UNIVERSITÉ AUTOMNE 2012 du M'PEP
Discussion avec Magali Pernin (blog Contre la Cour)
et Etienne Chouard sur la Loi du 3 janvier 1973.
Source : https://youtu.be/WXj9L13skJo
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L'intitulé "Juste mon opinion" s'applique à la politique, la philosophie, la religion, l'esthétisme, l'humour ... Mais "ça m'intéresse" aurait tout à fait convenu comme titre pour ce blog étant donné les nombreux autres thèmes abordés et les articles encyclopédiques : sur l'histoire, les sciences, etc, sans oublier les sports. La plupart des articles sont issus de recherches sur le net et de lectures personnelles. Sources indiquées en fin d'article.
11 commentaires:
Le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) a tenu son congrès fondateur le 24 mai 2008 en Seine-Saint-Denis. Au moment de sa création, le M’PEP était composé de militants ou anciens militants de partis de gauche, d’associations, de mouvements altermondialistes ou de syndicats, ayant mené la bataille victorieuse du référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005 et qui veulent donner un débouché politique à leur engagement.
Il a tenu son premier congrès les 28, 29 et 30 janvier 2011 au cours duquel a été élu un nouveau Conseil national composé des représentants des fédérations constituées et des membres de la liste "poursuivre et renforcer le M’PEP".
Ce mouvement s'appelle désormais "Parti de l'émancipation du peuple" et se définit par le slogan suivant : "Démondialiser et sortir de l'OTAN. Reconquérir la souveraineté nationale. Ni Union européenne, ni euro, ni FN."
Voir le site : http://www.m-pep.org/-Qui-sommes-nous-
Blog "Contre la cour" = contre "l'esprit de cour" (expliqué par Dominique de Villepin). Les Français n'ont pas terminé leur Révolution.
Dominique de Villepin, né le 14 novembre 1953 à Rabat (Maroc), est un homme d'État, diplomate, écrivain et avocat français.
Considéré comme un visionnaire par les uns pour son refus d'engager en 2003 la France dans la guerre d'Irak, dénigré par ses détracteurs pour le mouvement contre le contrat première embauche (CPE) et l'affaire Clearstream, Dominique de Villepin est un diplomate de formation et un proche collaborateur de Jacques Chirac. Il est successivement ministre des Affaires étrangères entre 2002 et 2004, puis de l'Intérieur de 2004 à 2005 dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin, avant d'être nommé Premier ministre par le président le 31 mai 2005.
Durant son mandat en tant que Premier ministre, la croissance de la France est en hausse, le chômage connaît une baisse continue, l'endettement public est contenu, la charge de la dette publique est réduite. Il quitte la tête du gouvernement le 15 mai 2007 lors du début de la présidence de Nicolas Sarkozy.
Depuis, en retrait de la vie politique française, sa position sur la « guerre contre le terrorisme » a été remarquée à la suite des attentats du 13 novembre 2015 en France. Il défend l'idée que la politique étrangère américaine agressive ne saurait être un modèle pour la France. Selon Dominique de Villepin, les opérations militaires menées par l'OTAN au Moyen-Orient et au sud de la Méditerranée alimentent un processus de haine et de destruction qui conduisent à davantage de chaos et de guerres. Il est selon lui nécessaire d'adopter une stratégie politique capable de penser des opérations très au-delà des bombes et de l’action militaire stricto sensu.
Après Georges Pompidou et Raymond Barre, Il est la troisième personnalité sous la Ve République à devenir chef de gouvernement sans jamais avoir brigué un mandat électif au suffrage universel avant son entrée en fonction, et le seul à ne s'être jamais présenté à une élection au suffrage universel par la suite.
Etienne Chouard : "Les gens ont besoin de chef (hélas) parce qu'ils manquent de confiance en eux-mêmes. L'esprit de cour (courtisan) en découle."
Valérie Pernin : "Je ne pense pas que ce soit de la dévalorisation mais plutôt de l'incompréhension, de la peur de ne pas savoir répondre" [aux questions des référendums par exemple]
Le nouveau fascisme a les mêmes objectifs que ceux du début du XXème siècle :
- les bas salaires,
- la perpétuation des privilèges
- la domination la plus grande possible d'une classe de possédants.
C'est de l'anti-communisme, l'anti-démocratie.
La différence, c'est que le fascisme moderne n'est pas imposé par la force mais avec notre accord (par la ruse, la manipulation).
Le Traité "anti-"Constitutionnel de 2005 nous a ouvert les yeux sur le projet de domination (de la classe possédante) qui était invisible auparavant. Avec le recul historique, on constate que, depuis 1957 (Traité de Rome, fondateur de ce qui s'appelle aujourd'hui l'Union Européenne), le verrou n'a cessé de se resserrer.
La loi de 1973 n'a de ce point de vue été qu'une étape vers l'article 104 du Traité de Maastricht puis l'article 123 du Traité de Lisbonne (Traité de l'Union Européenne). Ce n'était pas une loi qui apportait beaucoup de nouveauté mais tout de même une étape parmi celles qui ont suivi.
La loi de 1973 joue le même rôle que le Traité de 2005 : elle nous rend sensibles au fait que l’État a été progressivement dépossédé de sa fonction régalienne de création monétaire.
C'est un sabordage politique, une mise sous tutelle de l’État au bon vouloir des marchés financiers.
Néanmoins, il faut rappeler que le contenu de la loi existait déjà en 1936 et que la Banque de France était une propriété privée (d'une dizaine de banquiers français et suisses à l'époque de Napoléon et de quelques centaines de familles extrêmement riches jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale).
Celle-ci ne fut nationalisée qu'en 1945 par les résistants (du Conseil National de la Résistance), armes à la main, qui reprochaient la Collaboration de la Banque de France avec l'Allemagne nazi.
Un candidat qui n'est pas sous l'investiture d'un parti politique (dominant) ne sera pas élu.
Pour être renouvelé comme candidat d'un parti, les députés sont soumis à l'autorité d'un chef de parti.
Il n'y a pas de liberté individuelle parmi les parlementaires.
Tout est verrouillé au niveau national.
Les seules possibilités d'actions efficaces sont au niveau local.
Mais les partis politiques sont soumis à ceux qui les financent.
Il est difficile de corrompre quelqu'un qui ne nous doit rien.
Or, les élus sont débiteurs des grands médias et de ceux qui ont financé leur campagne et qui financeront leurs futures campagnes électorales.
Une assemblée de tirés au sort (ou éventuellement quatre assemblées dont on pourrait ensuite comparer les recommandations), avec un temps de formation technique suffisant (de quelques mois), pourrait prendre des décisions largement moins influencées par les plus riches que dans le système électif actuel.
Puisque personne ne sait exactement combien de monnaie le corps social a besoin pour fonctionner, créons de la monnaie publique (surtout pas de la monnaie scripturale, cette monnaie-dette éphémère créée par les banques privées !), c'est-à-dire des billets de banque, donc de la monnaie gratuite (sans intérêts à rembourser), et distribuons cette monnaie à tous les utilisateurs (adultes, enfants ...) quand l'Etat a l'impression que les facteurs de production sont sous-utilisés et qu'il y a du chômage.
Six mois plus tard, s'il n'y a pas eu d'inflation (c'est-à-dire s'il n'y a pas un excédent de monnaie en circulation), on recommence.
Et quand l'Etat constate qu'il y a trop de monnaie, il crée un impôt pour l'enlever de la circulation et détruire l'excédent.
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