mardi 11 avril 2017
Prof d'économie anti-socialiste - Deux failles à son argumentation
Un professeur d'économie dans un collège a annoncé qu'il n'avait jamais eu un étudiant qui avait échoué à son cours mais il s'est retrouvé à faire échouer une classe entière récemment.
La classe entière avait insisté pour dire que le socialisme fonctionne et que, par conséquent, personne ne serait ni pauvre, ni riche. Un égaliseur extraordinaire.
Alors, le professeur annonça : "D'accord ! Nous allons tenter une petite expérience en classe ... Je prendrai la moyenne de toutes vos notes. Vous aurez alors tous la même note, personne ne faillira ni n'aura un A ..." ( En remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus concret et mieux compris par tous).
Après le premier examen, la moyenne des notes fut calculée et tout le monde obtint un B. Ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui avaient étudié peu étaient ravis.
Lors du deuxième examen, ceux qui avaient étudié peu, étudièrent moins et ceux qui avaient étudié fort décidèrent de prendre la route du peuple libre et étudièrent peu.
La moyenne du deuxième examen fut un D ! Personne n'était content.
Lors du troisième examen, la moyenne fut un F (la pire note dans le système de notation états-unien).
Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent jamais, les pointages de doigts commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulut étudier pour le bénéfice de l'autre.
À la grande surprise de tout le monde, ils faillirent tous. C'est alors que le professeur déclara que le socialisme était pour était voué à l'échec car lorsque la récompense est grande, l'effort pour réussir est grand aussi. Mais lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, personne ne fournira l'effort ni voudra réussir.
Cela ne pourrait être plus simple.
Les 5 phrases qui suivent sont probablement les meilleures conclusions sortant de cette expérience:
1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d'obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir.
2. Pour ce qu'une personne reçoit sans avoir à travailler , une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense.
3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu'un sans l'avoir enlevé à quelqu'un d'autre auparavant.
4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant!
5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'ils n'ont pas besoin de travailler car l'autre partie va s'occuper d'eux et lorsque l'autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu'un d'autre récoltera ce qu'ils méritent par leur efforts, cela est le début de la fin de toute une nation.
Deux failles au raisonnement du professeur et aux phrases de conclusion
1 - Le professeur part du principe que le socialisme c'est la récompense collective ... mais il continue à proposer des contrôles individuels ! Si la récompense est collective, le travail aussi doit être collectif ! Par contre, quand le travail est individuel, c'est normal que les récompenses soient individuelles.
2 - La phrase "Pour ce qu'une personne reçoit sans avoir à travailler , une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense." fustige les oisifs pauvres qui, selon lui, espèrent que le socialisme leur donnera un peu de cette richesse qui leur échappe ; sous-entendu par fainéantise ... Mais le professeur d'économie oublie que dans le système capitaliste, ultra-libéral, les "parasites" ce sont les oisifs riches ! Les possédants, les propriétaires des industries ou pire, des banques, reçoivent le fruit du travail des autres. D'ailleurs Warren Buffet (3ème fortune du monde selon certains classements annuels du magazine Forbes) déclarait : "Je dois ma fortune 10% à la chance et 90% au travail ... des autres."
Alors, sa conclusion "Lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'ils n'ont pas besoin de travailler car l'autre partie va s'occuper d'eux et lorsque l'autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu'un d'autre récoltera ce qu'ils méritent par leur efforts, cela est le début de la fin de toute une nation." pourrait bien se retourner contre le système même qu'il défend !
Lorsque 99% de la population percevra l'idée qu'ils travaillent pour l'autre partie du peuple, les 1% qui récoltent ce qu'ils méritent par leur efforts, cela sera le début de la fin de toute une nation.
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