samedi 18 novembre 2017

Dialogue "autour des travaux d'Etienne Chouard" sur la création monétaire et la souveraineté populaire

M : Je pense, et ça n'engage que moi, que la marche arrière, d'un point de vue économico-légale, est strictement impossible !
Le fait est que les centaines, peut-être même les milliers d'accords et de contrats qui ont été passés entre les gouvernements et les très grosses entreprises, y compris les banques, ne seront jamais renégociés par ces dernières car bien trop en leurs faveurs ou sinon en ruinant le pays en question à coup de procès dans des tribunaux privés et opaques !!!
Bref, c'est la gangrène d'un état, les faiblesses de nos élus au fur et à mesure du temps qui, appâtés par quelques avantages pécuniaires, ont baissés leur frocs et vendus leurs âmes et NOS vies par voie légale bien sûr... (Tout est légale pour eux évidemment, ils font les lois alors on s'arrangent...)
Donc, pour finir et d'un point de vue médicale cette fois. Je vous poserais une question (à qui veux bien la lire)...
Comment traitent-on une gangrène avancée ?


J : Tout à fait d'accord. Reste maintenant à savoir comment on coupe la partie gangrénée. Dans la culture anglosaxonne, il y a eu le départ vers le Nouveau monde. Dans la culture française, il y a eu le régicide avec la machine de monsieur Guillotin. Mais de nos jours, il n'y a plus de nouveau monde. Tout est déjà habité. Et les nouveaux "rois" sont anonymes, cachés dans les sociétés anonymes. De plus (en ce qui me concerne), je ne suis pas un buveur de sang. Alors que faire ? Peut-être repartir de la base. Se remettre à parler avec ses voisins. Décider de faire des choses ensemble. De partager des "biens communs" , matériels ou immatériels. De décider des règles d'utilisation de ces biens communs. Multiplier ces initatives et prendre exemple sur ceux qui nous ont devancés ("villes en transition", "confédéralisme municipal" ...). Le régime (dit) représentatif réagira, soit par la manipulation (en simulant une coopération), soit par la violence (en augmentant la surveillance, en étant physiquement répressif). Mais si le nombre est de notre côté ...

M : C'est une excellente solution, j'adhère !

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