samedi 18 septembre 2021

Supprimons le GIEC, bureaucratie climatique - Le Zoom - Benoît Rittaud - TVL

Normalien, mathématicien, maître de conférences à Paris XIII, Benoît Rittaud a défrayé la chronique en publiant, en 2010, "Le mythe climatique". 

Dénonçant l'émergence d'une climatomancie, Benoît Rittaud se définit comme un climato-réaliste et considère que le GIEC a fait son temps avec ses "bandes-annonces hollywoodienne". Poursuivant, sous les critiques violentes, son étude de la manière dont la science contribue à forger nos représentations collectives, Benoît Rittaud vient de publier "Géocratia". 

Des salons de l'Elysée aux cabanes zadistes, entre histoires individuelles et diplomatie internationale, "Géocratia" ouvre la porte sur un monde angoissant dans lequel, convaincus de l'urgence de leur cause, certains sont prêts à tout pour faire taire la science et ses défenseurs. Ce monde sera-t-il bientôt le nôtre ? 

 

Sources : https://www.youtube.com/watch?v=gi35SuBmKJQ&t=20s

et  https://www.infovf.com/video/supprimons-giec-bureaucratie-climatique-zoom-benoit-rittaud-tvl--10352.html

4 commentaires:

Je a dit…

Le mythe climatique (2010)

L'apparent consensus sur la responsabilité de l'humanité dans révolution du climat est en train de s'effriter. Cet ouvrage présente un point de vue sceptique sur la thèse "carbocentriste" selon laquelle le réchauffement global récent aurait pour cause les émissions humaines de gaz carbonique. Ciblant sa critique sur quelques points-clés, il expose en termes simples et accessibles les faiblesses, notamment statistiques, de certains arguments longtemps considérés comme décisifs: reconstitution de l'histoire de la température globale, analyse des carottes glaciaires, fiabilité des modèles climatiques... Derrière ces déficiences particulières se profile une question épistémologique plus profonde, touchant à la nature même des théories carbocentristes. En liant la thèse actuelle sur le climat à d'autres épisodes de l'histoire des sciences, l'auteur avance que nous avons affaire ici à un nouveau cas de "science pathologique". Il attire enfin l'attention, toujours du point de vue scientifique, sur le pernicieux glissement observé aujourd'hui dans certains discours qui tentent de faire passer notre planète du statut d'objet à celui de sujet. L'importance des enjeux politiques, économiques et sociaux du débat sur le climat demande que l'on accorde une attention particulière à ces analyses.

Je a dit…

Geocratia (2021)

La présentation de l’auteur :

Il s’agit d’un roman, non d’un cours de climato-réalisme habillé de personnages. Les compliments que j’aimerais entendre feraient la comparaison avec le fameux État d’urgence de Michael Crichton (unique thriller climato-réaliste déjà publié) et, dans un autre registre, Soumission de Michel Houellebecq, pour son côté séisme politique dans un futur proche.

La présentation de l’éditeur :

Dans le secret de son laboratoire de recherche, l’équipe du professeur Nalliens met au jour un phénomène stupéfiant qui va bouleverser les certitudes actuelles sur l’évolution du climat. Au même moment, d’étranges enquêteurs, qui pourraient bien travailler pour un service parallèle de l’État, s’intéressent de près au « projet Geocratia » soutenu par un groupe de dangereux idéologues.
Des salons de l’Élysée aux cabanes zadistes, entre histoires individuelles et diplomatie internationale, Geocratia ouvre la porte sur un monde angoissant dans lequel, convaincus de l’urgence de leur cause, certains sont prêts à tout pour faire taire la science et ses défenseurs. Ce monde sera-t-il bientôt le nôtre ?

Mathématicien et essayiste, Benoît Rittaud s’intéresse depuis de nombreuses années à la manière dont la science contribue à forger nos représentations collectives (La Peur exponentielle, PUF, 2015). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de fiction remarqués, dont L’Assassin des échecs (Le Pommier, 2004) et Voyage au pays des nombres (Le Pommier, 2007).

Je a dit…

« En sciences, le messager n’a pas d’importance (contrairement à la politique) ; seul le message compte. »

Je a dit…

A 9mn50, Benoît Rittaud cite les statuts du GIEC : « Etudier le rôle de l’homme dans l’évolution du climat et évaluer les risques. »
Il développe ensuite : « Implicitement, c’est demander au GIEC de valider l’hypothèse que l’homme a un rôle majeur sur l’évolution du climat et que c’est un rôle négatif. C’est inscrit dans ses statuts. »

A 13mn, il explique que « le GIEC ne fait pas de science. Il collecte des articles. […] Il y a un biais de sélection dans les publications qui sont mises en avant mais le problème est surtout que le rapport doit être approuvé ligne à ligne par les gouvernements. Ce n’est pas très scientifique. »

« Il y a ensuite un résumé pour décideurs et c’est surtout là qu’il y a les exagérations. Les scientifiques ont moins la main sur cette partie du rapport. [Note : Il y a des rapports tous les 6 ou 7 ans] C’est là qu’on trouve les hypothèses les plus catastrophistes comme « En 2300 la mer monterait de 15 mètres ». »