mercredi 15 avril 2020

Discours de Donald Trump à la tribune de l'ONU en septembre 2019



Source : https://www.youtube.com/watch?v=7Ccymun0H4s&feature=youtu.be

1 commentaire:

Je a dit…

Ce discours m'a permis de mieux cerner Donald Trump. Je résume.

D'abord, il décrit qu'il n'est pas mondialiste. Il critique ouvertement ceux qui profitent de l'ouverture complète des frontières, qui délocalisent et aussi qui font du trafic humain sous couvert d'ONG "humanitaires". Il refuse le gouvernement mondial (d'où il serait exclu) et affirme que les États-nations, comme les États-Unis d'Amérique doivent continuer et s'affirmer.

Maintenant que j'ai dit ce qu'il n'était pas, il reste ce qu'il est. D'abord un gros "cow-boy" qui pose son flingue sur la table. Il commence son discours en disant qu'il a dépensé 2500 milliards depuis le début de son mandat pour l'armée américaine et ... qu'il espère ne pas avoir à s'en servir. Ensuite, il énumère tous ses ennemis, ceux qui doivent se soumettre en omettant ce que j'ajoute entre parenthèses : la Chine (plus gros concurrent commercial), l'Iran (plus grosse réserve mondiale de gaz naturelle) et le Venezuela (plus grosse réserve naturelle de pétrole) mais chaque fois avec des motifs fallacieux "espionnage industriel", "vol de brevets", "terrorisme", "menaces nucléaires", etc.

Dans la foulée, il énumère des clichés en bon gros capitaliste : le socialisme et le communisme sont les ennemis du peuple, ont fait 100 millions de morts, etc. Bien sûr en omettant de parler des victimes du capitalisme depuis deux siècles (traite négrière, guerres mondiales, colonialisme, etc.). Il est de plus sioniste (soutien inconditionnel à Israël) et anti-avortement. Un représentant caricatural du Parti Républicain.

Donald Trump est donc l'incarnation de la droite dure ... mais reste toutefois un peu moins dangereux que les "mondialistes" (lui dit "globalistes") qui sont apatrides, banquiers commerçants et actionnaires de multinationales, et de plus qui sont "millénaristes", comme l'explique bien Valérie Bugault, c'est-à-dire mus par une idéologie pseudo-religieuse inspirée par la kabbale.