La tendance actuelle est à la délocalisation des usines vers les pays du
tiers monde. Là-bas, des travailleurs pauvres fabriquent à faible coût
des produits vendus très chers aux consommateurs des pays riches.
Le problème c'est qu'à force de délocalisations, les consommateurs des
pays riches n'auront plus d'emploi et perdront donc considérablement de
leur pouvoir d'achat. Ainsi, les produits vendus chers ou même bon
marché (mais le coût du transport le permettra-t-il avec la raréfaction du pétrole ?) ne se vendront plus !
On arrêtera la fabrication dans les pays pauvres et les travailleurs
pauvres, de toute façon incapables d'acheter les produits de leur propre
travail, perdront aussi leurs emplois.
Au bilan, les quelques producteurs qui auront su se retirer à temps
(avant la faillite mondiale) seront devenus extrêmement riches et
l'énorme majorité, pour ne pas dire la quasi-totalité des
ex-travailleurs (peut-être remplacés par des machines), sera devenue extrêmement pauvre.
Les pays ayant cédé la gouvernance aux multinationales (de véritables
corporations possédant des monopoles ou des alliances pour fixer les
prix et se jouer de la sacro-sainte concurrence libre et non-faussée), il n'y aura eu personne pour empêcher ou limiter l'effondrement économique mondial.
Sauf si quelques penseurs visionnaires trouvent une solution globale pour sauver le système (l'économie de marché) et éviter la concentration des richesses du monde dans les mains d'une poignée de propriétaires de multinationales.
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