Patrick Brocorens
Laboratoire de chimie des matériaux nouveaux,
UMONS
Place du Parc, 20
B-7000 Mons (Belgique)
Document publié à l’occasion de la 9th Belgian environmental Economics Day, 29 janvier 2016
Conclusion, extrait :
Comme un pic de production ne peut être confirmé avec
certitude que plusieurs années après son franchissement, il est
préférable de l’anticiper plutôt que d’attendre d’en avoir la
confirmation. L’essentiel n’est en effet pas le pic, mais le long déclin
de la production qui le suit. Et bien que les prévisions de
type Hubbert ne peuvent être précises à l’année près, elles peuvent
l’être suffisamment pour pouvoir prendre des décisions, en particulier
des décisions liées à l’énergie, qui nécessitent des politiques de long
terme. L’histoire de l’anticipation ratée du pic mondial de
pétrole conventionnel devrait en tout état de cause inciter à abandonner
certains indicateurs de rareté traditionnellement utilisés, tels que
les réserves prouvées ou le rapport réserve/production, et à adopter de
nouvelles pratiques tenant compte des caractéristiques physiques et
économiques propres aux ressources étudiées, et tenant également compte
de l’évolution des contraintes à la production à mesure que les
ressources sont exploitées.
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