Les négociations entre le gouvernement et les Gilets jaunes seront-elles une réussite ?
Avant d'envisager un succès ou un échec, il faudrait déjà réfléchir à la faisabilité des négociations.
Mettons-nous un instant dans la tête de personnes comme Emmanuel Macron et tous les oligarques qui nous gouvernent depuis deux siècles.
Pour eux, nous ne sommes que du bétail, des machines organiques. Certains d'entre nous, par la promesse de miettes un peu plus grosses que les autres, jouent le rôle de chiens de garde, de chiens de berger, mais ce sont quand même des animaux aux yeux de leurs maîtres.
Imaginez-vous dans la tête d'un Macron qui se croit humain et qui voit la foule comme du vulgaire bétail. Est-ce qu'un humain négocie avec une vache qu'il va traire ou abattre ? Non, bien sûr. Il lâche ses chiens, au besoin, mais il ne négocie pas. C'est inconcevable.
Alors, après avoir fait gazer et bastonner les Gilets jaunes par leurs chiens CRS, pour calmer le troupeau, nul doute que les oligarques envisagent maintenant d'en tuer quelques-uns pour apeurer ce même troupeau.
Attention : Macron est entouré de commanditaires d'assassins et de truands professionnels (Attali, Castaner ou Benalla selon la génération) et ces gens-là ne sont pas à un "accident de la route" près ou à un "attentat terroriste" près pour faire taire les dissidents ou manipuler les foules inquiètes, prêtes à accepter des mesures dites "sécuritaires" qui sont en fait des suppressions de libertés.
Alors, après avoir prédit la violence de samedi 24 novembre 2018 (hélas), je prédis une tuerie samedi 1er décembre (j'espère me tromper cette fois).
Mais pas de négociations. Faut pas rêver !
Ce sera un rapport de force dans la durée.
Les grévistes anglais avaient perdu contre Thatcher dans les années 1980.
Par contre, en Islande, la "Révolution des casseroles" est venue à bout du gouvernement et des banquiers (ce qui est encore mieux !) après des mois de tapages hebdomadaires en 2008.
On peut gagner !
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