Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Sainte-Marie d’Astana
(aujourd’hui Noursoultan) au Kazakhstan, a accordé à reinformation.tv
une interview essentielle sur le passe sanitaire et l’obligation
vaccinale, dont l’emprise ne cesse de croître en France – avec peu
d’espoir d’en sortir, dans l’état actuel des choses. Il aborde ces
questions dans les lignes ci-dessous du point de vue spirituel mais
aussi dans leurs répercussions sur les droits fondamentaux – ces
« droits de l’homme » qui trouvent leur source non dans une sorte de
contrat social ou dans l’expression de la volonté majoritaire, mais dans
notre statut de créatures de Dieu dotées d’une âme immortelle et
unique. L’agression et sa nature sont telles que nous avons demandé à
Mgr Schneider s’il ne s’agit pas d’une préfiguration, au moins, de la
« marque de la Bête » annoncée par l’Apocalypse.
Mgr Schneider
ne l’exclut pas. Lui qui a grandi au Kirghizistan, sous le pouvoir
totalitaire de l’Union soviétique, reconnaît dans les événements qui se
produisent aujourd’hui une nouvelle forme de communisme qui voudrait
faire du corps de l’homme la « propriété de l’Etat ». Et il invite
clairement à y résister, avec tous les hommes de bonne volonté.
Monseigneur Schneider fait la relation entre le passe sanitaire et la tyrannie communiste
Voilà qui tranche avec le discours officiel ambiant, qu’il soit
politique, médiatique… ou religieux ? Se faire « vacciner » contre le
COVID serait, nous dit-on, un acte de charité. Imposer ouvertement
l’injection Spike par une obligation vaccinale, ou indirectement par un
« passe sanitaire » serait, nous dit-on encore, une réponse correcte du
pouvoir à une exigence du bien commun de la santé.
La revue des Jésuites des Etats-Unis, America Magazine,
vient même de publier un article qualifiant le refus du « vaccin »
anti-COVID du « pire des péchés d’omission » pour les catholiques
d’aujourd’hui. Et même des catholiques en vue dans le mouvement
traditionnel en viennent à tenir cette sorte de propos, accusant de
« libéralisme » et d’« individualisme » ceux qui invoquent les libertés
individuelles pour dire leur refus du « vaccin ».
Athanasius Schneider appelle à la résistance
Mgr Schneider n’est pas de ceux-là. Il se fonde à la fois sur le
caractère immoral des injections anti-COVID actuellement autorisées en
Europe, toutes développées d’une façon ou d’une autre à l’aide de
lignées cellulaires obtenues à la suite d’avortements pratiqués aux fins
de les obtenir, et sur la liberté et la dignité des êtres humains,
maîtres de leur corps et responsables de leur santé.
A l’heure
où tant de Français se lèvent pour dire « non » aux nouveaux
dictateurs, Mgr Schneider leur apporte un vrai réconfort. Car c’est un
entretien plein d’espérance surnaturelle. – J.S.
Excellence, le gouvernement français a mis en place l’obligation vaccinale pour les professions de santé et toutes les personnes qui travaillent avec les personnes âgées. Cela va des pompiers aux assistants à domicile. Il y a une très forte mobilisation contre cela. Aux autres personnes, le gouvernement impose un passe sanitaire ; pour en disposer les non vaccinés doivent se faire tester et avoir un test valide depuis moins de 72 heures pour prouver qu’ils ne sont pas positifs au COVID-19. En fait il s’agit de les empêcher de vivre normalement puisque, sans ce test, qu’il faudrait refaire tous les trois jours, on n’a pas accès aux grands centres commerciaux, aux cafés, aux restaurants, à un grand nombre d’hôtels, aux concerts, aux cinémas… Heureusement les églises sont exclues ce dispositif, mais la visite à une personne qui est à l’hôpital est interdite sans passe, ainsi que le fait d’accéder à l’hôpital pour des soins non urgents. Avec l’exigence de ce QR code, on fait en réalité du non vacciné un paria, qui est menacé de très forte amendes à chaque écart. Que pensez-vous de ce type de mesures ?
Je pense que
cela va fondamentalement à l’encontre des droits de l’homme et de la
dignité humaine, car comme vous l’avez dit, deux classes de personnes
seront établies dans la société, et ceux qui ne sont pas vaccinés
finiront par ne pas avoir les mêmes droits que les autres. Cela signifie
que ces personnes deviendront comme des esclaves
parce qu’elles n’ont aucun droit : substantiellement, elles n’ont
aucune liberté. Je considère que c’est très dangereux d’établir une
société avec deux classes de personnes. Comme je l’ai dit, cela est
fondamentalement contraire aux droits de l’homme et à la dignité
humaine : nous revenons aux sociétés du totalitarisme. Nous ne
connaissons que trop ces systèmes totalitaires où certaines personnes,
pour diverses raisons, raciales ou autres, étaient marquées d’un signe
extérieur, et n’avaient pas les mêmes droits civils que les autres.
Il s’agit donc d’un phénomène vraiment dangereux. Nous nous en
approchons actuellement sous le prétexte de mesures sanitaires et de
soins de santé. Ce n’est qu’un prétexte car il n’y a pas de preuve
certaine que la vaccination soit réellement efficace pour prévenir la
contamination par le COVID. Il existe même des cas avérés – il ne s’agit
pas d’une théorie du complot – de personnes dont les dossiers et les
noms sont vérifiables, qui ont contracté le virus alors même qu’elles
avaient été vaccinées contre le COVID ; elles ont été testées positives
et, dans certains cas, leur état de santé s’est même aggravé. Le fait
que de tels cas existent déjà devrait être un signe que cette
vaccination ne peut pas être une exigence absolue, et que nous devons
donc protester contre ces violations évidentes des droits fondamentaux,
et même contre ces violations de preuves existantes. Lorsque notre
société se transforme en un lieu où les preuves sont simplement niées,
c’est le signe que nous sommes dans une dictature, car seul un système
politique dictatorial nie les évidences afin de promouvoir son
programme. Il est clair qu’il existe un programme visant à vacciner
toute la population afin d’atteindre un objectif politique, social ou
idéologique concret.
Le Tribunal constitutionnel espagnol, saisi d’une question sur l’obligation vaccinale théorique, a décidé il y a un peu plus d’un mois que, pour quelque vaccin que ce soit, y compris dans le cas d’une forte épidémie, une telle obligation ne peut pas être jugée conforme à la Constitution. Qu’en pensez-vous ?
C’est au moins une bonne nouvelle : personne ne peut être contraint par
un gouvernement à se faire vacciner. Une décision similaire a été
adoptée par le Conseil de l’Europe. C’est déjà un bon signe car si le
gouvernement a le pouvoir absolu de vous contraindre, et de dire comment
doit être votre corps, alors vous perdez le dernier élément de votre
vie privée, car votre corps vous appartient. Avec cette vaccination
forcée, le gouvernement déclare, non pas en théorie mais de facto,
que c’est lui qui deviendra le propriétaire de votre corps. Pour moi,
c’est l’expression ultime du communisme extrême, car le communisme vise à
dire que tout appartient à l’État, comme les moyens de production et
ainsi de suite – l’éducation, la famille, tout y est commun. Mais à
présent, même le corps, votre propre corps, devient la propriété de
l’État.
Les communistes avaient déjà commencé à arracher les
enfants à leurs propres parents, afin de les emmener dans des camps
d’éducation, lorsque les parents n’obéissaient pas à l’idéologie de
l’État. Ces parents ont été privés de leurs enfants ! Aujourd’hui,
certains pays d’Europe occidentale font de même, en retirant les enfants
à leur famille lorsque celle-ci s’oppose à l’enseignement de
l’idéologie du genre dans les écoles. Nous assistons maintenant à
quelque chose de similaire avec la vaccination forcée de facto.
Lorsque vous devez avoir ces passes verts en passant des tests tous les
trois jours, il s’agit d’une violation pratique des droits, très
astucieuse et cynique, visant à forcer les gens à se faire vacciner. Je
me demande : maintenant que le Conseil de l’Europe et le Tribunal
espagnol ont rendu cette décision disant que l’État n’a pas le droit
d’obliger une personne à se faire vacciner, les gouvernements vont-ils
appliquer ces décisions ? Qui aura le pouvoir de nous donner la garantie
que ces décisions seront appliquées ? Mais au moins, c’est un début.
En France, il existe déjà onze vaccins obligatoires pour les enfants de moins de deux ans, tel le vaccin contre la rubéole dont on sait que plusieurs références sont fabriquées à partir de cellules obtenues par avortement. Or ces vaccinations ne sont pas associées à un passe sanitaire ou à un QR code. Pensez-vous qu’avec l’imposition d’un QR code, nous entrons dans quelque chose de différent ?
Bien
sûr, parce que par là, vous êtes complètement contrôlé. Vous n’avez plus
aucune liberté, même en ce qui concerne l’intimité de votre corps. Les
informations sur votre corps sont dans ce code, donc oui, c’est une
différence substantielle, et donc nous devons protester contre ce code
qui affectera la vie privée du corps.
Vous vous êtes élevé avec force contre le recours aux cellules fœtales obtenues à la suite d’avortement à la fois pour le développement, la production et les tests sur les vaccins anti-COVID. Comme on le sait beaucoup de spécialistes de la morale ont expliqué qu’il s’agirait pour le particulier qui aurait recours à ces vaccins d’une simple coopération lointaine au mal, et qu’au vu des enjeux on peut accepter cette piqûre. Vous leur avez déjà répondu sur le fond très souvent ; vous avez exposé votre pensée et votre avis. Je voudrais vous demander aujourd’hui si vous ne pensez pas que ces responsables privent les catholiques du soutien de l’Eglise par rapport à leur droit – pour ne pas dire leur devoir – d’objection de conscience, qui doit pouvoir aller jusqu’au refus ?
C’est
évident, parce que lorsque l’autorité ecclésiastique affirme : d’accord,
vous pouvez vous faire vacciner parce qu’il y a une théorie morale qui
dit que c’est une coopération matérielle éloignée, elle tranquillise et
calme ce faisant les consciences ; elle affaiblit ainsi considérablement
toute résistance que nous devons opposer.
Nous devons
résister et protester contre l’horrible phénomène qui existe dans notre
société, à savoir l’« industrie des fœtus ». Nous devons faire la
distinction entre deux industries différentes, qui sont bien sûr
intimement liées : l’industrie de l’avortement elle-même, qui est
horrible, et l’autre : ce qu’on appelle l’industrie des fœtus,
l’utilisation des tissus des bébés avortés et la commercialisation de
parties du corps des bébés avortés. Ces « produits » sont utilisés pour
la recherche ou pour la production de plusieurs médicaments, dont des
vaccins. Ainsi, les vaccins produits à partir de ces lignées
cellulaires, ou testés sur elles, font de facto partie de ce
que l’on appelle l’industrie des fœtus. Cette industrie des fœtus doit
être distinguée de l’industrie de l’avortement, même si les deux sont
liées ; l’industrie du fœtus est plus proche de nous, donc lorsque l’on
en utilise le produit, le vaccin est un produit direct de l’industrie
des fœtus. Nous ne sommes donc plus éloignés de cette industrie des
fœtus, et il est gravement immoral de participer en toute connaissance
de cause et en toute liberté à ce phénomène horrible de notre société.
Pour un catholique, l’industrie des fœtus est immorale et très grave car
nous collaborons de facto avec elle, et surtout nous
commettons un grand péché d’omission, en ne protestant pas clairement et
fortement, au moins contre l’utilisation des lignées cellulaires dans
l’industrie des fœtus et dans la vaccination.
Il s’agit là
d’une grande irresponsabilité de l’Église, y compris du Vatican et des
théologiens qui tranquillisent et calment la conscience des gens, et
qui, de cette façon, paralysent la résistance. Cela est très grave.
Je dois ajouter un autre phénomène. J’ai récemment parlé avec une femme
qui s’est profondément convertie à Dieu. Au cours de sa vie passée,
elle a commis des avortements, et après s’être convertie, elle a compris
toute l’horreur de l’avortement. J’ai parlé avec elle des vaccins
contaminés par l’avortement et elle m’a dit qu’elle pouvait mieux
comprendre cette situation horrible des produits et des médicaments
contaminés par l’avortement que moi, ou qu’une autre femme n’ayant
jamais vécu un avortement. Elle m’a dit : « Je peux dire que tout ce qui
est lié à l’avortement dans les médicaments et dans leur production est
affreux pour moi parce que j’ai été très profondément blessée par
l’avortement. » Elle m’a affirmé qu’elle ne pourra jamais accepter un
médicament, un produit ou une vaccination qui soit lié d’une manière ou
d’une autre à l’origine de l’assassinat d’un enfant.
Je rencontre actuellement beaucoup de personnes qui pour diverses raisons sont absolument opposées au vaccin mais qui risquent de perdre leur emploi, les moyens de subsistance pour leur famille. Elles disent : mon devoir d’état est d’assurer la survie de ma famille et je ne peux pas faire autrement que de recevoir ce vaccin même si j’y suis totalement opposé. A cela s’ajoute le fait que de nombreux médicaments et d’autres vaccins que tout le monde en France a reçus sont déjà touchés par cela. Que voudriez-vous leur dire ?
Pour ce qui est d’autres
vaccins et médicaments contaminés par l’avortement, nous devons avoir la
preuve : les entreprises pharmaceutiques doivent donner la preuve que
ce médicament a été contaminé par des cellules fœtales ou testé sur
elles. En ce qui concerne les vaccins anti-COVID actuellement bien
connus, comme Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson,
Sputnik, l’industrie pharmaceutique l’a reconnu. Pour les autres
médicaments, nous n’avons pas encore de reconnaissance publique, donc
nous pouvons les utiliser car nous n’avons pas de preuves. Mais nous
devrions poser cette question pour chaque médicament. À partir du moment
où je reçois de l’entreprise pharmaceutique la preuve qu’un médicament
est entaché par l’avortement, j’ai l’obligation de ne pas l’utiliser et
de recourir à un autre médicament. Nous devons choisir de bonnes
entreprises et de bons médecins qui peuvent nous fournir une médecine
alternative qui ne soit pas entachée d’avortement, ou au moins la
médecine naturelle que Dieu nous a donnée – et qui pourrait
éventuellement nous être plus utile.
Le deuxième point est
plus difficile, il concerne les personnes qui savent qu’elles vont
perdre leur emploi – en particulier les parents qui doivent subvenir aux
besoins de leur famille. Il s’agit, bien sûr, d’une question très
difficile. Mais ces personnes devraient au moins faire tout ce qui est
possible pour éviter de recevoir un tel vaccin. Elles peuvent faire une
objection de conscience ; peut-être même peuvent-elles obtenir un
document de leur médecin attestant que, pour une raison médicale, cette
personne ne peut pas recevoir un vaccin, en raison d’une allergie par
exemple. Dans de tels cas, elles doivent essayer de trouver tous les
moyens possibles pour éviter de recevoir l’injection, ou même changer de
travail, même si cela les rend plus pauvres. Elles doivent choisir cela
plutôt que le vaccin à cause du soutien étroit apporté à l’industrie du
fœtus – non aux avorteurs mais à l’industrie du fœtus.
Je
pense que Dieu récompensera ces personnes par de nombreux dons
spirituels si elles choisissent de vivre plus pauvrement plutôt que de
coopérer avec l’industrie du fœtus. Elles ne mourront certainement pas
de faim, Dieu ne le permettra jamais ! Telle était notre expérience à
l’époque communiste. Mes parents ne collaboraient pas avec le parti
communiste, par exemple ; par conséquent ils ne pouvaient pas avoir de
profession, cela leur était interdit. Et donc, simples travailleurs, ils
avaient un petit salaire et nous vivions de façon vraiment simple. Mais
Dieu ne nous a pas abandonnés, nous étions heureux dans notre foi et
cela nous a donné des richesses pour toute notre vie – même quand les
autres qui avaient accepté les conditions du parti communiste avaient de
meilleures conditions de vie que nous. Je pense donc que nous devons
redonner la primauté à la vie éternelle, que nous avons si largement
oubliée au cours des dernières décennies. Même l’Église, même les bons
catholiques, nous avons été envahis par une sorte de matérialisme : nous
étions tellement attachés à la vie matérielle que nous lui donnions la
primauté sur l’éternel et le spirituel.
C’est donc un
principe : je dirais de changer de travail, et même si je dois faire un
travail simple comme balayer les rues, j’aurai quand même quelques
moyens pour faire vivre ma famille, mais de façon plus pauvre. C’est une
décision de conscience, je pense, mais Dieu récompensera ces personnes,
bien sûr, et ce sera un signe de protestation, et le témoignage de ce
que nous ne collaborons pas avec l’horrible industrie des fœtus.
Que répondez-vous à ceux qui affirment que de telles mesures, le passe sanitaire, par exemple, et la vaccination sont absolument indispensables pour que tous puissent ensemble retrouver les libertés publiques, et que refuser le vaccin est faire preuve d’égoïsme ?
Non, ce
n’est pas de l’égoïsme. Si vous vous faites vacciner, vous ne trouverez
qu’une liberté apparente, parce que ce soi-disant passe sanitaire vous
transforme en esclave. Avec ce passe, votre corps appartiendra d’une
certaine manière à l’État et non plus à vous-même. Avec ces codes et
tout le reste, vous perdez votre liberté. Comment peut-on appeler cela
de l’égoïsme alors qu’il n’est pas prouvé que le vaccin protège de la
contamination du virus, et qu’il n’est pas prouvé que lorsque vous avez
reçu le vaccin vous ne pourrez pas développer ou transmettre le COVID ?
Nous préservons plus de libertés lorsque nous ne le recevons pas.
Ce QR code est-il une tentative d’imposer la marque de la bête dont parle l’Apocalypse, ou une sorte de préfiguration de celle-ci, dans la mesure où les non-vaccinés risquent de se retrouver victimes d’une sorte de confinement qui privera un grand nombre de la possibilité de gagner leur vie ou de poursuivre leurs études ?
On peut dire que c’est
peut-être déjà une sorte de préfiguration de la marque de la Bête.
Peut-être ne dirais-je pas moi-même, directement, que c’est déjà la
marque de la Bête, je n’ai pas encore tous les éléments pour le dire.
Mais au moins peut-on dire que c’est une sorte de préfiguration parce
que l’Apocalypse indique que celui qui n’a pas la marque sur sa main,
sur son corps, ne pourra ni acheter ni vendre. Cela se rapproche
beaucoup de la situation où les personnes qui ne sont pas marquées dans
leur corps par le vaccin – et c’est une marque – ne peuvent pas aller
dans certains magasins ou supermarchés : elles ne peuvent pas y entrer,
elles ne peuvent pas y acheter ou vendre, et cela est littéralement déjà
mis en œuvre.
« Déjà une sorte de préfiguration de la marque de la Bête »
Je pense que nous devons être prêts à nous trouver exclus. Peut-être
peut-on établir des systèmes alternatifs : par exemple, ceux qui sont
contre la vaccination peuvent peut-être faire une nouvelle filière
d’échanges, l’échange privé de produits de manière plus modeste, avec
des petites boutiques qui ne sont pas soumises au passe, ou en plein
air, ou par le biais de filières privées d’échange de produits. Je pense
qu’il est possible d’établir cela. En France, il y a de grandes
protestations contre la vaccination forcée : je pense que ces
protestations pourraient conduire à de nouveaux systèmes mutuels d’achat
et de vente de produits dont les gens ont besoin, car beaucoup de monde
y participe. J’espère que de tels systèmes de vente de produits
pourront être créés dans d’autres lieux, dans d’autres pays.
Nous devons trouver des solutions de rechange, c’est très important y
compris pour l’achat et la vente de produits. Lorsque nous sommes exclus
des transports publics, comme les trains, les cars, etc., nous pouvons
créer un système pour voyager avec des voitures privées. Nous devons dès
maintenant chercher toutes les possibilités pratiques pour éviter cette
nouvelle dictature forcée sur notre corps et sur notre liberté. Si
nous ne le faisons pas, il y aura un totalitarisme qui sera complet, et
ce sera la fin de toute société humaine.
J’en appelle même aux
non-croyants, à toutes les personnes de bonne volonté : commencez déjà à
élaborer des systèmes alternatifs, dans les transports, pour l’achat et
la vente de produits, peut-être aussi pour étudier, en créant des
centres d’études privés. Nous devons les développer au moins
théoriquement et ensuite pratiquement, avec toutes ces bonnes personnes
qui manifestent : il faut préparer un système de survie. Nous devons
créer une alliance mondiale de protestation et solutions alternatives ;
si nous ne le faisons pas, nous aurons un système totalitaire complet.
Et cela, nous devons l’éviter.
Un code par lequel le gouvernement prend complètement possession de votre corps
Le code contiendra toutes vos informations privées sur votre santé, qui
sont déjà sous le contrôle de l’État. Ce code est lié, si j’ai bien
compris, au vaccin. La vaccination contient au moins quelques
« empreintes », même si elles sont très éloignées, de l’horrible
assassinat d’enfants qui est déjà en soi un acte satanique.
L’utilisation de leur corps, de leurs tissus, est aussi en soi satanique
car elle est une révolte contre Dieu, Celui qui donne la vie. Alors,
les vaccins contaminés par l’avortement portent des empreintes
sataniques, même si elles sont lointaines, de la Bête. Le vaccin, avec
son numéro de code correspondant, est donc une préfiguration du signe de
la Bête. Je ne dis pas que c’est le signe direct de la Bête, pour être
clair, mais il pourrait être déjà en partie une préfiguration de ce
signe et donc nous devons éviter cela aussi. En outre ce code est
immoral d’une certaine manière car, je le répète, par lui le
gouvernement prend complètement possession de votre corps.
Sans encourager personne à entre dans l’illégalité, considérez-vous que cette loi oblige moralement ?
L’obligation vaccinale de facto
est un abus de pouvoir de la part du gouvernement, ce qui est en soi
immoral. Dieu a ordonné la structure de la société, ce que le
gouvernement n’a pas le pouvoir de faire. La loi intrinsèquement
mauvaise de la vaccination forcée, qui est d’une manière ou d’une autre
liée à l’avortement et à l’industrie des fœtus, est immorale. Parce
qu’il s’agit d’un acte forcé, je pense que résister à cette loi peut
être considéré comme un acte d’auto-défense.
Quel serait votre conseil spirituel pour les catholiques qui sont inquiets ? J’en vois beaucoup qui ont très peur, désormais, de la situation qui se dessine. Que leur diriez-vous de faire ?
D’abord, je leur
donnerais la parole de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’Évangile. Il
dit : ne craignez pas ceux qui tuent votre corps, mais craignez ceux qui
perdent votre âme, ou lui nuisent. Nous ne devons pas craindre le
gouvernement, nous devons donner la primauté à notre âme, à notre vie
spirituelle, à la vie de prière, avec les sacrements, et donc nous
devons être profondément enracinés dans notre prière quotidienne. Nous
devons être enracinés dans notre foi, dans notre conviction que notre
vie est en définitive entre les mains de Dieu et non entre les mains du
gouvernement, même dans une dictature, même dans un système
totalitaire ! Notre vie est en définitive entre les mains de Dieu qui
est notre Père céleste. Il est notre Père y compris au cours de
certaines périodes de l’histoire, Il l’est quand nous sommes dans la
détresse, persécutés et humiliés comme dans le cas de cette vaccination
forcée. C’est un temps relativement court, donc nous devons regarder
plus haut et plus loin, car Dieu ne permet cela, finalement, que pour le
bien de notre âme. Saint Paul dit que tout contribuera au plus grand
profit de ceux qui aiment Dieu, toute chose contribuera au profit d’un
plus grand bien pour ceux qui aiment Dieu. Si nous sommes enracinés dans
notre foi, dans la confiance en la Providence de notre Père céleste,
sachant que notre vie est entre ses mains, cela devrait nous donner
confiance. Nous savons que la dictature sanitaire actuelle du COVID, ce
totalitarisme, sera de courte durée, relativement courte car ce n’est
pas l’éternité ! L’histoire a toujours montré que les dictatures ne
duraient pas si longtemps, et Dieu montrera même à ces nouveaux
« dictateurs sanitaires » que leur pouvoir est limité. Nous devons
croire que Dieu interviendra dans l’histoire.
« Un appel de Dieu pour approfondir notre vie de prière »
Nous devons également nous focaliser sur le fait qu’il s’agit peut-être
d’un appel de Dieu pour que nous approfondissions notre vie de prière :
nous devons approfondir notre vie sacramentelle avec des confessions
plus régulières, des communions plus régulières, et des prières.
Peut-être devrions-nous être plus unis avec tous ceux qui s’opposent à
cette dictature, pour faire une chaîne. Peut-être que ces temps
difficiles sont une occasion de confesser Dieu, de lui être fidèle. Mais
Dieu est si bon, qu’Il donne toujours les grâces nécessaires et Il nous
récompense dans les moments difficiles, et nous donne ses consolations.
C’est mon conseil et mon avis.
On a l’impression de se trouver confronté à une volonté de s’emparer du corps humain, une volonté transhumaniste qui se met en place et même se réalise. Est-il concevable que Dieu permette que l’humanité – sans le vouloir pour la plupart – tombe dans quelque chose d’aussi contraire ce qu’Il veut pour l’homme ?
Je ne le pense pas, car Dieu se réserve les
pouvoirs divins de création et il n’y aura donc pas d’être humain
substantiellement nouveau comme le voudraient les transhumanistes. Ils
ne réussiront pas, Dieu ne le permettra pas. Il est le Seigneur, nous
devons le croire. Ils produiront peut-être certaines choses mais ce ne
sera jamais un être humain, jamais, parce que c’est Dieu qui crée l’âme,
qui est la partie essentielle de l’être humain. Je le répète : je ne
crois pas que Dieu permettra cela. Il a les pouvoirs du Créateur, et ils
lui sont réservés. S’ils continuent à faire ces choses horribles qui
blasphèment Dieu, la fin des temps aura lieu, comme nous le lisons dans
l’Apocalypse, et aussi le Jugement dernier. Et pour nous, Jésus a dit :
Quand ce temps viendra, relevez la tête car votre salut est proche,
relevez la tête avec confiance, votre salut est proche ! Encore une
fois, nous devons prendre cette situation comme une occasion
d’approfondir notre foi, notre prière, et pour être plus enracinés dans
la vision de la vie éternelle, pour être plus orientés surnaturellement
vers notre vie éternelle. Car nous vivons ici dans une vallée de larmes,
comme nous le chantons dans le Salve Regina : hac lacrimarum valle.
Telle est notre situation, mais nous avons aussi la joie profonde
d’avoir une Mère. Elle ne nous abandonne jamais, et elle est toujours
proche de nous. C’est mon conseil : elle ne nous abandonnera jamais,
elle est la Toute-Puissante de l’intercession pour nous. Elle prendra
soin de nous ; toujours, nous devons nous réfugier sous son manteau,
surtout en ces temps, et nous devons prier : Sub tuum praesidium confugimus, Sancta Dei Genitrix. Nous fuirons sous sa protection.
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Extrait :
La revue des Jésuites des Etats-Unis, America Magazine, vient [...] de publier un article qualifiant le refus du « vaccin » anti-COVID du « pire des péchés d’omission » pour les catholiques d’aujourd’hui. Et même des catholiques en vue dans le mouvement traditionnel en viennent à tenir cette sorte de propos, accusant de « libéralisme » et d’« individualisme » ceux qui invoquent les libertés individuelles pour dire leur refus du « vaccin ».
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