Confirmant
toutes nos analyses depuis 7 mois, le gouvernement Tsipras vient
d'accepter tout ce que voulaient les créanciers, la BCE, le FMI et la
Commission européenne....
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Dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 juillet 2015, le gouvernement «
d’ultra-gauche » d’Alexis Tsipras a adressé un texte de 13 pages à la
Commission européenne, à la BCE, au FMI et aux créanciers.
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Par
ce texte - intitulé « Actions prioritaires et engagements » -, le
gouvernement grec vient de s’engager à adopter la quasi-totalité des
mesures proposées par les créanciers le 26 juin, qu'il avait alors
pourtant rejetées, en annonçant la tenue d'un référendum truqué.
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LES MESURES PHARES ANNONCÉES PAR LE GOUVERNEMENT TSIPRAS AFIN DE RESTER DANS L’EURO
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Ces mesures sont les suivantes :
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a) comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et
les créanciers, le gouvernement grec accepte l’instauration d’un système
unifié des taux de TVA, incluant aussi la restauration, et accepte que
le taux moyen en soit porté à 23% au lieu du taux moyen de TVA qui était
jusqu'ici de 13%. (Pour les produits de base, l'électricité et les
hôtels, la TVA restera cependant à 13%, et à 6% pour les médicaments,
livres et places de théâtre).
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Cette hausse colossale de 10
points de TVA était l’une des principales pommes de discorde entre
Athènes et ses créanciers pendant ces longs mois de négociations. Le
gouvernement Tsipras a donc capitulé en rase campagne, en acceptant une
mesure qui va amputer immédiatement les maigres revenus du peuple grec.
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b)- comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et
les créanciers, le gouvernement grec accepte de supprimer les avantages
fiscaux dont bénéficiaient les îles (soit la réduction de 30% de la TVA
appliquée depuis plusieurs années), à commencer par les îles les plus
riches et touristiques. Cette suppression va commencer en octobre et
sera faite graduellement pour s'achever d'ici la fin 2016.
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Cela signifie que les touristes comme les habitants des îles grecques vont voir la facture de TVA grimper de +30% environ.
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c)- comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et
les créanciers, l'âge du départ à la retraite va être substantiellement
et graduellement relevé pour passer à 67 ans d'ici à 7 ans (en 2022).
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d)- comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et
les créanciers, le gouvernement Tsipras va déréglementer plusieurs
professions, notamment les ingénieurs, les notaires et tout le secteur
du tourisme.
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e)- le gouvernement grec va par ailleurs
abaisser le plafond des dépenses militaires grecques de 100 millions
d'euros en 2015 et de 200 millions en 2016. Cela représente la moitié de
ce que souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et les
créanciers, qui voulaient une réduction de 400 millions.
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f)-
comme le souhaitaient la Commission européenne, la BCE, le FMI et les
créanciers, le gouvernement « d’ultra-gauche » grec accepte de limiter
la hausse de la taxe sur les sociétés de 26 à 28 %.
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Cela
signifie que les grandes entreprises vont voir augmenter leurs impôts de
2 points seulement, alors que le peuple grec voit alourdir la facture
de TVA de 10 points…
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g)- comme le souhaitaient la Commission
européenne, la BCE, le FMI et les créanciers, le gouvernement «
d’ultra-gauche » grec accepte de procéder au programme de privatisations
des nombreuses entreprises publiques (dont la liste n’est pas encore
récapitulée par les agences de presse).
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Source : http://www.romandie.com/…/La-Grece-propose-une-h…/610931.rom
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UN BRAS D’HONNEUR PHÉNOMÉNAL AUX ÉLECTEURS GRECS
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La volte-face du gouvernement Tsipras est d'autant plus spectaculaire
et scandaleuse qu'elle se produit 4 jours après un référendum qui a vu
61,1% des suffrages s’exprimer en faveur du NON aux réformes que ce même
gouvernement vient justement d’accepter !
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Cela représente
l'un des bras d’honneur les plus phénoménaux qu’un gouvernement puisse
faire au peuple qui l’a élu il y a 7 mois, et qui lui a donné, 4 jours
avant, une large majorité pour refuser ce programme.
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Ce début
de dénouement – d’autres surprises sont possibles d’ici à dimanche -
confirme totalement les indiscrétions dont avait fait état le Financial
Times dès le 1er juillet, - et dont j’avais parlé dans mon dernier
entretien d’actualité du même jour (http://www.upr.fr/…/entretien-avec-francois-asselineau-ques… ).
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Cet article du grand journal britannique des finances avait divulgué le
courrier qu’Alexis Tsipras avait adressé discrètement à ses partenaires
européens et aux créanciers pour les informer qu’il accepterait toutes
leurs conditions… après le référendum.
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CONCLUSION : SEULE CONTRE TOUS,
L’UPR AVAIT UNE NOUVELLE FOIS RAISON.
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En conclusion, j’invite tous les lecteurs à lire ou à relire le
communiqué de presse que l’UPR avait publié dès le 27 janvier dernier -
sitôt l’accession de M. Tsipras au pouvoir -, intitulé « Les Grecs vont
maintenant pouvoir constater que Syriza est un parti-leurre » http://www.upr.fr/…/les-grecs-vont-maintenant-pouvoir-const…
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Comme tout un chacun pourra le constater, seule sur toute la scène
politique française, l’UPR avait une nouvelle fois fait la bonne
analyse. Ceux qui avaient cru voir en Tsipras un nouveau de Gaulle
chantre de la démocratie et de l'indépendance nationale, ou un subtil
manœuvrier désirant sortir de l'euro sans y rien paraître, en sont pour
leurs frais.
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En particulier, notre communiqué avait fait cette remarque qui garde toute son actualité et sa pertinence :
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« L’UPR note que le Front de Gauche et le FN ont tout spécialement
manifesté leur soutien à Syriza (en gardant délibérément le silence sur
les partis politiques grecs – qui existent pourtant bel et bien –
demandant la sortie unilatérale de la Grèce de l’Union européenne et de
l’euro). Entre leurres français et grecs, on se comprend et on se
soutient. »
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Je suis désolé pour mes contradicteurs – et bien
plus désolé encore pour tous ceux qui, en Grèce, en France ou ailleurs,
ont cru à Alexis Tsipras et à Syriza -. Leur déception et leur rancœur
doivent être immenses.
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Ces tristes événements doivent inciter
les Français à réfléchir en adultes aux raisons fondamentales pour
lesquelles les analyses de l’UPR se révèlent systématiquement les
bonnes, car systématiquement confirmées par les événements.
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Les Français doivent admettre, une bonne fois pour toutes, que le Front
National, DLF, le Parti de Gauche, et tous les partis qui hurlent contre
les effets de l’UE et de l'euro, sans jamais proposer d’en sortir par
l’article 50, sont bel et bien des mouvements leurres.
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Ce
n’est pas par hasard que ces partis sont constamment promus dans les
grands médias français, alors que ceux-ci refusent de simplement même
évoquer l’existence de l’UPR.
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Si ces partis sont promus
médiatiquement par le système euro-atlantiste, c'est parce qu’ils
servent de paratonnerre à la colère du peuple français, en leur
proposant toujours des analyses incomplètes et des fausses solutions
pour mieux sauver le système qu'ils font semblant de combattre.
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Exactement comme Syriza a été constamment promu médiatiquement en
Grèce, et présenté sous les traits d’un parti opposant farouche au
système, alors qu'il n’en était que la roue de secours la plus perfide.
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Comme de plus en plus de Français commencent à le comprendre, les
événements prouvent que l’UPR est le seul mouvement politique dans
lequel ils peuvent avoir vraiment confiance.
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Plus que jamais,
j'invite tous les lecteurs qui ne l'ont pas encore fait à nous rejoindre
en adhérant au seul authentique mouvement de libération nationale qui
s'offre à eux : http://www.upr.fr/aider/adherer/adhesion-en-ligne
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François ASSELINEAU
10 juillet 2015
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En photo : Alexis Tsipras, Premier ministre grec, embrassant Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.
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