les plus « sérieuses » pour expliquer le caractère insaisissable du Black Block sont les suivantes :
- Soit le Black Block est équipé de la même cape d’invisibilité qu’un jeune magicien britannique ;
- Soit il a déniché chez un brocanteur les cabines de téléportation du capitaine Kirk et de son acolyte le docteur Spock ;
- Ou alors, des changements de tenue aussi rapides ne peuvent lui avoir été enseignés que par des experts comme le transformiste Arturo Brachetti, Superman et sa cabine téléphonique, ou bien Wonder Woman tourbillonnant sur elle-même.
Une nouvelle fois, les hypothèses les plus plausibles sont les suivantes :
- Soit le Black Block possède une version améliorée de la valise sans fond de Mary Poppins ;
- Soit, à l’image d’Arsène Lupin habitant l’aiguille d’Etretat, le Black Block vit à notre insu dans le creux des colonnes Morris de la capitale.
Là encore, deux explications « rationnelles » semblent s’imposer :
- La première, puisque ces milliers d’individus n’utilisent manifestement ni internet ni leur portable pour communiquer, c’est qu’ils ont suivi une formation en télépathie délivrée par maître Yoda ;
- Ou alors, comme les aliens du film « Independance Day », leur cagoule leur sert à cacher leur absence de bouche, et ils se parlent par onde cérébrale.
Dans ce dernier cas, pas d’hypothèse à proposer, mais un conseil à donner à tout apprenti gilet jaune : l’endroit le plus sécurisé d’une manifestation se trouve de fait… au cœur du Black Block ! Là, vous n’avez plus aucun risque de gazage, de tir tendu, ni même d’arrestation !
Bien… Beaucoup plus sérieusement, il convient à présent de s’interroger : en effet, comment expliquer qu’à notre connaissance, pas un seul « vrai » journaliste n’ait encore cherché à documenter le phénomène du pseudo-Black Block ? Qui a fait l’effort d’accompagner ces « fantômes » lors de leur arrivée soudaine puis, surtout, au cours de leur disparition des manifestations ? D’où viennent les Black Blocks, puis où repartent-ils ? À quel milieu appartiennent-ils ? En résumé, QUI sont-ils vraiment ?
Solennellement, la question doit être posée : QUI sont réellement les Black Blocks ?
Mesdames et Messieurs les journalistes d’investigation, depuis le 17 novembre 2018, le pays est en ébullition. Il a manifestement soif d’être « adulte », c’est-à-dire de penser et de décider par lui lui-même, pour lui-même. Il ne veut plus croire aux fables d’un pouvoir à l’agonie, car le Black Block n’existe pas plus que le « grand méchant loup » ou le père Fouettard. Mesdames et Messieurs les journalistes véritables, ce pays est mûr pour la vérité. II vous appartient de lui dire enfin QUI sont les Black Blocks.
Récemment, l’actuel président déclarait à une assistance du tartuffiant grand débat : « C’est pas open bar, les enfants ! ». Mais voilà, nous ne sommes pas des enfants, nous sommes des citoyens. Nous n’avons donc pas besoin d’une pseudo-pédagogie, mais de respect. Et le respect commence toujours par la vérité.
Il est probable que la crise du vote démocratique atteste du fait que ce pays est las d’entendre des fables. La dernière, celle du Black Block, en est la version la plus écœurante. Oui, assurément, ce pays veut être adulte. Il y est prêt.
Mesdames et Messieurs les journalistes, soyez au rendez-vous de l’Histoire. Jouez votre rôle de contre-pouvoir et, enfin, dites-nous QUI sont véritablement les Black Blocks…
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