mardi 8 décembre 2020

Vaccination et Nuremberg

Le code de Nuremberg a été élaboré au cours du procès des médecins nazis à Nuremberg afin que les horreurs commises par les Nazis sur le corps humain ne se reproduisent plus. J’en déduis logiquement que toute décision, politique ou autre, qui contrevient au code de Nuremberg est d’essence nazie.

Le code de Nuremberg

Le code de Nuremberg est un extrait du jugement pénal rendu les 19-20 août 1947 par le Tribunal militaire américain (agissant dans le cadre de dispositions internationales) dans le «procès des médecins». Il s’agit de la liste des dix critères utilisés par le Tribunal pour apprécier le caractère licite ou illicite des expérimentations humaines reprochées aux vingt-trois accusés, –des médecins, pour la plupart. En voici l’intégralité :

  1. Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée. Ce dernier point demande que, avant d’accepter une décision positive par le sujet d’expérience, il lui soit fait connaître : la nature, la durée, et le but de l’expérience ; les méthodes et moyens par lesquels elle sera conduite ; tous les désagréments et risques qui peuvent être raisonnablement envisagés ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l’expérience. L’obligation et la responsabilité d’apprécier la qualité du consentement incombent à chaque personne qui prend l’initiative de, dirige ou travaille à l’expérience. Il s’agit d’une obligation et d’une responsabilité personnelles qui ne peuvent pas être déléguées impunément ;
  2. L’expérience doit être telle qu’elle produise des résultats avantageux pour le bien de la société, impossibles à obtenir par d’autres méthodes ou moyens d’étude, et pas aléatoires ou superflus par nature ;
  3. L’expérience doit être construite et fondée de façon telle sur les résultats de l’expérimentation animale et de la connaissance de l’histoire naturelle de la maladie ou autre problème à l’étude, que les résultats attendus justifient la réalisation de l’expérience
  4. L’expérience doit être conduite de façon telle que soient évitées toute souffrance et toute atteinte, physiques et mentales, non nécessaires ;
  5. Aucune expérience ne doit être conduite lorsqu’il y a une raison a priori de croire que la mort ou des blessures invalidantes surviendront ; sauf, peut-être, dans ces expériences où les médecins expérimentateurs servent aussi de sujets ;
  6. Le niveau des risques devant être pris ne doit jamais excéder celui de l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience ;
  7. Les dispositions doivent être prises et les moyens fournis pour protéger le sujet d’expérience contre les éventualités, même ténues, de blessure, infirmité ou décès ;
  8. Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes scientifiquement qualifiées. Le plus haut degré de compétence professionnelle doit être exigé tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent ;
  9. Dans le déroulement de l’expérience, le sujet humain doit être libre de mettre un terme à l’expérience s’il a atteint l’état physique ou mental dans lequel la continuation de l’expérience lui semble impossible ;
  10. Dans le déroulement de l’expérience, le scientifique qui en a la charge doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a été conduit à croire — dans l’exercice de la bonne foi, de la compétence du plus haut niveau et du jugement prudent qui sont requis de lui — qu’une continuation de l’expérience pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet d’expérience.

Le lobby pharmaceutique

En premier lieu, je voudrais donner la traduction française du mot lobby : corruption !

En Afrique

Depuis de nombreuses années, certains médias relatent la façon dont les firmes pharmaceutiques pratiquent leurs essais sur les Africains, en particulier les jeunes, en contravention totale du code de Nuremberg. Cet article du Monde diplomatique intitulé « L’Afrique, cobaye de Big Pharma » débute ainsi : « Attirés par la faiblesse des coûts et des contrôles, les laboratoires pharmaceutiques testent leurs produits en Afrique, au mépris de la sécurité des patients. Face à la multiplication des accidents, certains essais ont dû être interrompus. Ces dérives révèlent comment les industriels du médicament utilisent les populations du Sud pour résoudre les problèmes sanitaires du Nord. »

À cet égard, je conseille aussi la lecture du livre de John Le Carré adapté au cinéma « A constant gardener » ou « La constance du jardinier ». Il s’agit certes d’une fiction, mais on sait ce que la fiction doit à la réalité chez John Le Carré.

Partout ailleurs

Mais il n’y a pas que l’Afrique qui soit victime de la puissance de corruption des firmes de la pharmacie. En témoigne cet article du Monde qui relate un documentaire de la chaîne Arte sur les scandales qui émanent de cette industrie. Par exemple, dans l’affaire de la Dépakine : plus de 14 000 femmes enceintes ont été exposées, causant des malformations à plus de 4 000 enfants.

Ces quelques exemples montrent clairement que l’action des firmes de la pharmacie contrevient au code de Nuremberg, dans ses articles 1 et 5 en particulier. L’action de ces firmes, à travers leurs réseaux de corruption, est donc d’essence nazie.

Une vaccination obligatoire ?

Les médias, chiens de garde, nous préparent à l’annonce d’une vaccination obligatoire contre le coronavirus actuel Covid-19. Si cela s’avérait, cela contreviendrait directement à l’article 1 du code de Nuremberg. À l’heure actuelle, notre Jupiler national semble faire marche arrière. Peut-être l’exemple du Danemark lui a-t-il fait réfléchir. En effet, les manifestations de masse du peuple danois a fait reculer le gouvernement sur cette question.

En outre, on apprend qu’en Grande Bretagne le premier ministre Boris Johnson annonce qu’il se dévoue pour ne pas être vacciné avant une personne plus nécessiteuse que lui comme le narre cet article du Figaro. En France, Jupiler annonce que les gouvernement n’est pas prioritaire pour la vaccination. Ces gens-là seraient-ils de grands seigneurs ou tout simplement les vaccins proposés ne seraient-ils pas fiables du tout au point de contrevenir aux articles 2 et 3 du code de Nuremberg.

Tout cela fleure bon l’esprit de Nuremberg, mais du côté des accusés.

J’ajoute, pour clore le thème de la vaccination, que les infirmiers se voient proposer des primes de 500 € par jour pour vacciner.

Conclusion

Une fois de plus, cet épisode nous montre la dérive totalitaire qui ne cesse de s’accélérer dans notre pays, et plus généralement dans les « démocraties » européennes. La note d’espoir que l’on peut tout de même relever, c’est que cette crise aura décillé la majeure partie de nos compatriotes, pour reprendre une expression de Guillaume Bigot dans le Figarovox. Nous nous approchons doucement mais sûrement des conditions stœchiométriques pour qu’un changement profond de notre société se produise.

Régis Chamagne

Sourcehttps://www.regischamagne.fr/vaccination-et-nuremberg/

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