Sur les réseaux sociaux (Facebook en particulier), je me suis inscrit dans différents groupes de discussion depuis quelques années, surtout à l'approche de l'élection présidentielle française 2017.
J'ai voulu découvrir ce que pensaient mes compatriotes et, au-delà, les internautes de différentes origines (quoique francophones pour la plupart).
J'ai découvert des personnes favorables :
- à la monarchie (pour mettre Louis XX sur le trône du Royaume de France...),
- à la théocratie (pour un "élu divin" ...),
- à l'anarchisme chrétien ("Un seul Dieu, un seul maître" : Jésus-Christ ...),
- au régime représentatif (même si la plupart appellent ça improprement la démocratie)
- à la technocratie
- à la démocratie (la vraie, la directe)
etc.
J'ai longuement discuté avec ces personnes pour connaître leurs arguments et les confronter aux miens.
J'en ressors épuisé, car ce fut souvent long et fastidieux. Pas inintéressant (puisque j'ai découvert d'autres façons de penser), intellectuellement stimulant (parfois) puisqu'il a fallu développer une argumentation, mais sans aucune conversion d'un adulte par un autre. C'est très difficile de faire changer d'opinion quelqu'un qui en a déjà une !
Convertir des adultes (qui ont déjà réfléchi au sujet et dont la position est arrêtée) me semble carrément une tâche insurmontable.
Ou alors éventuellement les indécis, les "sans-opinion". Mais peut-être ne s'intéressent-ils tout simplement pas au sujet et leur "conversion" est obtenue de façon quantitative (nombre d'heures de passage à la télévision, etc.) plutôt que qualitative (arguments précis).
En conclusion, moi qui souhaite contribuer à faire émerger (un jour) la
démocratie/l'anarchie, je ne vois qu'une seule voie non-violente : l'éducation des
plus jeunes.
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1 commentaire:
C'est plus facile de ne pas convaincre , mais de travailler par affinités, c.a.d. d'être le plus clair possible, afin d'attirer les bonnes personnes.
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