Retrouvez le premier débat de l'université d'automne 2018 de l'UPR,
autour de la question :
La France va-t-elle disparaître ?
Pour y répondre :
- François Asselineau
(HEC, ENA, inspecteur général des finances, président-fondateur de
l’UPR, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2017).
- Emmanuel Todd
(démographe, historien, essayiste, prospectiviste, anthropologue, auteur
de nombreux essais à succès, engagé politiquement, ancien chercheur à
l’INED).
- Aurélien Enthoven,
(adhérent et militant UPR, et YouTubeur à succès)
qui sera quant à lui, chargé
d'animer et de modérer ce débat.
Source : https://www.youtube.com/watch?v=nr_xbTXYNqY
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7 commentaires:
Le programme de l'U.P.R. consiste à rassembler les Français de tous bords autour de trois actions :
- sortir de l'euro
- sortir de l'Union Européenne
- sortir de l'OTAN.
François Asselineau l'explique une nouvelle fois; tout en rappelant que c'est un projet imaginé par les dictateurs fascistes européens des années 1930 puis mis en place par les États-Unis d'Amérique.
Il cite même le numéro de la carte de membre au parti nazi de Walter Hallstein qui fut le premier président de la Commission Européenne dans les années 1950 après avoir été récupéré par les soldats américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Emmanuel Todd confirme les propos de François Asselineau et affirme à son tour qu'il s'agit d'une guerre (comme François Mitterrand l'avait d'ailleurs confié dans son livre testament).
Emmanuel Todd est donc complètement favorable à :
- la sortie de l'euro (une État qui ne frappe pas sa monnaie n'est pas un État)
- et à la sortie de l'Union Européenne.
Néanmoins, "parce que c'est une guerre", il dit qu'il ne faut pas sortir de l'OTAN. Il pense en effet que le rival le plus dangereux, c'est l'Allemagne; parce que c'est l'Allemagne qui domine la France et donc le reste de l'Union Européenne.
Selon moi, la divergence entre ces deux brillants esprits vient simplement du recul apporté à la situation.
Au niveau continental, il s'agit en effet d'une domination de l'Allemagne sur la France.
Mais au niveau mondial, comme il y a une domination des États-Unis d'Amérique sur l'Allemagne (y compris par une occupation militaire du pays : au moins 25 bases ; cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_bases_militaires_des_%C3%89tats-Unis_dans_le_monde#_Allemagne ), par rapport "suzerain-vassal", la France est aussi dominée par les États-Unis.
Je ne pense donc pas que les États-Unis vont protéger la France contre la domination allemande mais bien que les États-Unis vont continuer à dominer la France via l'Allemagne.
Emmanuel Todd explique la diversité des idéologies d'après les structures familiales, à la base des sociétés :
- en Angleterre paysanne du XVIIème siècle, une famille nucléaire (papa, maman et les enfants). A la puberté, les enfants quitte le foyer. Liberté individuelle.
- En France, principalement dans le bassin parisien, même liberté assortie d'une division frénétique des héritages. Liberté, égalité.
- En Allemagne et au Japon, c'est la famille souche : grosse différence avec un héritier unique (généralement l'aîné des garçons). Autorité et inégalité.
- En Russie, famille communautaire avec tous les fils qui restent auprès de leur père, auxquelles se joignent les épouses et les petits-enfants. Communauté et autorité. Cela débouchera sur le communisme tel qu'on l'a connu en URSS.
Emmanuel Todd argumente qu'étant donné la proximité anthropologique (culture de la liberté) entre la France et les pays anglo-saxons (Royaume-Uni et États-Unis d'Amérique) par opposition à l'Allemagne et au Japon (autoritarisme et inégalité), la France devrait conserver des liens privilégiés avec ces pays libéraux.
Ce à quoi François Asselineau rétorque que, tout en étant favorable à des liens diplomatiques avec ces pays (mais pas forcément en restant dans l'OTAN), il souhaite un rapprochement avec les puissances émergentes que sont les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
Le numéro de la carte de membre du parti nazi, appartenant à Walter Hallstein est : 310212
Hallstein, Walter 17. 11. 1901, Mainz, ord. Prof. NSLB / 310212, v. Juli 34. 144) Hammersen, Walter o5.o7.19o5 & SS/Nr.28.834.
La Nationalsozialistischer Lehrerbund, NSLB (« Ligue nationale-socialiste des enseignants »), créé le 21 avril 1929 est dissout en 1943. Son siège se trouve à Bayreuth.
Le fondateur et premier Reichswalter de l'organisation est Hans Schemm. Son organe de presse est le Nationalsozialistische Lehrerzeitung.
Cette organisation se considère comme « l'effort commun de toutes les personnes qui se considèrent comme enseignants ou veulent être considérées comme éducateurs, indépendamment de l'origine ou de la formation et du type de l'établissement d'enseignement ». Son objectif est de placer la vision nationale-socialiste du monde au fondement de toute éducation et en particulier de la scolarité. Pour ce faire, elle cherche à avoir un effet sur le point de vue politique des éducateurs, en insistant sur la poursuite du développement de leur esprit en accord avec les valeurs Nationales-socialistes. Les excursions en montagne organisées dans des endroits appelés Reichsaustauschlager (« camps d'échange du Reich ») sont perçues comme aidant ce but.
Après la prise du pouvoir par les Nazis en 1933, le parti nazi valide le NSLB comme la seule organisation d'enseignants du Troisième Reich (l'adhésion n'est pas obligatoire). En juillet 1935 le NSLB fusionne avec l'organisation existante de conférenciers pour former le Nationalsozialistischer Deutscher Dozentenbund (NSDDB).
C'est à la 47ème minute de la vidéo que François Asselineau sort le numéro de la carte de Nazi d'un fondateur de l'Union Européenne (Walter Hallstein): 310.212
Asselineau avait été traité de complotiste pour cela, en 2017, durant la campagne électorale.
Mais un livre (rédigé par un universitaire allemand) est sorti cette année 2018 avec la photo de cette carte. Walter Hallstein était responsable du projet "Nouvelle Europe" ("Das Neue Europa") de Hitler. Il a rédigé le traité de Rome (qui en est l'application soutenue par les États-Unis d'Amérique) et l'a signé.
Il a été le premier président de la commission européenne
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