J'aimerais une France indépendante, avec des alliés certes, mais libre de ses choix. Maîtresse de sa politique monétaire. Libérée de la tutelle militaire de l'OTAN.
Quitte à voter pour un vrai dirigeant, à visage découvert, parmi les 48 milliardaires français, je choisirais ... Elisabeth Badinter (http://www.forbes.com/profile/elisabeth-badinter/...). Son époux, Robert Badinter, ex-garde des sceaux, a aboli la peine de mort en 1981. Elle-même est d'une grande intelligence et elle défend les femmes avec grandeur.
Quitte à changer de dirigeants et à constituer un nouveau système, j'opterais pour François Asselineau (qui n'avait obtenu que 17 signatures lorsqu'il a tenté de se présenter aux élections présidentielles de 2012) pour sortir du système dans lequel la France est engluée, puis pour une équipe composée d'Etienne Chouard et Michel Onfray pour superviser la rédaction d'une nouvelle constitution animée par la philosophie dans laquelle je me reconnais le mieux. On peut rêver n'est-ce pas ?
L'euro a été créé pour les Allemands avec leur phobie (compréhensible d'un point de vue historique) des dévaluations.
La création de nouveaux produits et services innovants est la voie qu'il faut prendre pour un pays comme le nôtre, qui ne peut être compétitif sur les salaires. Et ne veut pas être compétitif sur les salaires ! Aucune envie d'être payé comme un Chinois ! Ou un habitant du Bangladesh ! etc. L'éducation est à mettre au préalable de l'innovation, d'ailleurs.
Si l'Allemagne accueille les migrants, c'est qu'elle en a bien besoin avec un taux de natalité de 1,4 enfant par ménage. En France, nous avons déjà de quoi assurer le renouvellement de la population avec 2,1 enfants par ménage, grâce à l'immigration africaine et nord-africaine.
De "petites" guerres ici et là sont plus rentables, j'en conviens. Mais les cyniques (intelligents et planificateurs) du complexe militaro-industriel ne sont pas tout-puissants (Tiens, pour l'anecdote, quand on cherche sur Forbes des "fabricants d'armes", on n'en trouve aucun. La rubrique "weapon" n'existe même pas ! " Industriel", oui, "aviation", oui, mais pas "arme"). Le contrôle de la troisième guerre mondiale pourrait leur échapper. Elle pourrait être due (cette 3ème guerre mondiale) à des mouvements de population considérables, par centaines de millions de personnes, liés à la raréfaction des ressources de survie (eau potable, nourriture) et à la surpopulation côtière.
La superpuissance états-unienne a les meilleurs résultats économiques grâce et depuis les Guerres Mondiales. Son industrie de la guerre est la plus rentable de toutes. Mais ses résultats sociaux et humains ne sont pas brillants du tout, ni en interne ("quart monde"), ni en externe (délocalisations, abus des miséreux ...). Le modèle international proposé par cette superpuissance ne me convient pas, personnellement. Je préfère largement le modèle des pays scandinaves, quitte à prendre modèle ailleurs ! Et de toute façon, chacun devrait être libre de choisir sa voie, sans qu'une puissance coloniale ne vienne imposer sa vision du monde.
Les États-Unis ne font pas d'altruisme; ils n'apportent pas LA civilisation. Ils imposent LEUR civilisation, parce que c'est rentable pour les propriétaires d'industries et de banques; les autres n'ont que des miettes. N'oublions pas que les britanniques ont bâti le plus vaste empire du monde (par la force !) et que les États-Unis ne sont qu'une de ces anciennes colonies, dirigée par une république au lieu d'être une monarchie constitutionnelle, mais ce sont pratiquement les mêmes.
Tous les pays que l'Angleterre a envahis (en rose)
Si les "migrants économiques" fuient l'Afrique c'est parce que la plupart des pays y sont dirigés par des dictateurs à la solde des anciens empires coloniaux; et si les "réfugiés" fuient la Syrie et l'Irak, c'est parce que les puissances occidentales pillent le pétrole sans vergogne, sans hésiter à déclencher des guerres inter-ethniques.
Je pense que les actuels "maîtres du monde" sont très efficaces pour ce qui est économique (production de richesse) mais absolument pas les bonnes personnes à qui confier la gouvernance politique (démocratique, sociale, humaine). Quelques exemples pour argumenter mon point de vue :
- 1% des plus riches individus possède 50% de la richesse mondiale.
- 1% des États-uniens ont capté 90% des nouvelles richesses produites dans ce pays ces 5 dernières années.
- 99% des 1% les plus riches aux États-Unis votent tandis que le reste de la population atteint rarement 60% de participation même aux élections présidentielles.
C'est parce qu'il y a une proximité trop grande entre les financeurs des campagnes politiques et les politiques. Pour qui les politiques vont-ils œuvrer (législativement parlant) ? Pour les électeurs qu'on consulte une fois tous les 4 ou 5 ans ou pour les financeurs de leur prochaine campagne ?
Etc.
J'en reviens à l'efficacité du capitalisme, et du libéralisme. Aux États-Unis, l'exploitation du gaz de schiste a généré de tels gains (économies de coût de production) qu'en macro-économie, cela correspondrait à une baisse de 30% des salaires ! Où est le principe de précaution, la vision à long terme, la santé publique ?
L'espère humaine est d'ailleurs menacée dans ses fondements même. La fertilité humaine chute à cause des pesticides, des solvants, des plastiques, des gaz toxiques libérés dans l'atmosphère ... Je viens de lire un article sur le sujet dans la presse d'aujourd'hui (dernière page du JIR ou du Quotidien, je ne sais plus) signé par un organisme de gynécologues et obstétriciens.
Diriger un pays, ce n'est pas seulement de l'économie.
Le libéralisme c'est "laisser-faire" et la "main invisible du marché" (l’Être suprême ? le Grand architecte ?) va apporter le bonheur et la prospérité à l'humanité ...
Le libéralisme économique (libre-échange, commerce ...), celui des origines, est celui qui s'oppose ou veut limiter les pouvoirs de l’État. Si l’État est incarné par un despote, alors, le libéralisme est un gain de liberté. Si l’État est démocratique, représentant le peuple, alors le libéralisme (qu'exercent les propriétaires, les capitalistes, une minorité donc) met en avant la volonté et les intérêts d'une minorité au détriment de la majorité.
Je ne veux bien évidemment pas d'un retour à une monarchie absolue mais pas non plus à la domination politique de quelques richissimes propriétaires de médias et/ou d'industrie et/ou de banques.
Si par intérêt public on entend flexisécurité, éducation, etc., il faut bien des ressources pour les financer. Si les pays nordiques ont un haut niveau de développement humain, c'est d'abord parce qu'ils ont une économie florissante. On revient toujours à l'économie.
L'économie est la base. On doit d'abord produire des richesses avant de les distribuer intelligemment. Mais la production de richesse n'est pas tout. Sinon, et l'histoire contemporaine le prouve, la richesse se concentre dans quelques mains.
Je considère aussi que notre constitution de la Vème République est obsolète, tellement sur-mesure pour un homme et une époque donnée, qu'il faut la changer. Plus de séparation des pouvoirs, de garde-fou à l'accumulation des pouvoirs des élus, etc. Je suis novice en droit mais plus je creuse et plus je réalise qu'il y a énormément à changer.
Les pays à l'IDH le plus élevé sont souvent des démocraties parlementaires, avec un 1er Ministre issu d'élections législatives au scrutin à la proportionnelle.
Dans cette intéressante vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=WCwuZaY0D14), Jacques Attali évoque un essai dans lequel il décrit sa société idéale. Ce serait encore mieux qu'un programme politique (étapes pour parvenir à), on aurait directement l'aboutissement (envisagé).
Je suis tombé sur une critique sévère de "Une brève histoire de l'avenir". (http://www.scriptoblog.com/index.php/notes-de-lecture/politique/130-une-breve-histoire-de-lavenir-jacques-attali-1)
Plus neutre, la version de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_br%C3%A8ve_histoire_de_l'avenir
Dans Une brève histoire de l’avenir, Jacques Attali raconte sa vision de l’histoire des cinquante prochaines années. Le titre est un rappel de celui du livre de Stephen Hawking, Une brève histoire du temps.
Connaître le passé pour mieux anticiper l’avenir
Le premier tiers du livre raconte à grands traits l’histoire de l’homme de la préhistoire à l’avènement du capitalisme de 1200 à nos jours. Il met en perspective les trois ordres qui conditionnent le développement des sociétés humaines : l’ordre rituel (religieux), l’ordre impérial (militaire) et l’ordre marchand (contrôle de l’économie). L’ordre marchand, c’est-à-dire celui du capitalisme libéral, s’est progressivement substitué aux ordres précédents, ceux des religions et ceux des empires.
Cet ordre marchand a connu neuf « cœurs » (neuf formes) successifs associés au développement de neuf technologies dominantes : Bruges et le gouvernail d'étambot, Venise et la caravelle, Anvers et l’imprimerie, Gênes et la comptabilité, Amsterdam et la flûte, Londres et la machine à vapeur, Boston et le moteur à explosion, New York et le moteur électrique, Los Angeles et le microprocesseur. Une ville devient « cœur » si elle réunit les moyens de transformer un nouveau service en produit industriel. Son environnement immédiat est le milieu, le reste du monde est la périphérie.
La fin de l’empire américain
La prospective commence au troisième chapitre annonçant la fin de l’empire américain, autrement dit la fin de la neuvième forme vers 2035. Apparaîtrait alors un univers polycentrique, avec neuf nations dominantes réparties sur chaque continent : les États-Unis, le Brésil, le Mexique, la Chine, l’Inde, la Russie, l’Union européenne, l’Égypte, le Nigéria. Certaines nations, comme la Chine, l’Inde ou le Nigéria, ainsi que d’autres pays créés artificiellement par la colonisation, pourraient se morceler à la manière de l’URSS en 1991 pour faire apparaître plus de 100 nouvelles nations. Le Japon, l’Indonésie, la Corée, l’Australie, le Canada et l’Afrique du Sud devraient également jouer un rôle important.
La nomadisation de la planète sera liée à des facteurs technologiques (Internet), démographiques (vieillissement de la population des vieilles nations les obligeant à intégrer les populations du sud pour financer leurs retraites) et urbains (accroissement du nombre de mégalopoles).
L’accroissement de la population mondiale obligerait à doubler la production agricole mondiale. L’urbanisation entraînerait partout la disparition des forêts sauf en Europe et en Amérique du Nord où elles sont entretenues. Ce phénomène augmentera le taux de gaz carbonique dans l’atmosphère contribuant ainsi à augmenter le réchauffement climatique. La sécheresse qui surviendra alors fera de l’eau potable une rareté et réduira grandement la biodiversité.
L’hyperempire
La planète deviendrait un monde sans États, marché mondial inquiétant et chaotique, l’hyperempire (l’extension de la démocratie de marché, avec ses règles impitoyables, allant jusqu’à la marchandisation du temps et du corps), suivi par un conflit et une démocratie mondiale, avec des standards revisités et un nomadisme de plus en plus important.
Cet hyperempire sera dirigé par une classe dirigeante; les hypernomades. Dans leur sillage, des exécutants de bon niveau, cadres, ingénieurs, chercheurs formeront la classe des nomades virtuels. Au nombre de 4 milliards, ils seront sédentaires mais travailleront en réseau pour des entreprises nomades non localisées. Concernant le reste de l’humanité, un effectif de 3,5 milliards d’infranomades ne pourra pas être résorbé. Ils subsisteront à la limite du seuil de survie de 2 dollars par jour.
Dans ce monde futur, tout sera marchandise au profit de l’individu consommateur, y compris le temps libre. La classe dirigeante des hypernomades regroupera tous ceux qui profiteront des possibilités de jouissance de l’hyperempire.
L’hyperconflit
Cette situation aboutira à l’hyperconflit. Les infranomades prendront les armes pour sortir de leur esclavage, les anciennes frontières géographiques et nationales ressurgiront, les guerres entre religions et visions du monde reprendront avec toute leur force. Des armes de plus en plus destructrices seront utilisées sans aucun contrôle global. Une situation qui pourrait mettre fin à l’Humanité.
L’hyperdémocratie
Cependant, son livre se termine sur des options de construction positive et responsable de leur avenir par les humains, rassemblées dans ce qu’il appelle l’hyperdémocratie. Les bases de la construction de ce grand futur sont jetées : réseaux solidaires, démocratie participative, « entreprises relationnelles », ONG, micro-crédits, intelligence collective...
Le livre se termine, dans un retour brutal aux réalités d’aujourd’hui, par les réformes que Jacques Attali voudrait voir mises en œuvre par les futurs vainqueurs des élections françaises. Sans ces réformes, le déclin de la France, déjà amorcé, ne ferait que s’accentuer. Elle n’aurait aucune chance alors de participer avec quelques succès aux compétitions de l’hypermarché mondial.
Les bases de ce futur sont déjà d’actualité. La multiplication d’entreprises criminelles, les microconflits actuels concernant l’eau, et la création d’« entreprises relationnelles » telles que la Croix-Rouge et Médecins sans frontières sont les prémices de ce que l’auteur a appelé respectivement hyperempire, hyperconflit, hyperdémocratie.
À noter que Wikipédia sera l’une des bases de l’intelligence collective qui composera l’hyperdémocratie. D’après l’auteur : « l’encyclopédie Wikipedia n’est pour l’heure que l’agrégat des intelligences de ses auteurs, on y verra - on y voit déjà - naître par le travail de tous, un résultat collectif différent de ce que chacun a voulu y mettre ».
Si je comprends bien, la société idéale de Jacques Attali est l'hyperdémocratie. Bien que n'ayant pas lu ce livre (ni ses nombreux essais, seulement quelques romans), cette hyperdémocratie va s'instaurer d'elle-même, suite à des conflits d'ampleur planétaire après un totalitarisme de l'empire marchand. C'est cet empire marchand qui me fait peur actuellement. J'aimerais qu'on trouve une façon pacifique (politique) d'aller vers la démocratie sans bain de sang.
Il faudrait changer les règles de l'ONU. Que le conseil de sécurité (les vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale, pour simplifier) acceptent une vraie démocratie entre les nations.
J'utilise le terme démocratie mais je me méfie des sens qu'on peut lui donner; cf. un débat entre Jacques Attali, justement, et Etienne Chouard : https://www.youtube.com/watch?v=RaRQWctaimQ
Avec la formation du G20, l'espoir est vite retombé qui renforce les prévisions de Jacques Attali: il faut une nouvelle guerre mondiale pour accoucher de l'hyperdémocratie.
Sinistre présage ! J'espère que non. C'est un peu comme promettre (ou espérer) le paradis après la mort. En tant qu'athée, je n'y crois pas du tout.
Le paradis ou l'enfer (termes que j'emploie au sens figuré), c'est ici et maintenant.
Jacques Attali est très bien documenté, je n'en doute pas une seconde, et ses capacités d'analyse sont certainement très supérieures à la moyenne compte tenu de son cursus scolaire. L'éternelle question (qui vaut aussi pour tous les candidats potentiels à la présidentielle) demeurera "Au service de qui met-il toutes ces compétences ?".
Je suis un peu dispersé en ce moment notamment avec la lecture de "l'Eudémonisme social" (tome 5 de la "Contre-histoire de la philosophie", de Michel Onfray) et de "Petite histoire de l'expérimentation démocratique - Tirage au sort et politique d'Athènes à nos jours", d'Yves Sintomer. Et j'essaie également d'écouter des conférences de François Asselineau (dirigeant politique de l'UPR) et d'Etienne Chouard.
Jacques Attali a deux qualités majeures, selon moi. Une formidable connaissance de l'économie (de l'échelle locale à l'échelle mondiale, du présent au futur à +50 ans) et, c'est tout aussi important (je parle en tant qu'enseignant) une capacité à vulgariser (y compris dans ses romans).
J'ai du respect pour les entrepreneurs. Ce sont eux (à 90-95%) qui font véritablement du social, puisqu'ils créent de l'emploi localement. Hélas, il y a aussi ceux dont on parle trop à la télévision, les dirigeants des très, très grosses entreprises, celles qui délocalisent, celles qui exploitent ailleurs comme certaines exploitaient ici, il y a un siècle.
La transition de l'économie à la politique n'est pas aisée.
Dans notre système de république représentative, le "travail" d'un politique, c'est de se faire élire. On voit dans certaines communes de la Réunion qui peut y parvenir. On est très très loin de l'analyse économique, de la projection, du projet tout simplement !
Tout à fait. Savoir et faire savoir. Science et communication. Qui a les deux peut influencer puis maîtriser son environnement, son monde.
Étant moi-même passé par une école d'ingénieur, un DESS et un MBA en Angleterre, je serais quelque peu incohérent si je ne m'inclinais pas devant un major de l'Ecole polytechnique, et 3ème de l'ENA (et j'en passe) !
Savoir et faire-savoir. J'apprécie.
En politique, je rejoins Etienne Chouard (professeur d'économie et de droit) qui considère qu'en démocratie, chaque citoyen devrait être traité en égal. Après tout, les décisions le concernent. Dans le mode de fonctionnement inspiré de l'Athènes démocratique, un collectif de citoyens consulte des spécialistes dans différents domaines et leur confère des mandats; les personnes élues restant révocables. C'est un système tout à fait différent de celui dans lequel nous vivons depuis la Révolution française. Les citoyens sont remis au centre de la décision. Ce n'est ni une technocratie, ni une oligarchie (des plus riches), mais une vraie démocratie. C'est à cela que je m'intéresse en ce moment; et c'est pourquoi j'ai une méfiance vis-à-vis de ceux qui ont exercé ou collaboré avec le pouvoir.
Venant des sciences dites "dures" (maths, physique, chimie), j'ai été surpris lorsque j'ai étudié l'économie (DESS à l'IAE de Montpellier puis MBA à la Leicester Business School) de constater que des théories économiques contradictoires étaient enseignées par le/la même professeur. Chaque fois que j'ai posé la question "Mais laquelle est la vraie ?", on m'a répondu "A vous de choisir.". A méditer ...
C'est "normal" pour un professeur d'enseigner les différentes théories, les diverses politiques économiques.
Mais prendre parti à ce point pour une théorie que la plupart des économistes ont rejeté depuis longtemps (création monétaire publique débridée) est étrange. Ça donne l'impression de quelqu'un qui veut à tout prix se faire remarquer pour vendre des conférences, des livres, etc.
Étrange ou sincère. Si on ne change pas de cap, si on continue à écouter les experts qui ont façonné le monde dans lequel nous vivons, les prédictions de Jacques Attali vont se réaliser.
On amorce une guerre entre les nations (représentées par l'ONU) et les hyper-riches (entreprises multinationales et quelques 2000 individus milliardaires). Les peuples (ou leurs soit-disants représentants) contre les marchands.
Les politiques sont en échec. Il ne représentent plus les peuple. Ils ne représentent qu'eux-mêmes. Ce sont des guignols (au sens "acteurs") qui sont les marionnettes de ceux qui financent leurs campagnes électorales de plus en plus démesurées. Il faut une réforme profonde de la politique (système électoral, constitution, etc.) pour redonner de la grandeur, de la dignité, à la politique.
" une théorie que la plupart des économistes ont rejeté depuis longtemps (création monétaire publique débridée) " ... Mais la création monétaire est actuellement complètement débridée, folle même ! Les banques sont autorisées par la loi à prêter 10 fois plus que ce qu'elles ont en dépôt ! Avec du recul, et un minimum de bon sens, cela correspond à 90% de fausse monnaie ! Au niveau international c'est pire quand on voit que la finance représente 50 fois l'économie réelle ! Il y a ainsi une création ex nihilo de 49 fois plus de finance qu'il n'y a d'économie réelle derrière. Le monde est fou ! Débridé est un euphémisme.
L'urgence est de solutionner la situation folle dans laquelle nous sommes : la finance mondiale dérégulée. C'est le rôle des politiques, au niveau international, et même mondial, de le faire. L'ONU peut-être. Je ne suis pas spécialiste mais il me semble que c'est devenu irréel depuis 1971.
Quant aux propositions de certains économistes (peut-être minoritaires), je n'ai pas d'a priori positif ou négatif sur leurs alternatives locales (monnaies d'échange entre particuliers). Cela peut fonctionner, sans créer des désordres colossaux comme ceux subis par le monde à cause d'une infime poignée de spéculateurs et banquiers.
Monnaie locale ou mondiale, l'essentiel reste toujours d'éviter l'inflation en ne créant pas plus de monnaie que de richesses réelles (produits et services). Ce n'est pas le côté local ou global d'une monnaie qui fait sa solidité, sa pérennité. C'est la politique monétaire liée.
La monnaie doit être liée à la richesse réelle. Nous sommes d'accord.
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