Le fait qu’Étienne Chouard soit actuellement devant la justice pour "négationnisme/révisionnisme" parce qu'il a répondu "Je n'y connais rien." à la question "Avez-vous un doute sur l'existence des chambres à gaz ?" provoque des interrogations chez moi.
J'ai entendu Vincent Reynouar lancer un défi à Etienne Chouard : un débat sur les chambres à gaz, sur le principe de la démocratie ; chacun exposant des arguments.
http://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/2020/08/m-chouard-appliquez-votre-democratie.html
Et maintenant, je découvre ce sketch ...
Source : https://www.youtube.com/watch?v=hrGfM7W2JjY
... et ce documentaire de Paul-Eric Blanrue sur Robert Faurisson :
Source : https://ia801306.us.archive.org/18/items/UnHommeFaurisson/Un%20Homme%20Faurisson.mp4
5 commentaires:
Après avoir écouté le documentaire d'1h32 "Un homme" dans lequel Pierre-Eric Blanrue donne la parole à Robert Faurisson, je dois dire qu'à la question "Avez-vous des doutes sur l'existence des chambres à gaz ?", je serais obligé de répondre ... oui.
Robert Faurisson ne nie pas qu'il y a eu la déportation ni qu'il a existé des camps de concentration où les prisonniers étaient forcés de travailler jusqu'à la mort, ni même que des fours crématoires ont été utilisés. Non. Tout ce dont il parle, ce sont les chambres à gaz. Et celles-ci n'étaient pas techniquement possibles. Il n'y a pas pas de preuves techniques et seulement des faux témoignages obtenus sous la torture.
Je vais citer trois passages très intéressants du documentaires ; minutes 5, 15 et 1h25.
5ème minute : Articles 19 et 21 du statut du tribunal de Nuremberg :
- "Le tribunal ne sera pas lié par les règles techniques relatives à l'administration des preuves."
- "Le tribunal n'exigera pas que soit rapporté la preuve des faits de notoriété publique mais les tiendra pour acquis."
Cela veut dire : nous nous dispenserons de la preuve.
15ème minute : le révisionnisme* historique
Léon Poliakov** a dit : "Des archives éventrées du Troisième Reich, on a trouvé tout ce qui était imaginable sur toutes les questions possibles et imaginables mais sur l'extermination des Juifs aucun document n'a été trouvé, n'a peut-être jamais existé.
* de voir et revoir
** Léon Poliakov (en russe : Лев Влади́мирович Поляко́в), né le 25 novembre 1910 à Saint-Pétersbourg et mort à Orsay le 8 décembre 1997, est un historien français.
Ses travaux ont notamment porté sur la Shoah et sur l'antisémitisme.
1h20-1h21 : Le mystère des 6 millions
D'où vient ce chiffre de 6 millions ?
A Nuremberg, il y avait un lieutenant-colonel SS qui a collaboré jusqu'au bout avec l'accusation américaine. Il a été très bien traité. C'est à lui que nous devons des documents signés de sa main pour l'accusation américaine qui figurent dans les 42 volumes du procès de Nuremberg. C'est Wilhelm Höttl (1915-1999)*.
Il a osé écrire qu'il avait vu son collège Adolf Eichmann (1906-1962) à Budapest en août 1944 et que là Eichmann lui aurait déclaré : "Nous avons tué quatre millions de Juifs dans les camps d'extermination et nous en avons tué deux millions sur le front de l'est."
Une seule phrase. Rien d'autre.
Dans les années 1980, Robert Faurisson va rencontrer Höttl en Autriche.
1h23-1h24 : D'emblée, Faurisson dit à Höttl : "Je ne crois pas ce que vous dites par ce qu'il y a un anachronisme dans la courte phrase que vous avez employée et l'anachronisme est le signe du faux. Vous avez parlé de "Vernichtungslager" (camp d'extermination) or ce mot n'apparaîtra que bien plus tard. Il est la traduction de l'américain "extermination camp". Les Allemands n'avaient pas de Vernichtungslager (en 1944).
Ce à quoi Höttl répond : "Je ne vois pas pourquoi vous accordez autant d'importance à ce chiffre de 6 millions. Il faut que vous sachiez deux choses :
1- Eichamnn était soul. Il aimait beaucoup le barack et je lui avais fait boire beaucoup de barack**
2- Il souffrait à mon égard d'un complexe d'infériorité ce qui l'amenait à exagérer les faits et les chiffres.
* Après guerre, Wilhelm Höttl travailla pour la CIA.
** Barack Pálinka est une eau-de-vie d'abricot typique de la Hongrie et de certaines régions d'Autriche.
1h26 : En 2003, un avocat américain du nom de Don Heddesheimer a écrit un livre intitulé "The First Holocaust - Jewish Fund Raising Campaing With Holocaust Claims During And After World War One".
Il y démontre que ce chiffre de 6 millions remonte à au moins 1900 et qu'il était comme une sorte de slogan publicitaire pour des collectes de fonds dans la presse/communauté juive de New York.
Enregistrer un commentaire