vendredi 17 avril 2020

Des dettes pourries contre votre liberté ? La FED rachète le capitalisme avec nos droits citoyens.

Dans cette vidéo, je reviens sur la déclaration de Jerome Powell du jeudi 9 avril 2020. Cette déclaration nous a fait vivre un tournant décisif dans la gestion de la crise du coronavirus. Dans cette déclaration qui deviendra probablement historique, le président de la banque centrale américaine, la FED, a déclaré qu’il s’engageait à ce “qu'aucune entreprise, aucune municipalité, aucun emprunteur insolvable ne ferait faillite”. Avec cette déclaration, la FED met purement simplement fin au capitalisme. En annonçant qu’elle injecterait jusqu'à 2300 milliards de dollars fraîchement imprimé en rachats d'obligations (c'est à dire en rachats de dette d'entreprises, de villes, de comtés ou d'états américains) et ce, quels que soit leur qualité. En langage clair, cela signifie que la FED, pour la première fois de son histoire va acheter littéralement tout et n'importe quoi. L’annonce d’une telle décision de politique monétaire est sans précédent. A ceux qui ne comprenaient pas la remontée des marchés boursiers la semaine dernière (la semaine du 6 avril 2020), cette déclaration rend les choses beaucoup plus claires : les marchés ont acheté la rumeur. Mais ce tournant historique ne nous dit pas à quoi nous allons devoir nous préparer dans un avenir proche. Dans cette vidéo, je réponds au vraies questions : Comment faire face dans les semaines qui viennent aux conséquences de cette décisions pour nos économies ? Autoriser les entreprises, après les banques à faire “n’importe quoi” sans en subir les conséquences ne signifie pas forcément la fin du capitalisme ? 2300 milliards injectés, des banques et des entreprises exonérées des conséquences de leurs actes, mais qui va payer l’addition ?



Sourcehttps://www.youtube.com/watch?v=1K52wxjAPRM

1 commentaire:

Je a dit…

Dans cette vidéo, le présentateur donne une définition du capitalisme pour le moins originale en l'associant à la liberté. Liberté assortie de responsabilité, précise-t-il. Au lieu de "capitalisme", je pense qu'il faisait référence à la "liberté d'entreprendre" alors que la capitalisme est la possibilité, pour les propriétaires du capital (des financiers) de s'approprier (sans avoir besoin de travailler !) une part du travail des entrepreneurs et des travailleurs salariés. Le capitalisme, c'est la "propriété privée lucrative". La liberté d'entreprendre est une notion distincte. Avec un système étatique, certains régimes interdisent la création d'entreprises privées. Avec le capitalisme financier, les multinationales dictent les lois et empêchent l'émergence de petites entreprises concurrentes. Ces deux extrêmes tuent la liberté d'entreprendre. Et en plus, le présentateur a raison de le signaler, si chaque fois qu'une grosse entreprise (des banques surtout) perd, elle va demander à l’État (aux contribuables) de racheter ses erreurs, alors que lorsqu'elle gagne, elle ne partage jamais ses gains, on est dans un système totalement absurde (mais extrêmement rentable pour les financiers, corrupteurs des législateurs et dirigeants politiques).