Bonjour,
Israël dénonce une décision «
antisémite » et évoque « un nouveau Dreyfus ».
On croirait entendre Hitler dénonçant l’antinazisme...
On croirait entendre Hitler dénonçant l’antinazisme...
Le sionisme incarne le racisme
dans ses manifestations les plus extrêmes et les plus concrètes.
Il conjugue l’existence d’une idéologie reposant sur des
convictions racistes et colonialistes et la mise en œuvre d’une
persécution d’État prolongée par une politique génocidaire de
purification raciale, de culturicide et de colonisations de
territoires ayant engendré déjà la Nakba et Gaza ...
Leur responsabilité pénale est
engagée « en tant que supérieurs civils pour le crime de
guerre consistant à diriger intentionnellement une attaque
contre la population civile ». Les mandats d’arrêt sont donc
délivrés, les juges estimant « que les crimes contre l’humanité
allégués faisaient partie d’une attaque généralisée et
systématique contre la population civile de Gaza ».
Alain
-------------
-------------
Cour pénale
internationale : pour Benyamin Nétanyahou, le coup d’arrêt
La CPI a émis ce jeudi 21
novembre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien
et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, estimant qu’ils
pourraient avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre
l’humanité à Gaza depuis le 8 octobre 2023.
Six mois et un jour. C’est le
temps, finalement court au regard du droit international, qu’il a
fallu à trois juges de la Cour pénale internationale (CPI) pour se
prononcer sur le dossier le plus sensible de l’histoire de
l’organisation.
Fallait-il ou non émettre des
mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin
Nétanyahou, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour
leur conduite de la guerre à Gaza, comme le leur avait demandé le
20 mai le procureur de la CPI, Karim Khan ? Oui, ont répondu ce
jeudi 21 novembre les juges de la chambre préliminaire de la cour
– le Français Nicolas Guillou, la Béninoise Reine Alapini-Gansou
et la Slovène Beti Hohler. Ils ont également délivré un mandat
d’arrêt contre Mohammed Deif, chef militaire du Hamas à Gaza,
donné pour mort par Israël. Ils n’en ont en revanche pas émis
contre deux autres membres de l’organisation islamiste, Yahya
Sinwar et Ismaïl Haniyeh, leur mort ayant été confirmée.
Les mandats d’arrêt ont été
classés «secret» afin «de protéger les témoins et de
garantir le bon déroulement des enquêtes». Mais la CPI a
détaillé en partie ses accusations. Selon elle, Nétanyahou et
Gallant ont utilisé la famine comme une arme de guerre et
sciemment empêché l’aide humanitaire de parvenir en quantités
suffisantes à Gaza entre le 8 octobre 2023, lendemain des attaques
terroristes du Hamas, et «au moins» le 20 mai 2024. Ces deux
accusations, formulées depuis des mois par les ONG et l’ONU,
relèvent de crimes contre l’humanité et crimes de guerre. «Il y
a des motifs raisonnables de croire que le manque de nourriture,
d’eau, d’électricité et de carburant, ainsi que de fournitures
médicales spécifiques, a été provoqué pour entraîner la
destruction d’une partie de la population civile de Gaza, ce qui
a entraîné la mort de civils, notamment d’enfants, par
malnutrition et déshydratation», indique le communiqué de la
CPI.
La Cour affirme aussi que les
accusés ont «empêché intentionnellement l’entrée à Gaza
d’équipements médicaux et de médicaments, en particulier
d’anesthésiques et d’appareilsd’anesthésie». «[Cela] a
provoqué de grandes souffrances, au moyen d’actes inhumains, à
des personnes nécessitant un traitement. Les médecins ont été
contraints d’opérer des blessés et de procéder à des
amputations, y compris sur des enfants, sans anesthésie, et/ou
ont été contraints d’utiliser des moyens inadéquats et dangereux
pour endormir les patients, causant à ces personnes des douleurs
et des souffrances extrêmes.»
Recours rejetés Le Palestinien
Mohammed Deif, dont la mort a été annoncée par Israël en juillet
mais n’a pas été officialisée par le Hamas, est, lui, accusé de
crimes contre l’humanité et crimes de guerre. La CPI estime qu’il
est responsable d’assassinats contre des civils, de prises
d’otages et des violences sexuelles commises contre des personnes
enlevées.
Les magistrats ont donc rejeté
les recours formés par Israël depuis le 20 mai. Il y en avait deux
: le premier contestait la juridiction de la Cour, le second
l’absence de communication officielle lors de l’ouverture de
l’enquête. «Ces requêtes s’inscrivaient sans aucun doute dans
une tentative des autorités israéliennes d’empêcher l’émission
des mandats d’arrêt ou tout au moins de gagner du temps»,
explique l’avocate de la Fédération internationale pour les droits
humains spécialisée en droit international, Clémence Bectarte.
Sauf que depuis mars 2021, et après sept ans d’examen de la
demande de l’Autorité palestinienne, la juridiction de la CPI
s’applique bien à Gaza et à la Cisjordanie, y compris à
JérusalemEst.
La Cour avait alors ouvert «une
enquête sur la situation en Palestine», même si Israël n’a
pas ratifié le traité de Rome qui régit la CPI. Nul besoin dès
lors, estiment les juges, de notifier les autorités israéliennes
d’une enquête sur les possibles crimes commis depuis le 8 octobre
2023. La décision de la CPI a été non seulement vilipendée par le
premier visé, Benyamin Nétanyahou, qui voit sa liberté de voyager
désormais sérieusement entravée, mais aussi par la classe
politique israélienne dans son ensemble. «La décision
antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un
procès Dreyfus d’aujourd’hui qui se terminera de la même façon»,
a fait savoir son bureau dans un communiqué. Un ton repris sur X
par son principal opposant, l’ancien chef d’état-major Benny Gantz
: «La décision de la CPI – aveuglement moral et tâche honteuse
de proportion historique qui ne sera jamais oubliée.»
-- « ceux qui produisent tout n’ont rien et ceux qui ne produisent rien ont tout » Marius, Alexandre Jacob
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire