La "nécessité" de croissance capitaliste est liée au mode de création monétaire.
La monnaie devrait être au service des peuples, c'est-à-dire au service des échanges entre les peuples. Mais la monnaie n'est plus produite par les États.
Elle est à 90% environ (85% dans la zone euro, 97% pour la livre sterling ...) produite par les banques privées sous forme de monnaie-dette.
Quand une banque privée accorde un prêt (à un particulier, une entreprise ou un État), la banque n'a pas cette monnaie. Elle la crée ex nihilo (à partir de rien). Elle crédite le compte (électronique) de l'emprunteur et, parallèlement, crée une reconnaissance de dette (titre financier).
Quand le particulier ou l’État rembourse le prêt, la banque démonétise ; c'est-à-dire qu'elle efface/détruit la monnaie et la reconnaissance de dette. Mais pas les intérêts du prêt !
Au final, la masse monétaire a augmenté du montant des intérêts versés à la banque.
Comme la monnaie est le reflet de la richesse réelle (adossée à la richesse réelle d'un pays), la banque ne veut pas que sa monnaie nouvelle ne corresponde à aucune nouvelle richesse. Il lui faut de la croissance du PIB. Sinon c'est l'inflation : une masse de monnaie mais dont chaque unité vaut moins qu'avant.
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