Source : Eric Libre ! Le blog de Eric Beeharry
Voici un livre de vulgarisation scientifique comme on aimerait voir plus souvent ! Toute l'histoire du monde est une rétrospective générale de l'Histoire du monde comme son nom l'indique, mais aussi celle de France.
Loin des manuels scolaires froids et souvent incomplets, ce bouquin de Jean-Claude Barreau (ancien conseiller de François Mitterrand et Charles Pasqua) et Guillaume Bigot (directeur de l'école Léonard de Vinci) nous apprend ou nous réapprend l'évolution de l'Humanité.
Via des comparaisons judicieuses entre époques, le texte nous fait mieux appréhender des civilisations passées. Ainsi la compréhension du présent se fait meilleure. Car on le sait: bien des grandes problématiques de notre monde d'aujourd'hui trouvent leurs racines dans des temps plus anciens.
Pour un livre qui se veut grand public, mais sans concession sur les savoirs à démocratiser, le pari était risqué. Les auteurs ont réussi ce challenge. Par des anecdotes régulières sur les grands personnages de l'Histoire, ils rendent la lecture de cette mini-encyclopédie très facile et accessible à tous.
Enfin cette oeuvre en demeurant objective dans l'évocation des différents peuples et époques de l'Humanité, casse de nombreuses idées reçues telles que "nos ancêtres les Gaulois" ou "les Français de souche".
On y apprend également que la mondialisation est loin d'être un fait nouveau et qu'en d'autres temps les dominants de la planète étaient perses, ottomans, égyptiens et leurs esclaves très clairs de peau.
Commentaire
Voici un livre de vulgarisation scientifique comme on aimerait voir plus souvent ! Toute l'histoire du monde est une rétrospective générale de l'Histoire du monde comme son nom l'indique, mais aussi celle de France.
Loin des manuels scolaires froids et souvent incomplets, ce bouquin de Jean-Claude Barreau (ancien conseiller de François Mitterrand et Charles Pasqua) et Guillaume Bigot (directeur de l'école Léonard de Vinci) nous apprend ou nous réapprend l'évolution de l'Humanité.
Via des comparaisons judicieuses entre époques, le texte nous fait mieux appréhender des civilisations passées. Ainsi la compréhension du présent se fait meilleure. Car on le sait: bien des grandes problématiques de notre monde d'aujourd'hui trouvent leurs racines dans des temps plus anciens.
Pour un livre qui se veut grand public, mais sans concession sur les savoirs à démocratiser, le pari était risqué. Les auteurs ont réussi ce challenge. Par des anecdotes régulières sur les grands personnages de l'Histoire, ils rendent la lecture de cette mini-encyclopédie très facile et accessible à tous.
Enfin cette oeuvre en demeurant objective dans l'évocation des différents peuples et époques de l'Humanité, casse de nombreuses idées reçues telles que "nos ancêtres les Gaulois" ou "les Français de souche".
On y apprend également que la mondialisation est loin d'être un fait nouveau et qu'en d'autres temps les dominants de la planète étaient perses, ottomans, égyptiens et leurs esclaves très clairs de peau.
Commentaire
L'esclavage
(qu'il touche les très clairs de peau ou les très foncés de peau) n'a
d'ailleurs disparu qu'à la Révolution industrielle. Aristote l'avait
pressenti : "Quand les métiers à tisser pourront marcher tout seuls, on
n'aura plus besoin d'esclaves." C'est l'économie et non le racisme qui a
motivé la traite.
L'Histoire ne se résume pas à l'esclavage mais on s'arrête trop souvent à sa justification religieuse ou raciste sans dire tout simplement qu'il était d'origine purement économique. Et on croit naïvement que les idéaux du Siècle des Lumières ont suffi à l'abolir. S'il n'y avait eu les machines, on baignerait encore dedans.
Ré-expliquer l'Histoire s'impose pour comprendre le présent.
L'Histoire ne se résume pas à l'esclavage mais on s'arrête trop souvent à sa justification religieuse ou raciste sans dire tout simplement qu'il était d'origine purement économique. Et on croit naïvement que les idéaux du Siècle des Lumières ont suffi à l'abolir. S'il n'y avait eu les machines, on baignerait encore dedans.
Ré-expliquer l'Histoire s'impose pour comprendre le présent.
13 commentaires:
Il y a certainement des raisons économiques à l'esclavage. Je serai ravi de m'arrêter là si la "vie" des esclaves se résumait à travailler....
Fallait-il déshumaniser les esclaves, avoir droits de vie et de mort sur eux et leurs générations avenir sur plus de 400 ans, les torturer, les violer, procéder à toutes sortes d'expériences "scientifiques", tenté de justifier que ceux sont des sous hommes... et j'en passe...., pour qu'il soit économiquement éfficace ?
Les idéaux su siècle des lumières considèrent les esclaves (noirs pour le coup) comme des sous hommes, et réservent un sort peu enviable aussi aux femmes.
Pour ils n'ont éclairé que le bout de leur...
Et à ceux qui me parle des "bienfaits de la colonisation" en évoquant les écoles, les routes et les hopitaux... tu as l'impression que les colons sont arrivés en présentant le contrat suivant : donnez nous tous les droits sur vous, vos terres.... pendant 400 ans et en retour nous vous laisserons des infrastructures fiables, et modernes lo
Je suis pour une relecture des histoires pour mieux comprendre le présent, il ne faudrait éviter de tomber dans une simplification à outrance.
La justification religieuse des croisades est vrai. Penser détenir la vérité et se sentir investir d'une mission suprême de civilisation des peuples noirs présenté comme des sauvages.... est raciste
De plus la reconnaissance de l'apport économique des esclaves (imaginez pour un pays, 400 ans de main d'oeuvre gratuite corvéable à souhait) il y aurait de quoi contribuer à bâtir plusieurs empires et c'est la cas de la plupart des pays dit développés...les peuples qui "souffrent" de l'immigration devraient être en mesure de poser, avec plus de bienveillance envers les descendants d'esclaves, la question de l'immigration... "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde", certes, mais on se doit de trouver une solution à la misère des pays que l'on a historiquement ruiné, exploité, réduit le peuple en esclavages, déshumanisé...surtout quand on jouit des richesses bâtit en partit sur le travail forcés de leur ancêtres.
soory pour les fautes ! C'est ce que je reproche au livre d'Eric Zemmour. Il constate que la France n'est plus la même. Mais elle était déjà multiculturelle. Si les étrangers sont en France c'est parce que la France s'est invité chez eux aussi, sans se demander pour le coup si le métissage était bon ou mauvais pour la culture ancestrale des pays qu'elle colonisait.
Le racisme et les religions monothéistes (considérer que certains êtres humains ont des âmes et les autres non, par exemple, ou qu'on peut les réduire en esclavage parce qu'ils sont khafir/cafre, c'est-à-dire mécréants) sont des justifications mais ce que les colons voulaient, c'était s'enrichir. Rien de moins coûteux qu'un travailleur déshumanisé, considéré comme un meuble, comme une machine. Plusieurs millénaires d'esclavage jalonnent l'Histoire de traces de sang, et en particulier l'esclavage des Africains, la Traite des Noirs, qui doit être considérée comme un crime contre l'humanité par l'ONU, dans tous ses aspects : rôle des chasseurs d'esclaves (Africains des côtes), rôle des vendeurs d'esclaves (Arabes ou Swahili en ce qui concerne la côte est-africaine) et acheteurs d'esclaves (Européens). Les empires se sont construits sur le sang et les richesses des peuples conquis.
J'ai lu une intéressante définition du racisme dans un dictionnaire de philosophie. Etape 1 : considérer que les races existent. Etape 2 : considérer qu'il existe une hiérarchie entre les races. Etape 3 : considérer qu'en vertu de cette hiérarchie, les races supérieures ont le droit de diriger les races inférieures.
Quand l'esclavage a été supprimé (parce que non nécessaire à l'enrichissement), le racisme n'en a pas pour autant été supprimé. Il a même fallu attendre la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour que la notion de "race" trop connotée péjorativement soit proscrite par l'ONU. On parlera désormais d'ethnie (d'un point de vue culturel) ou de population génétique (selon Luigi Cavalli-Sforza), deux notions qui se recoupent pratiquement.
Autre chose qui n'a pas été supprimé : la cruauté. On peut être raciste sans être cruel. On peut mépriser son prochain sans tenter de lui faire physiquement ou psychologiquement du mal. Plusieurs notions se sont juxtaposées.
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