Sans en avoir l’air, nous sommes en train de franchir un grand pas vers la dictature totale, celle des banques.
Il y a un peu moins d’un an, la revue Challenge titrait ;
« L’argent liquide pourrait disparaître dès 2020 en Norvège ». La
proposition de se débarrasser de l’argent liquide était faite par une
association regroupant 200 établissements financiers du pays. Mais déjà
un an auparavant, Israël avait donné le la. Le gouvernement de Tel Aviv
avait mis en place un comité chargé d’étudier la mise en œuvre d’un
système permettant de pouvoir se passer d’argent liquide. Raison
invoquée ? Lutter contre la fraude fiscale. Et dès qu’il s’agit de
lutter contre la fraude fiscale, tout le monde applaudit sans se poser
d’autres questions.
Aujourd’hui, s’étant assuré que l’idée
pourrait passer sans rencontrer beaucoup de résistance, les banques
passent à la vitesse supérieure. La Norvège se dit prête à passer aux
paiements sans espèces. Pas en 2020, mais maintenant. JP Morgan Chase,
une des plus grosses banques du monde a averti ses clients qu’elle ne leur permettrait plus de déposer
des liquidités dans ses coffres. Pour leur sécurité, bien sûr.
Plusieurs banques travaillent de concert pour amener le gouvernement
américain à limiter l’usage du cash.
En Allemagne aussi, la campagne bat son plein. L’économiste Peter Bofinger cité par Spiegel ,
dit ceci : « Avec les possibilités techniques, les pièces de monnaie et
les billets, aujourd’hui, sont en fait un anachronisme ».
Il est loin le temps où l’on planquait
ses économies dans une vieille boîte de biscuits ou sous son matelas.
C’est un rappel brutal de ce que nous sommes devenus : des
consommateurs, rien de plus. Des consommateurs qui, pour consommer
doivent le payer de leur travail pour lequel on leur alloue de quoi
faire valoir le droit à consommer. L’argent du travail ne représente que
le droit à consommer et il semble que les vrais propriétaires de
l’ensemble argent-produits à consommer veulent renforcer le contrôle sur
la gestion de ce binôme, l’homme devenant un simple paramètre.
Ce qui semble être un bon plan, est en
fait plus que cela, mais pour les banquiers. C’est même un plan d’enfer,
grâce auquel ils pourront gérer toutes les crises. En passant au tout
numérique en matière de mode de paiement, ils pourront augmenter ou
ralentir la consommation selon la conjoncture économique. Selon Zero Hedge,
il suffit de taxer les avoirs pour inciter à la dépense et inversement.
Les jalons ont déjà été testés à Chypre et posés sans aucune
résistance.
En France, nous n’en sommes pas encore
là. Est-ce à cause de la fameuse exception culturelle ? Mais les
journaux habituels commencent déjà à vanter le nouveau système, mettant
en avant tous les avantages qu’il présente, et nous citant les autres
pays d’Europe que l’idée soi-disant séduit. Bien que les français n’y
soient pas encore prêts, y aurait-il un rapport entre les menées des
banques et les projets du gouvernement français au sujet des contrôles
des comptes bancaires qui, pour l’instant, ne concernent qu’une
catégorie de la population, mais qui pourraient s’étendre ?
Avic – Réseau International
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