Chaque occasion est bonne à prendre pour éveiller les consciences. Mais on n'y parvient pas toujours du premier coup. Donner à réfléchir n'est pas convaincre. Ainsi, j'avoue que mes arguments n'ont pas toujours une efficacité immédiate ou tout simplement que je manque de répartie.
Dans une discussion sur l'Union Européenne, j'ai inondé mon interlocutrice d'informations précises, datées, chiffrées, sourcées, mais tout ce que j'ai réussi à obtenir comme réponse, c'est : "complotiste, fake news, ah ! ah ! et la Terre est plate". Finalement, j'ai répondu que "La raillerie n'est pas un argument, c'est plutôt l'aveu d'une absence d'argument". J'ai ajouté que : "L'usage systématique du vocabulaire des médias de masse est malheureusement/tristement la preuve de l'influence énorme des propriétaires de ces médias de masse sur les esprits" (ce qui n'a pas plu à cette personne de sensibilité "La France Insoumise").
Ailleurs, c'est du R.I.C. que j'ai discuté. Mon interlocuteur a dit qu'il était contre le R.I.C. parce que les gens voteraient comme les médias de masse leur diraient de voter. J'ai acquiescé en précisant que les médias de masse français appartenaient à moins de dix milliardaires et que c'est effectivement eux qui façonnaient l'opinion, qui fabriquaient le consentement. J'ai donné le nom de quelques auteurs ou graphiques qui illustraient ceci en détail. Il faudrait donc, en plus du R.I.C., réformer la presse. Mais j'ai raté une occasion ... J'aurais dû dire : "Dans ce cas, vous êtes aussi contre l'élection" car, en effet, cette influence négative qu'il anticipait (à juste titre) pour le R.I.C. existe actuellement pour l'élection.
Que mes occasions ratées servent à d'autres !
On progresse par tâtonnements.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire