"Un pays-peuple-État souverain ne s'endette pas : il crée la monnaie
qui lui est nécessaire, et détruit l'éventuel excédent monétaire à
travers l'impôt, dont la fonction n'est plus de financer la
collectivité, encore moins d'assumer le "service de la dette".
L'obligation de rendre la monnaie créditée et le loyer de la monnaie perdent tout sens.
Ce mécanisme a un nom : le chartalisme.
Ce n'est pas une fantaisie : autour de ce type de pensée, il y a eu prix Nobel.
Ce mécanisme n'est bien sûr pas en vigueur, et l'oligarchie n'en voudrait pas, puisqu'elle a institué son contraire :
- elle a préféré accorder aux banques commerciales le monopole du crédit ex nihilo ;
- elle a préféré autoriser un système dément qui permet au créditeur
privé de s'empiffrer, lui donne le pouvoir de choisir qui peut lancer un
projet ou commercer ;
Souvenons nous de Fillon pleurnichant "les
caisses sont vides", feignant d'ignorer la racine du mal
- elle a
préféré favoriser un système qui tôt ou tard met les États à genoux, les
oblige à brader le bien commun, les condamne à une austérité qui
équivaut à la fin de l'espoir, de la justice, de la fraternité
institutionnelle.
Il s'agit d'une trahison, et d'un crime en bande organisée.
Pire encore, le gouvernement actuel n'est en aucun cas rendu impuissant
par l'infamie de ses prédécesseurs : il s'y sent comme poisson dans
l'eau, et semble prendre plaisir à enfoncer ce qui surnage.
Il
serait difficile, oups, je voulais dire "impossible" aux gilets jaunes
ou à tout autre mouvement contestataire d'exiger des actuels traîtres
faîtiers qu'ils revoient le système monétaire en vigueur.
Il faudra donc plus qu'une négociation, beaucoup plus, tôt ou tard. "
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