Merci Monsieur Asselineau de nous avoir redonné goût à la politique,
nous les abstentionnistes et les désillusionnés, de redonner corps à «
l’homme politique » et de nous rappeler de manière incarnée ce que doit
être un Président de la République.
Merci de nous avoir redonné
goût aux échanges, aux débats, de faire appel à notre intelligence avec
sensibilité et pédagogie, en aiguisant notre sens critique ; de nous
rappeler qu’il n’y a pas de fatalité et qu’en se reliant on peut enrayer
la propagation de l’esprit d’abandon.
Merci d’avoir remis en
évidence l’inertie des « grands médias » emprisonnant les journalistes
dans un moule, de parler là où TOUT LE MONDE SE TAIT, de poser les mots
justes là où d’autres restent dans le déni depuis trop longtemps.
Merci d’avoir porté vos idées à bout de bras pendant 10 ans, tenace et
intègre malgré le cynisme et le mépris des oligarchies et en ne comptant
que sur l’engagement des français.
Merci de réunir toutes les
générations, quelles que soient les origines ethniques, les religions,
les couleurs politiques de chacun, de nous détourner des extrêmes, des
pulsions revanchardes et de la peur de l’autre (sur une base raciale,
sociale ou religieuse).
Merci de nous faire comprendre qu’un
slogan comme « l’Europe on la change ou on la quitte » (« …politique
d’austérité imposée par les allemands…» dixit Jean-Luc Mélenchon) fait
étrangement écho au slogan « la France tu l’aimes ou tu la quittes »
(c’est la faute aux immigrés !) ; quel aveu d’assumer une telle
"lepénisation" des esprits ! où est notre dignité ?
Merci de nous
rappeler que ce ne sont pas les Allemands les fautifs de la situation
actuelle de la France dans l’UE, mais bel et bien nos dirigeants qui ont
signé ces traités. Quand bien même, au mépris des Français, ils ont nié
le résultat du référendum de 2005, c’est bien à nous Français que
revient la tâche d’assumer ce choix et non aux Allemands.
Comme à
l’époque, on ne soumet pas un référendum sur l’UE, on ne lance pas un «
ultimatum » aux Etats membres si on n’est pas prêt à assumer les
conséquences d’un résultat qu’on n’escomptait pas.
Merci de nous
montrer que la France a encore et plus que jamais un rôle à jouer sur la
scène internationale et qu’elle existe bel et bien par son histoire et
sa culture, que la France a une parole et que nous ne pouvons la dévoyer
en rompant nos engagements en dehors du Droit International et
européen. Respecter la parole donnée, c’est faire preuve d’intégrité et
d’attachement à l’entente et à la paix entre les peuples.
Merci de
rappeler que le droit encadre notre vie économique et sociale.
Hollande, Montebourg, Le Pen, Mélenchon etc., tout ministre/président
qu’ils étaient ou seront peut-être ne pourront rien, face à un droit que
tant d’autres pays de l’UE voudront conserver dans leur propre intérêt,
empêchant l’unanimité nécessaire à la modification des traités.
Merci de souligner l’hypocrisie de ceux qui veulent renégocier des
traités qui ne peuvent pas l’être ! et de proposer la seule mesure qui
nous rendrait nos outils de régulation économique et donc aussi notre
démocratie : activer la sortie de l’UE d’abord et négocier ensuite.
Merci de rappeler à la France son attachement à son modèle social et
anthropologique, qu’il n’est pas « monnayable » ; de refuser le modèle
sous-jacent de l’UE qu’est le nationalisme européen, promoteur du choc des
civilisations et des blocs continentaux ; de ne pas croire que l’UE est
le seul horizon de la France, ni son solvant en matière diplomatique,
sociale et économique, mais qu’il y a aussi le reste du monde et
notamment la Francophonie.
Merci de nous mettre sous les yeux que
nous devons faire des choix historiques et courageux si nous voulons
recouvrer notre liberté !
Constance.
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