Le calcul est basé sur 60 critères regroupés en cinq catégories : le processus électoral et le pluralisme, les libertés civiles, le fonctionnement du gouvernement, la participation politique, la culture politique. La notation se fait selon une échelle allant de 0 à 10 et à partir de cette note les pays sont classifiés selon quatre régimes : démocratique, démocratique imparfait, hybride ou autoritaire.
Le plus faible score enregistré fut celui de la Corée du Nord en 2008 atteignant 0,86 tandis que le score le plus élevé correspond à celui de la Norvège en 2014 qui était de 9,93. La Corée du Nord, quant à elle, avec une moyenne de 1,08 sur 10, occupe toujours la position 167, la dernière du classement.
Carte de l’indice de démocratie de The Economist de 2014 :
du vert (indice élevé) au rouge (indice bas)
Classement 2014
Rang | Pays | Score | Catégorie |
---|---|---|---|
1 | Norvège | 9.93 | Démocratie |
2 | Suède | 9.73 | Démocratie |
3 | Islande | 9.58 | Démocratie |
4 | Nouvelle-Zélande | 9.26 | Démocratie |
5 | Danemark | 9.11 | Démocratie |
6 | Suisse | 9.09 | Démocratie |
7 | Canada | 9.08 | Démocratie |
8 | Finlande | 9.03 | Démocratie |
9 | Australie | 9.01 | Démocratie |
10 | Pays-Bas | 8.92 | Démocratie |
9 commentaires:
Les cinq pays scandinaves parmi les huit pays les plus démocratiques du monde !
Et ce n'est pas nouveau puisque l'Islande fut le premier pays européen à se doter, au Moyen-Âge, d'un parlement.
Les autres pays exemplaires sont :
- les deux grands pays de l'Océanie (Nouvelle-Zélande et Australie)
- l'incontournable Suisse
- le Canada (seul pays d'Amérique parmi les dix plus démocratiques)
- et les Pays-Bas (tradition républicaine ancienne).
Qu'est-ce qui distingue les pays scandinaves des autres pays dits démocratiques ?
Ce qui caractérise avant tout ces pays c'est leur grande solidarité sociale et leur confiance en leurs institutions. Le taux de participation aux élections est très élevé dans cette partie de l'Europe. Au Danemark, aux dernières élections législatives, il était de 87%.
L'origine du régime parlementaire peut être recherchée en Suède avant tout autre pays. En 1718, alors que le souverain était élu par les États, la prétendante au trône a été contrainte à renoncer à plusieurs de ses pouvoirs. En 1720, son successeur n'a été couronné qu'après avoir accepté la constitution, premier texte constitutionnel moderne. Il marque le début de L'Ère de la Liberté, qui perdurera jusqu'en 1772. La constitution établissait la soumission du Roi à ses prérogatives et à la volonté du Parlement, devant lequel les membres du gouvernement (appelés sénateurs) étaient responsables, et devant lui seul. La constitution contraignait par ailleurs le Roi à respecter le choix de la majorité parlementaire en ce qui concernait la nomination et la révocation des sénateurs, et à partir de 1738 le Parlement exerce même directement ce pouvoir. Les Assemblées d'États siégeaient à intervalles réguliers, conformément à un véritable règlement. Le système politique était marqué par un bipartisme opposant « parti des bonnets » et « parti des chapeaux », avec une alternance régulière de l'un ou de l'autre au gouvernement. La figure du Premier ministre se dessina petit à petit au travers de la fonction de Président de la chancellerie, et les pouvoirs du monarque furent progressivement réduits au même niveau que ceux du monarque britannique à l'heure actuelle. Ce régime particulièrement moderne et novateur fut aboli en 1772 par un coup d'État orchestré par le nouveau roi, dans le cadre de la Révolution de Suède, marquant un retour à la monarchie absolue.
The Economist Group est un groupe de presse économique britannique. Le groupe a son siège dans la Cité de Westminster, à Londres.
Jusqu'en 2015, The Economist Group est une co-entreprise entre Pearson, via le Financial Times, et des actionnaires privés, dont la branche anglaise de la famille Rothschild. The Economist Group opère donc comme un organisme séparé et indépendant.
En août 2015, Pearson, après avoir vendu le Financial Times, annonce la vente pour 469 millions de livres de sa participation dans The Economist Group, à Exor et à la famille Rothschild. Par cette transaction, Exor monte sa participation de 4,7 % à 43,4 %.
Il vend publications et services, parmi lesquels The Economist, Economist.com, l'Economist Intelligence Unit, des "Economist Conferences", le magazine Intelligent Life ainsi que The World In. Parmi les autres activités du groupe, l'on retrouve les publications CFO, une publication à l'usage des exécutifs financiers (CFO, CFO Europe, CFO Asia, CFO China, CFO.com), Roll Call, Congressional Quarterly, European Voice (hebdomadaire sur l'actualité de l'UE et de ses institutions qui a pour cœur de cible les décideurs de Bruxelles et du Capitole), ainsi que la site Congress.org.
En 2005, le chiffre d'affaires du groupe était de 197 millions de livres, ce qui a apporté un bénéfice net de 23 millions de livres. Les revenus du groupe sont partagés à plus ou moins égalité entre les revenus de la publicité et les abonnements.
La famille Rothschild est une famille d'origine juive allemande et aux nationalités multiples (allemande, française, britannique, israélienne, etc.)
Les Rothschild se sont fait connaître depuis le XVIIIe siècle dans les domaines de la banque et de la finance. La fortune de cette famille est colossale. D'après le blog financier Celebrity Networth, elle serait la deuxième plus grande fortune de tous les temps avec 350 milliards de Dollars.
Voici le Top 10 des hommes les plus riches de l'Histoire :
1- Mansa Moussa I (roi des rois de l'empire du Mali de 1312 à 1337, 400 milliards de dollars)
2- La famille Rotschild (350 milliards de dollars)
3- John D. Rockfeller (1839-1937, 340 milliards de dollars)
4- Andrew Carnegie (1835-1919, 310 milliards de dollars)
5- Nicolas II (1868-1918, 300 milliards de dollars)
6- Mir Osman Ali Khan (1886-1967, 230 milliards de dollars)
7- Guillaume Le Conquérant (1027-1087, 229,5 milliards de dollars)
8- Mouammar Kadhafi (1942-2011, 200 milliards de dollars)
9- Henry Ford (1863-1947, 199 milliards de dollars)
10- Cornelius Vanderbilt (1794-1877, 185 milliards de dollars)
Le blog financier Celebrity Networth s'est penché sur les grosses, très grosses fortunes. Se basant sur le prix de l'or actuel et prenant en compte l'inflation, le site a révélé la liste des 25 personnalités les plus riches de tous les temps.
C'est un roi africain qui arrive en tête, Musa I du Mali, aussi appelé Mansa Musa. Sa fortune est estimée à 400 milliards de dollars. Un sacré pactole que le souverain, né en 1280 et mort en 1337, a engrangé grâce à production de sel et d'or, rapporte le site Atlantico.fr.
Le terme démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, aujourd'hui souvent interprété comme « souveraineté du peuple », combinaison de δῆμος / dêmos, « peuple » et κράτος / krátos, « pouvoir », ou encore kratein, « commander »), est le régime politique dans lequel le peuple a le pouvoir (avec la distinction à faire entre la notion de «peuple» et celle plus restrictive de « citoyens » : en effet la citoyenneté n'est pas forcément accordée à l'ensemble de la population). La première démocratie connue est la démocratie athénienne avec comme bases primordiales l'assemblée générale des citoyens et le tirage au sort en politique.
Selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln (16e président des États-Unis de 1860 à 1865) prononcée lors du discours de Gettysburg, la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C'est l'une des définitions canoniques couramment reprises, ainsi qu'en témoigne l'introduction de la Constitution de 1958 de la Cinquième République française. Cette définition est proche du sens étymologique du terme démocratie.
Cependant, cette définition reste susceptible d'interprétations différentes, aussi bien quant à la signification concrète de la souveraineté populaire que pour son application pratique - ce qui apparaît clairement au regard de la diversité des régimes politiques qui se sont revendiqués et qui se revendiquent comme démocratie. Ainsi, aujourd'hui encore, il n'existe pas de définition communément admise de ce qu'est ou doit être la démocratie. Certains, comme Jean-Jacques Rousseau, considèrent que la démocratie ne peut être que directe : « La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point. ».
De façon générale, un gouvernement est dit démocratique par opposition aux systèmes monarchiques d'une part, où le pouvoir est détenu par un seul, et d'autre part aux systèmes oligarchiques, où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d'individus. Néanmoins, ces oppositions, héritées de la philosophie grecque (notamment de la classification d'Aristote et de Polybe) sont aujourd'hui équivoques de par l'existence de monarchies parlementaires. D'autres, dont Karl Popper notamment, définissent la démocratie par opposition à la dictature ou la tyrannie, considérant qu'elle permet au peuple de contrôler ses dirigeants, et de les évincer sans recourir à une révolution.
Par ailleurs, le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des formes de gouvernements, mais peut aussi désigner une forme de société ayant pour valeur la liberté et l'égalité (c'est notamment l'usage qu'en fait Alexis de Tocqueville, qui s'attache plus aux dimensions culturelles qu'au système politique en lui-même), ou de manière plus générale encore, un ensemble de valeurs, d'idéaux et de principes politiques, sociaux ou culturels. Le terme de démocratie peut aussi servir à qualifier le fonctionnement de tout corps ou organisation sociale (organisme public ou privé, associations, entreprise), le plus souvent par le biais du qualificatif de démocratique. Cela signifie alors généralement que ce fonctionnement repose sur l'égalité des membres du groupe, le non cumul et la rotation des charges, sur des procédures de délibérations, ou encore de votes, d'élections et/ou de tirages au sort.
Suivant l'étymologie la démocratie est opposée à l'oligarchie et à la monarchie, les trois grandes familles de systèmes politiques définies et vécues par les grecs :
- Mono (origine monos) = seul / monocoque, monocycle, mais aussi monopole, monoculture et monarchie.
- Oligo (origine oligos) = en petite quantité, en petit nombre / oligo-éléments, mais aussi oligopole et oligarchie.
- Demo (origine dèmos) = peuple, par extension le plus grand nombre / démographie et démocratie.
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