Coronavirus : Une hystérie disproportionnée au service des lobbys
Denis Rancourt
2 février 2020
Source de l’article en français:
https://lecridespeuples.fr/2020/02/02/coronavirus-un-scientifique-denonce-une-hysterie-disproportionnee-au-service-des-lobbys/
En ce qui concerne le Coronavirus, le contexte socio-économique mondial est que les Nations Unies, influencées par la finance internationale liée à de grands intérêts pharmaceutiques, ont mis en place une structure de réponse à la pandémie caractérisée par une phobie coordonnée et institutionnalisée, toujours désireuse de détecter et de répondre de manière disproportionnée à chaque noyau supposé d’une nouvelle pandémie de grippe létale.
En fait, les seules pandémies de grippe historiques notables ont toutes causé un million de décès ou plus, alors même que grâce à une détection accrue et des méthodes de diagnostic modernes, le coronavirus actuel n’a causé que quelques centaines de décès, bien moins que la grippe classique dans les grandes villes occidentales.
Lesdits intérêts de la finance mondiale contrôlent également les principaux réseaux de médias et sont toujours heureux de gonfler la phobie pandémique. En outre, la plus grande menace perçue aux États-Unis à l’ère actuelle est la montée et l’intégration de l’Eurasie, tirée par la Chine sur le plan économique. Par conséquent, l’alarmisme autour du coronavirus est également une opportunité de campagne géopolitique pour rabaisser et isoler la Chine ; en fait, il s’agit d’une hystérie militarisée qui crée des réactions racistes dans de nombreux centres occidentaux. Le racisme intérieur anti-chinois peut être politiquement exploité aux États-Unis pour soutenir des politiques agressives contre la Chine, y compris des politiques protectionnistes limitant les échanges économiques et même culturels.
Cependant, je ne pense pas que les accords commerciaux de Trump puissent être considérablement affectés par la frénésie médiatique autour du coronavirus : les soi-disant accords commerciaux (« équilibrage » commercial contraint) sont une bouée de sauvetage imposée avec force pour une économie américaine en déclin, qui fait face à un horizon dans lequel le dollar américain ne sera plus la monnaie prépondérante à l’échelle mondiale.
* Denis Rancourt est un scientifique de renom, ancien Professeur de physique à l’Université d’Ottawa, exclu pour son militantisme (notamment pro-palestinien) & ses positions controversées sur le réchauffement climatique
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Coronavirus : Rappel de quelques faits
Par Godfree Roberts, le 28 janvier 2020
Source : https://www.unz.com/article/coronavirus-the-dark-side/
Traduction : lecridespeuples.fr
1/ Le médicament Vioxx a tué des dizaines voire des centaines de milliers d’Américains : un bilan qui aurait pu être réduit de 90% si la FDA (Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) avait émis un avertissement en temps opportun.
2/ Les produits pharmaceutiques, correctement et légalement prescrits, tuent 140 000 Américains chaque année, mais la plupart des gens ne sont pas conscients de leur létalité et ne savent pas comment éviter d’être tués de cette façon.
3/ Les décès par coronavirus sont peu nombreux, ses victimes sont âgées et la prévention est simple.
4/ Les médias rapportent que les décès dus à la grippe américaine cette saison s’élèvent à 8 200 jusqu’à présent, mais ce ne serait pas digne de figurer dans les informations ?
5/ 142 000 Américains sont décédés des suites d’une consommation de médicaments pharmaceutiques en 2016, mais ce n’est pas non plus un rappel digne d’intérêt.
6/ Mais le fait que 300 Chinois (pour la plupart nés pendant la Seconde Guerre mondiale, souffrant de malnutrition et /ou porteurs de maladies lourdes par ailleurs) sont morts à cause d’un nouveau virus devrait nous faire croire qu’il s’agit d’une épidémie ?
Cette année marque le centenaire de la grippe espagnole, la pandémie la plus meurtrière de l’histoire humaine. On estime que 500 millions de personnes l’ont contractée (un tiers de la population mondiale en 1918) et qu’entre 50 et 100 millions d’entre elles sont mortes. Les Asiatiques étaient trente fois plus susceptibles de mourir que les Européens.
La grippe tue 646 000 personnes dans le monde chaque année, tandis que dans le monde, des dizaines de millions de personnes attrapent la grippe et en guérissent sur tous les continents habités. Tous ces millions de personnes infectées en contaminent d’autres à la maison, au travail, à l’école, dans les lieux de culte, dans les voyages et dans tous les lieux publics imaginables, propageant leurs virus à travers la planète. Cela n’alarme personne.
La souche impliquée dans la dernière pandémie de grippe, l’éclosion de grippe porcine en 2009 (H1N1), était très contagieuse, mais moins sévère et fatale que les souches pandémiques précédentes. Sur les 61,7 millions de personnes vivant au Royaume-Uni en 2009, 457 en sont mortes, ce qui est similaire au bilan annuel habituel de la grippe. La grippe asiatique de 1957 et les pandémies de grippe de Hong Kong de 1968 à 1969 ont été plus graves ; le nombre de morts dans chaque cas a été estimé à environ un million dans le monde.
Le taux de mortalité des infections grippales « graves » dans le monde est d’environ 13%, à peu près le même que pour les « infections SRAS graves ». Le nouveau virus est probablement bien plus létal que cela.
Les médias occidentaux nous conditionnent à une peur pavlovienne de la Chine avec des cartes comme celles-ci, tout en criant au loup pour que la grippe chinoise soit déclarée comme une urgence sanitaire internationale et une pandémie mondiale, mais jusqu’à présent, l’OMS refuse de déclarer que l’épidémie du virus chinois est une urgence sanitaire mondiale. Comment a-t-elle osé, en regardant la carte grotesque montrée ci-dessus ?
Le service de santé publique chinois compte probablement parmi les plus efficaces au monde, et c’est pourquoi les enfants chinois vivront plus longtemps et en meilleure santé que leurs contemporains américains. Mais ce n’est pas nouveau non plus. Et c’est indigne d’être rappelé par les médias dominants.
Selon la revue scientifique internationale Nature,
La rapidité et l’ouverture de la réponse scientifique au coronavirus sont sans précédent. Dix jours après qu’il a été signalé pour la première fois chez l’homme, des scientifiques chinois et australiens ont publié la séquence génétique du virus. En quelques heures, les laboratoires de recherche du monde entier mobilisaient toutes leurs ressources pour comprendre la maladie. « C’est l’une des premières fois que nous voyons une épidémie d’un nouveau virus et que la communauté scientifique partage ses données presque en temps réel », explique le biologiste moléculaire Michael Letko.
David Ho, chercheur médical sur le VIH / SIDA, a souligné qu’à la fin de la semaine dernière, le taux de mortalité semblait être d’environ 2,5%, ce qui est « environ 3 à 4 fois inférieur à celui du SRAS », ajoutant : « Les décès surviennent chez les personnes âgées ou ayant des problèmes de santé antérieurs. Si nous devions comparer les chiffres de la grippe à ceux de ce nouveau Coronavirus, le nombre absolu de cas et les taux de mortalité seraient beaucoup plus élevés [pour la grippe normale]. Mais nous sommes plutôt complaisants face à la grippe même si elle est assez mortelle pour les très jeunes, les personnes âgées et ceux qui ont des problèmes médicaux sous-jacents. »
Aucun décès n’a été signalé en dehors de la Chine, corroborant le taux de mortalité relativement faible d’après les données officielles en Chine.
Le New York Times résume la situation internationale pour ce qui est de la propagation de l’infection :
La Thaïlande et Hong Kong ont signalé chacun huit cas d’infection ; les États-Unis, Taïwan, l’Australie et Macao en ont cinq chacun ; Singapour, le Japon, la Corée du Sud et la Malaisie en ont chacun signalé quatre ; la France en a trois ; le Canada et le Vietnam en ont deux, et le Népal et le Cambodge en ont chacun un.
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