En annonçant dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 juin la tenue d’un
référendum, Tsipras a fait voler en éclats le cadre juridique et
comptable dans lequel voulaient l’enfermer les dirigeants de la zone
euro. En soumettant aux citoyens grecs les mesures souhaitées par ses
créanciers (Commission européenne, BCE, FMI), il a réintroduit le peuple
souverain dans la négociation. Et mis au jour la guerre qui jusque-là
se déroulait derrière le paravent des négociations.
En un discours de quelques minutes, Alexis Tsipras a redonné vie et sens à l'idée européenne, engluée dans le storytelling des institutions et des banquiers : "La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant !"
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire