mardi 2 mars 2021

La fin de la pandémie est en vue et même sans vaccination

 


Alors que les avertissements concernant les mutations du virus et la "troisième vague" deviennent publics en Allemagne, l'OMS parle d'une tendance inverse depuis des semaines. Certains parlent déjà de mettre fin à la situation exceptionnelle dans le courant de cette année - sans aucune vaccination.
 
Alors que les avertissements concernant les nouvelles mutations de virus et une "troisième vague" supposée encore plus dangereuse sont de plus en plus souvent publiés en Allemagne ces jours-ci, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment adopté une perspective quelque peu différente. Selon les responsables de l'OMS, la situation de la Corona, qu'ils ont eux-mêmes déclarée pandémie mondiale, avait déjà atteint son point culminant au cours de la deuxième semaine de janvier.
Depuis lors, non seulement le nombre de personnes testées positives par jour, mais aussi le nombre de personnes qui sont mortes de ou avec Corona ont pratiquement diminué de moitié en un mois, comme l'a rapporté entre autres la chaîne de télévision n-tv. Cette tendance s'observe dans toutes les régions du monde, à l'exception de la Méditerranée orientale. Néanmoins, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a mis en garde contre un relâchement trop rapide dans la lutte contre le virus :
"Nous devons maintenant soutenir la tendance positive. Le feu n'est pas encore éteint, et si nous ne continuons pas à le combattre, il reviendra en flammes".
 
En revanche, le directeur général de l'OMS pour l'Europe, le Belge Hans Henri Kluge, s'est montré plus optimiste. S'exprimant à la télévision publique danoise, il s'est dit confiant que Corona serait surmontée en quelques mois seulement. Les mutations qui se produisent sont "normales" et n'entraînent pas la perte de contrôle du virus. Par exemple, les "taux d'infection" dans les pays où l'incidence des mutations est élevée ont baissé tout aussi fortement qu'ailleurs. Les pires scénarios, a-t-il dit, sont terminés. Kluge a développé :

"Il y aura toujours un virus, mais je ne pense pas que des restrictions seront nécessaires. C'est une déclaration optimiste".

En attendant, l'OMS ne fournit pas d'explication claire quant à ce qui pourrait expliquer la baisse de "l'incidence de l'infection". Toutefois, on ne peut pas lui reprocher d'avoir été vacciné, car seule une fraction de la population mondiale l'a été jusqu'à présent. Au lieu de cela, trois raisons possibles sont données pour expliquer l'évolution observée.
 
Premièrement, les mesures de précaution et d'hygiène appliquées dans de nombreux pays ont un effet. 
 
Deuxièmement, il y a de plus en plus de régions où l'immunisation de la population est avancée (comme aux États-Unis, en Suède et au Brésil), car une grande partie de la population a déjà été infectée une fois et ralentit ainsi la propagation. 
 
Troisièmement, le développement de mutations signifie que les mutants de virus peuvent devenir non seulement plus dangereux, mais aussi plus inoffensifs.
 
L'épidémiologiste Klaus Stöhr, qui a dirigé le programme mondial de l'OMS sur la grippe et y a également été coordinateur de la recherche sur le SRAS, a fait état il y a quelques semaines de l'expérience historique d'un déclin soudain de la propagation des virus lors des pandémies de grippe, comme l'a rapporté n-tv. Celles-ci s'étaient terminées relativement rapidement peu de temps après une "troisième vague". Ainsi, les mutations sont généralement le début de la fin d'une pandémie. Plusieurs autres médecins semblent également partager cette évaluation. Par exemple, le virologiste Friedemann Weber de l'université de Giessen a déclaré à n-tv :
 
"Déjà le printemps 2021 devrait être sensiblement plus insouciant, l'été déjà presque revenu à la normale et l'automne aussi bon que la normale".
 

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