Sur l'anarchisme étiqueté comme une utopie et sur l’État comme organisation sociale incontournable, j'ai peut-être un compromis à proposer.
Au lieu de considérer l’État comme une institution hiérarchique, verticale, avec subsidiarité descendante (les ordres viennent d'en-haut), on pourrait imaginer l'oxymore "État anarchiste" structuré en confédération de communes (c'est un peu ce qu'était la Suisse, la Confédération helvétique, avant 1848) où tout ce qui pourrait être géré au niveau de la commune le serait, en assemblées, et le reste confié à des assemblées de rang supérieur (départemental, national ...) par subsidiarité ascendante (du bas vers le haut).
Le mandat représentatif serait abrogé (c'est le seul qui existe en politique française depuis 1791) et son contraire, le mandat impératif (interdit par la Constitution, à l'article 27) deviendrait le seul légal.
Ainsi, le pouvoir exécutif ne serait pas décisionnaire mais seulement l'exécution des décisions prises en assemblée.
Le temps pour se réunir, me répondrez-vous ?
Il suffirait qu'on arrête de gaspiller 3h30 par jour (en moyenne !) à regarder la télévision. 3h30, c'est le temps libéré sur le travail depuis le XIXème siècle. Est-ce qu'on les a utilisées pour se réunir en assemblées populaires et faire de la politique au sens noble du terme (penser et construire le contrat social) ? Non. On l'a gaspillé avec du "divertissement"; en fait de la diversion organisée par les hommes de pouvoir qui ne veulent surtout pas que le peuple réfléchisse.
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