La capitalisme, c'est-à-dire la "propriété privée lucrative" (selon la
terminologie de Bernard Friot) conduit à une accumulation des richesses
dans les mains d'un nombre réduit d'individus.
C'est moralement
discutable mais c'est surtout néfaste pour l'économie au sens de la
circulation des biens et services.
Les très très riches (par exemple les
85 individus les plus riches du monde) ne pourront jamais consommer
autant que les 3,5 milliards d'individus les plus pauvres qui (en
totalité) ont à peine autant de monnaie que ces quelques dizaines de
multimilliardaires.
Certains parlent de la nécessité d'avoir une haute bourgeoisie capable d'investir localement/nationalement ... mais les masses
financières ne servent presque plus au fonctionnement de l'économie
réelle. Les marchés des produits dérivés, les marchés financiers (achats
/ ventes de devises) accaparent presque tout.
Pourquoi s'embarrasser de
ces parasites sociaux que sont les super-riches ? C'est une aberration
historique !
Si les travailleurs étaient les propriétaires des outils de
production qu'ils utilisent, leurs revenus ne seraient pas partagés
avec les dividendes des actionnaires, leur pouvoir d'achat serait
considérablement augmenté et les carnets de commandes des entreprises
d'autant. Les besoins en investissement ne seraient plus mendiés aux
banques mais comblés par les revenus de l'entreprise elle-même !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire