Le premier volet des "RKI Files" avait choqué l'Allemagne en mars. Cette fois, ce sont tous les procès-verbaux, intégraux et non censurés, qui viennent d'être publiés sur Internet.
Nous avons déjà eu l’occasion de traiter de l’affaire dite des «RKI-Files», comme on appelle la divulgation des procès-verbaux du «Robert Koch Institute» (RKI), l’administration publique allemande en charge de la santé publique.
Ces documents, publiés en mars de cette année, avaient prouvé que les décideurs allemands avaient été informés dès le début de la «pandémie» que la maladie était moins dangereuse qu’une grippe ordinaire; ils avaient aussi révélé que les autorités savaient parfaitement que la plupart des «mesures sanitaires» contraignantes imposées en Allemagne, y compris les injections, seraient au mieux inutiles, voire nuisibles, et qu’elles avaient été imaginées et imposées par des politiciens et des militaires, sans aucun débat scientifique, et contre des avis d’experts.
Cette affaire avait défrayé la chronique en Allemagne, forcé les responsables politiques à prendre position, et choqué l’opinion. En Autriche, elle avait fait titrer à l’Agence de presse autrichienne (OTS) que «les protocoles RKI montrent que les mesures liées au coronavirus étaient une mise en scène sans preuve de la part des politiques et de l’armée.»
L’affaire avait causé des remous en Suisse aussi: suite aux révélations allemandes, le rédacteur en chef de la Neue Zurcher Zeitung (NZZ) avait dressé un réquisitoire contre les «mesures sanitaires» et l’hystérie collective de 2020-2022.
Or l’affaire des «RKI-Files» vient de s’élargir et de s’étendre. Contrairement aux rapports divulgués au mois de mars, qui avaient été obtenus à la suite d’une bataille judiciaire et qui étaient incomplets et caviardés, il s’agit cette fois-ci d’une véritable fuite de données, complètes et non censurées, en provenance de la «cellule de crise Covid» allemande.
Près de 8 Gigaoctets fuités
Avant toute chose, et dans un souci de conservation de preuves, il est vivement conseillé à tous ceux qui le peuvent de télécharger et de conserver les documents nouvellement fuités. Voici un lien de téléchargement. Bien que le site des lanceurs d’alerte soit surchargé, nous avons été capables d’obtenir les 8 gigaoctets fuités dans leur intégralité, et de les recopier pour en faciliter l’accès à nos lecteurs.
La journaliste indépendante à l’origine de la divulgation de ces données fuitées est Aya Velázquez, qui a publié le 23 juillet un Tweet expliquant ce qui suit :
Nous mettons fin ici au drame du caviardage des procès-verbaux de la #RKI. Voici le jeu de données complet de tous les procès-verbaux des réunions du @rki_fr, de 2020 à 2023, non expurgés, y compris 10 Go de matériel supplémentaire:
https://rki-transparenzbericht.de
Un(e) lanceur(se) d’alerte, ancien(ne) collaborateur(trice) de l’Institut Robert Koch, m’a contactée et m’a transmis l’ensemble des données. Les détails sur la personne sont bien entendu soumis à la protection des sources, mais je peux dire ceci: la personne l’a fait pour des raisons de conscience. Pour la vérité, pour un examen complet des mesures Corona, et surtout pour les habitants de ce pays.
Même si le RKI a joué un rôle peu glorieux au cours des quatre dernières années, en cédant à une politique envahissante et contraire aux droits fondamentaux, il s’est trouvé au RKI aussi, ces quatre dernières années, des personnes se trouvant du côté des citoyens et en désaccord avec les agissements des autorités, avec les recommandations contradictoires aux politiques, et le soutien à des décisions politiques arbitraires. La nouvelle fuite du RKI doit donc également être comprise comme une main tendue, un geste de réconciliation : entre citoyens – par-delà les barrières administratives, les pare-feux et les remparts de l’esprit.
Nous devons nous rappeler que dans des administrations prétendument sans visage, il y a aussi des personnes: des personnes qui ont leur propre esprit, qui, tout comme nous, se font des idées et veulent un avenir meilleur pour nous tous: libres du totalitarisme, de la tutelle politique et de la violation systématique des droits à l’autodétermination physique.
Cet esprit – notre lien en tant que citoyens les uns avec les autres – ne peut pas être anéanti. Les puissants le savent. C’est ce qui leur fait le plus peur. Le talon d’Achille du système politique actuel, c’est nous, les humains, car chacun d’entre nous a du pouvoir. […]
Quelques collègues et moi-même avons déjà lu les procès-verbaux. Il faut parfois avoir les nerfs solides pour les lire, en raison des contradictions flagrantes qu’ils contiennent. Les protocoles du RKI le prouvent: notre politique Corona n’était pas basée sur des considérations rationnelles et scientifiques. De nombreuses décisions politiques, telles que 2G, l’obligation de vaccination généralisée, ou la vaccination des enfants, étaient des décisions purement politiques pour lesquelles le RKI, en tant qu’autorité soumise à des directives, fournissait une légitimité prétendument scientifique. Nous apprendrons pourquoi Christian Drosten, malgré l’annonce tonitruante faite dans son livre, a apparemment eu mal au ventre à l’idée de voir son nom dé-caviardé des procès-verbaux – et nous nous souviendrons que Jens Spahn s’était déjà prononcé en faveur d’une campagne de vaccination des enfants à grande échelle avant la recommandation de l’EMA et de la STIKO.
Nous apprendrons que le RKI ne s’est pas opposé à la décision de l’EMA et de Pfizer d’abandonner les études de phase III et de tester le vaccin à grande échelle sur l’ensemble de la population – afin d’accélérer l’autorisation d’urgence. Et nous apprendrons que le RKI s’est malheureusement prononcé en faveur de l’obligation de vaccination dans les établissements de soins et de l’obligation générale de vaccination, malgré la connaissance de l’absence de protection externe et des effets secondaires les plus graves. […]
Je m’incline avec le plus grand respect devant l’ex-employé du RKI incroyablement courageux et intègre, à qui nous devons cette information. J’adresse également mes plus vifs remerciements au journaliste Paul Schreyer qui, par son combat juridique persévérant autour des protocoles du RKI, a mis le feu aux poudres. Tous deux ont rendu un service inestimable à ce pays. Je voudrais également remercier mes collègues qui, dans l’ombre, ont contribué avec passion ces dernières semaines à rendre possible la fuite d’aujourd’hui dans ses nombreuses dimensions.
Grâce à l’ensemble des données entièrement dé-caviardés de tous les protocoles de la cellule de crise du RKI, une analyse honnête et sans compromis de la politique de Corona en Allemagne peut maintenant commencer.
La vérité finit toujours par triompher. Avec tout cela à l’esprit: bonnes fouilles!”
Source : https://essentiel.news/rki-files-acte-2-tous-les-documents-decensures-viennent-de-fuiter/
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