mardi 16 juillet 2019

Débat NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES avec Yannis Youlountas et Thomas Coutrot

Débat filmé par Éric Jousse au festival d'Attac "Images mouvementées", le 24 novembre 2013 à Paris (d'autres débats seront bientôt mis en ligne, filmés dans des univers très variés et parfois étonnants)

Avec Yannis Youlountas, réalisateur de "Ne vivons plus comme des esclaves" et écrivain et Thomas Coutrot, co-président d'ATTAC et économiste atterré. Un débat fraternel, sans hypocrisie ni retenue, "entre libertaire et marxiste" (dixit Thomas) que le public a semble-t-il apprécié, dans un esprit de convergence de luttes. Certains sujets ont fait l'objet de petites divergences de points de vue. Devinez lesquels (durée 57 min) !

SOMMAIRE DES SUJETS ABORDÉS par Y.Youlountas et T.Coutrot (illustrés par des extraits du film)
1 min : Impact du film en Grèce (YY)
3 min : L'esclavage moderne (TC)
7 min : Vitalité des alternatives (TC)
8 min : Comment aider la résistance grecque ? (YY)
12 min : Bouleversements dans les médias (YY)
16 min : Anarchisme et marxisme (TC)
17 min : Démontage du mot crise (YY)
23 min : Marinaleda et Exarcheia (YY)
29 min : Ingérence politique ancienne (YY)
31 min : Comment l'un des lieux du film a été détruit (YY)
34 min : Les dessous de l'assassinat de Pavlos Fyssas (YY)
37 min : Violence et non-violence (YY)
39 min : Comment résister au fascisme ? (TC et YY)
45 min : Liberté de vivre autrement (YY)
47 min : L'exemple Islandais (TC)
50 min : Décroissance et État (YY)
52 min : L'esclavage par la surconsommation (YY)
55 min : Faire vivre ce film et le prolonger par des débats partout (TC)

Contact programmation et diffusion du film : maud@nevivonspluscommedesesclaves.net




Source : https://www.youtube.com/watch?v=1aUjH0A_gs0&fbclid=IwAR3W5XFjLgswm7lggZmvhXwk66rFoR3nRVB3fiWsLokxbKcK5jUE6B8Y89A

4 commentaires:

Je a dit…

Exarcheia, quartier de 45000 habitants dans l'agglomération d'Athènes, est plusieurs fois cité dans la vidéo comme étant le plus grand lieu (partiellement) autogéré d'Europe.

C'est ce genre d'initiatives (autogestion des entreprises, entraides locales, etc.) qui peut servir d'exemple !

Je a dit…

Vers les 42-43èmes minutes, Thomas Coutrot décrit les "fascistes" (Aube Dorée, en Grèce, et Front National, en France) comme des personnes qui se réfugient vers une figure autoritaire parce que le pouvoir politique en place semble impuissant ou complice des injustices sociales.

Yannis Youlountas n'est pas d'accord. Selon lui, les fascistes ont une conception de l'humain profondément écoeurante. Il dit comprendre que certains électeurs puissent avoir peur ... avant de se reprendre pour affirmer qu'il ne leur trouve pas d'excuse.

Je a dit…

Je retrouve chez Youlountas le clivage très marqué des Antifas (extrême-gauche) vis-à-vis de l'autre bord (extrême-droite), c'est-à-dire la croyance que l'autre est "fasciste" par essence, de génération en génération.

C'est en partie là que repose l'hostilité des Antifas vis-à-vis d'Etienne Chouard qui, lui, parle avec tout le monde ; parce qu'il considère tous les êtres humains comme des frères et soeurs bien qu'il puisse ne pas être d'accord avec eux sur tel ou tel point. De plus, Chouard pense qu'il n'y a rien d'irréversible : une argumentation efficace peut montrer aux électeurs "fascistes" qu'ils se trompent.

Je a dit…

Personnellement, je pense que Thomas Coutrot et Yannis Youlountas se trompent tous les deux quand ils pointent le Front National comme étant les fascistes, en France. Les fascistes sont ceux qui sont déjà au pouvoir. Le Front National n'est qu'un épouvantail; une opposition contrôlée au même titre que La France Insoumise.

Tant que le peuple se comporte docilement, on lui laisse l'illusion de liberté (y compris de choix électoral de l'extrême-gauche à l'extrême-droite). Mais quand il se révolte contre les injustices sociales, les forces de l'ordre déchaînent la violence pour protéger le grand capital. Que le chef de l'Etat soit en uniforme militaire ou en costard cravatte, la violence est la même.

Les Antifas servent le régime en refusant, de façon sectaire, l'alliance populaire tous bords confondus contre le pouvoir (bancaire, industriel et policier ou militaire) qui asservit la population active.