Lors du débat, le candidat de l'UPR a fustigé l'endettement des partis politiques, notamment celui de Dupont-Aignan. Il a ensuite publié un rectificatif.
Par Le Point.fr Publié le 06/04/2017
La scène n'a pas connu autant d'impact que la saillie de Philippe Poutou contre le duo François Fillon et Marine Le Pen. Ni l'intensité de la charge de Jean-Luc Mélenchon sur le rapport à la religion de Marine Le Pen. Mais la longue attaque de François Asselineau sur la situation financière et bancaire des différents partis politiques a été un moment fort du débat. Le lendemain de la soirée, suivie par plus de six millions de téléspectateurs, le candidat a apporté sur son compte Facebook une précision sur son attaque, notamment contre Nicolas Dupont-Aignan.
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Dans son monologue, le candidat de l'UPR s'en est pris aux partis politiques endettés. Moyen pour François Asselineau de valoriser sa proposition : interdire aux banques d'accorder des prêts aux formations politiques. Il a accusé le parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, d'être endetté à hauteur de 1,1 million d'euros. « C'est complètement faux », s'est indigné en direct le candidat gaulliste. Normalement, on aurait dû en rester là. Mais chose surprenante en pleine présidentielle, François Asselineau a publié sur Facebook un rectificatif.
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« Vérification faite, cette information était partiellement erronée. Selon les documents de la CNCCFP [Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, NDLR], DLF affiche un endettement de 1 336 648 €, mais dont seulement 1 446 € relève[nt] d'une dette auprès d'une banque, le reste étant constitué de crédits de paiement de fournisseurs, écrit-il. Par souci de transparence et de vérité, je tiens à apporter ce correctif et à présenter mes excuses à M. Dupont-Aignan pour l'erreur factuelle commise », écrit-il sur son compte.
PRÉCISIONS SUR L'ENDETTEMENT ET LA SITUATION FINANCIÈRE DES PARTIS POLITIQUES (et ERRATUM SUR DLF)
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Lors de mon débat d'hier soir (4 avril 2017) avec les 10 autres candidats à l'élection présidentielle, j'ai présenté au public l'état de la situation financière de plusieurs partis politiques dont émanent certains candidats.
Dans ce cadre, j'ai été amené,- sur la foi du dossier qui m'avait été préparé à partir des comptes publiés par la Commission nationale des Comptes de Campagne et des financement de la vie politique (CNCCFP) -, à indiquer que DLF avait des fonds propres négatifs de -900 000 € et était endetté de 1,1 M € auprès de banques, ce que M. Dupont-Aignan a vivement démenti.
Vérification faite, cette information était partiellement erronée.
Selon les documents de la CNCCFP, DLF affiche un endettement de 1 336 648 €, mais dont seulement 1 446 € relève d'une dette auprès d'une banque, le reste étant constitué de crédits de paiement de fournisseurs.
Par souci de transparence et de vérité, je tiens à apporter ce correctif et à présenter mes excuses à M. Dupont-Aignan pour l'erreur factuelle commise.
En revanche, les fonds propres de DLF sont bel et bien négatifs de -900 000 € comme je l'ai indiqué, ou plus exactement de - 885 559 €.
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Pour être précis, les situations financières des autres partis politiques que j'ai mentionnés proviennent du dernier rapport des comptes des partis politiques publié le 7 février 2017 par la CNCCFP au titre de l'exercice 2015 (les comptes de "En Marche" ne sont donc pas disponibles).
Source : http://www.cnccfp.fr/…/part…/comptes/cnccfp_comptes_2015.pdf
En voici le résumé :
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Les Républicains
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Dette : 77 067 365 €
dont 67 718 381 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : - 29 148 777 €
---------------------------
Front national
---------------------------
Dette : 15 462 585 €
dont 9 399 030 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : - 7 826 535 €
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DLF
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Dette : 1 336 648 €
dont 1 446 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : - 885 559 €
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Parti socialiste
---------------------------
Dette : 28 204 028 €
dont 12 581 105 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : + 9 905 420 €
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UPR
---------------------------
Dette : 170 112 € (exclusivement un crédit fournisseur)
dont 0 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : + 5 476 €
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Parti de Gauche
---------------------------
Dette : 2 110 353 €
dont 1 994 016 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : + 996 443 €
---------------------------
CONCLUSION
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1°) Parmi tous les partis politiques cités, l'UPR est le seul à avoir 0 € de dettes auprès des banques. J'en suis fier et cela me permet d'affirmer que l'UPR est le seul parti politique totalement indépendant des banques.
2°) Parmi tous les partis politiques cités, seuls le PS, le Parti de Gauche et l'UPR ont des fonds propres positifs.
3°) Les Républicains et le Front national ont des situations financières très dégradées.
4°) En particulier, Les Républicains sont en situation de faillite virtuelle et ne peuvent continuer à fonctionner que par des crédits bancaires massifs.
Il est aussi cocasse qu'invraisemblable que M. Fillon se permette de prendre la pose du bon gestionnaire, et affirme qu'il serait le seul susceptible de régler le problème de la dette de la France, alors qu'il n'est même pas capable de gérer correctement son propre parti politique !
Les Républicains ne devant leur survie qu'au soutien constant et massif de banques, on imagine le degré de dépendance politique qui en résulte.
François Asselineau
05 avril 2017
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Lors de mon débat d'hier soir (4 avril 2017) avec les 10 autres candidats à l'élection présidentielle, j'ai présenté au public l'état de la situation financière de plusieurs partis politiques dont émanent certains candidats.
Dans ce cadre, j'ai été amené,- sur la foi du dossier qui m'avait été préparé à partir des comptes publiés par la Commission nationale des Comptes de Campagne et des financement de la vie politique (CNCCFP) -, à indiquer que DLF avait des fonds propres négatifs de -900 000 € et était endetté de 1,1 M € auprès de banques, ce que M. Dupont-Aignan a vivement démenti.
Vérification faite, cette information était partiellement erronée.
Selon les documents de la CNCCFP, DLF affiche un endettement de 1 336 648 €, mais dont seulement 1 446 € relève d'une dette auprès d'une banque, le reste étant constitué de crédits de paiement de fournisseurs.
Par souci de transparence et de vérité, je tiens à apporter ce correctif et à présenter mes excuses à M. Dupont-Aignan pour l'erreur factuelle commise.
En revanche, les fonds propres de DLF sont bel et bien négatifs de -900 000 € comme je l'ai indiqué, ou plus exactement de - 885 559 €.
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Pour être précis, les situations financières des autres partis politiques que j'ai mentionnés proviennent du dernier rapport des comptes des partis politiques publié le 7 février 2017 par la CNCCFP au titre de l'exercice 2015 (les comptes de "En Marche" ne sont donc pas disponibles).
Source : http://www.cnccfp.fr/…/part…/comptes/cnccfp_comptes_2015.pdf
En voici le résumé :
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Les Républicains
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Dette : 77 067 365 €
dont 67 718 381 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : - 29 148 777 €
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Front national
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Dette : 15 462 585 €
dont 9 399 030 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : - 7 826 535 €
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DLF
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Dette : 1 336 648 €
dont 1 446 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : - 885 559 €
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Parti socialiste
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Dette : 28 204 028 €
dont 12 581 105 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : + 9 905 420 €
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UPR
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Dette : 170 112 € (exclusivement un crédit fournisseur)
dont 0 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : + 5 476 €
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Parti de Gauche
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Dette : 2 110 353 €
dont 1 994 016 € de dettes auprès des banques
Fonds propres : + 996 443 €
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CONCLUSION
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1°) Parmi tous les partis politiques cités, l'UPR est le seul à avoir 0 € de dettes auprès des banques. J'en suis fier et cela me permet d'affirmer que l'UPR est le seul parti politique totalement indépendant des banques.
2°) Parmi tous les partis politiques cités, seuls le PS, le Parti de Gauche et l'UPR ont des fonds propres positifs.
3°) Les Républicains et le Front national ont des situations financières très dégradées.
4°) En particulier, Les Républicains sont en situation de faillite virtuelle et ne peuvent continuer à fonctionner que par des crédits bancaires massifs.
Il est aussi cocasse qu'invraisemblable que M. Fillon se permette de prendre la pose du bon gestionnaire, et affirme qu'il serait le seul susceptible de régler le problème de la dette de la France, alors qu'il n'est même pas capable de gérer correctement son propre parti politique !
Les Républicains ne devant leur survie qu'au soutien constant et massif de banques, on imagine le degré de dépendance politique qui en résulte.
François Asselineau
05 avril 2017
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