mardi 28 août 2018

Nicolas Hulot a annoncé ce mardi sa décision de quitter le gouvernement, un an après son arrivée au ministère de la Transition écologique et solidaire.


Nicolas Hulot qui a choisi d'annoncer sa démission sur l'antenne de France Inter avant d'en faire part à Emmanuel Macron et à Edouard Philippe, avec qui il a beaucoup discuté la semaine passée, de peur qu'ils le dissuadent de quitter le gouvernement. La décision, explique-t-il, a mûri cet été.


"C'est la décision la plus douloureuse" qu'a eu Nicolas Hulot à prendre, explique-t-il ce matin. Pour autant, le ministre démissionnaire ne veut pas affliger le gouvernement. "Pas une seconde" affirme-t-il, il n'a "regretté d'être entré au gouvernement". Mais peut-être n'était-il pas taillé pour cela ? Il semble le penser.

Pour écouter l'intégralité de l'entretien (40 minutes) : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-28-aout-2018

2 commentaires:

Je a dit…

Franchement, qu'espérait-il ? Il a été l'invité du "Diner de cons" pendant un an ! Y est-il allé pour s'offrir une retraite à l'âge de 62 ans ? Ce gouvernement est dirigé par le représentant du lobby le plus puissant, le plus marchand de tous : l'employé de banque Emmanuel Macron !

Au moins son émotion semble sincère et son état psychologique proche de la dépression.

Je regrette toutefois l'incohérence de son discours : d'une part une critique lucide du modèle marchand cause du désastre écologique et, d'autre part, l'expression de son admiration pour Emmanuel Macron et Edouard Philippe (les exécutants du modèle marchand).

Je a dit…

A sa décharge, on pourra dire qu'il a tout essayé, même cette impasse qui consistait à entrer au gouvernement pour faire changer d'avis un président de sensibilité "libérale" (comprendre d'obédience "totalitarisme marchand").

Nicolas Hulot a cependant raison sur le fait qu'il faudrait une réaction collective puissante, massive. Les gouvernements élus sont tous corrompus, marionnettisés par les lobbies. C'est systémique : l'élection (où l'on peut aider financièrement les candidats) implique la corruption.