Actuellement, pour gagner de la monnaie, je vois quatre façons principales (et légales) :
- travailler (encore que certains travaux ne soient pas rémunérés : bénévolat, travaux domestiques...);
- être propriétaire (d'une usine, d'une terre, de biens locatifs...) et toucher des dividendes et/ou des loyers sans travailler
- pratiquer l'usure (encore plus en créant soi-même la monnaie) et toucher des intérêts sur la monnaie prêtée et/ou créée ex nihilo
- collecter l'impôt.
La "monnaie libre" (cf. conférence sur la Théorie Relative de la Monnaie) apporte une nouvelle façon de gagner de la monnaie, complètement libératrice de toutes ces contraintes : les personnes physiques inscrites dans la "toile de confiance" deviennent co-créatrices de la monnaie par l'intermédiaire d'un logiciel libre ("open source").
La G1, première monnaie libre, existe depuis 2017 et, à ce jour, un peu de plus de 1365 personnes sont engagées dans le processus. Chaque membre de la "toile de confiance" reçoit un "dividende universel" et le recevra jusqu'à la fin de sa vie, sans contrepartie.
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8 commentaires:
La "monnaie libre" s'inspire des "logiciels libres" qui offrent aux utilisateurs la liberté :
- d'accéder au code source
- de pouvoir le modifier
- de pouvoir le copier
- et de pouvoir le distribuer.
Dans une monnaie libre, chaque utilisateur a le droit de créer le même pourcentage de monnaie que ses prédécesseurs ou que ceux qui suivront.
J'ai posé la question suivante à M. Stéphane Laborde.
J'ai écouté une de vos conférences sur Youtube (https://youtu.be/2Cm9zeCeHfs) où j'ai relevé une foule de choses intéressantes. Mais je n'ai pas forcément tout compris. Voici par exemple ce que j'ai relevé :
"En France, il existe des minima sociaux (le RSA) autour de 500€ par mois soit 6000€ par an.
Cela correspond exactement à 10% de la monnaie disponible par individu dans la zone euro (30.000€ fois deux si on considère les bons du Trésor comme la contrepartie des 30.000€ en circulation).
A ce rythme de création, un individu atteindrait la moyenne de la monnaie en circulation en une demi-vie."
Ce que je ne comprends pas, c'est que si chaque individu crée 6000 unités de monnaie libre par an, il ne lui faut que dix ans pour créer 60.000. Comment arrivez-vous à la durée "une demi-vie" (40 ans), sil vous plaît ?
M. Laborde m'a répondu :
Excellente question ! :) Eh bien imaginez qu'au bout de 10 ans, il n'y a plus 60 000 € / individu mais 60 000 € + 10x6000 = 120 000 € / individu, et donc vous n'aurez créé que la moitié de la moyenne actualisée.
[...] il faut toujours prendre 10% par an justement, donc le montant s'adapte. Pour bien comprendre ce sujet vous pouvez étudier les publications du Module Galilée : http://rml.creationmonetaire.info/modules/
Sur http://cuckooland.free.fr/LaTrmEnCouleur.html
D’où sort la monnaie ?
Qui sont les privilégiés – passés et présents – qui émettent de la monnaie ? Ne faussent-ils pas le pouvoir de chacun de dire « ceci a de la valeur, et ceci n’en a pas » ? N’est-ce pas aliénant ? N’est-ce pas antidémocratique ?
Chacun ne devrait-il pas – où qu’il vive et quelque soit son époque – recevoir une égale liberté de donner de la valeur par émission monétaire ?
La Théorie Relative de la Monnaie (TRM) aboutit à une résolution simple de ce problème : augmentation régulière de la masse monétaire suivant un taux fixé par la TRM, cette nouvelle monnaie étant uniformément émise par chaque individu de la communauté. Cela correspond à un système à Dividende Universel par création monétaire.
Ces émissions pourraient être gérées par une Banque Centrale, ou mieux, par un système de monnaie électronique décentralisé, tel Duniter ou OpenUDC.
J'ai trouvé ceci à l'adresse : http://transhumance.e-monsite.com/medias/files/galileomodule-1.pdf
Pour mettre en place une monnaie libre nous calculons le dividende universel (DU) qui est une caractéristique de la monnaie libre. En effet la monnaie se doit d’être co-créée par l’ensemble des individus de la zone économique. Ces individus qui sont des personnes réelles constituent le seul repère commun.
Le dividende universel (DU) est proportionnel à la masse monétaire et inversement proportionnel au nombre d’individus de la zone économique.
DU = c x M/n avec c petit, correspondant à la croissance de la masse monétaire.
Admettons que les individus ont une espérance de vie (ev) de 80 ans, alors:
ln(ev)/ev < c < ln(ev/2)/(ev/2) donne : 5,63% < c < 9,66%
DUmin =5,63%xM/n
Ensuite le DU est recalculé en fonction du temps :
DU(a+1)=MAX[DU(a),5%M/n]
Rappel mathématique concernant la formule ln(ev); dans l'exemple avec une espérance de vie de 80 ans : ln(80).
Le logarithme naturel ou népérien ou encore logarithme hyperbolique est dit de base e car ln(e) = 1.
Le logarithme népérien d'un nombre x peut également être défini comme la puissance à laquelle il faut élever e pour obtenir x.
La fonction logarithme népérien est donc la bijection réciproque de la fonction exponentielle.
C'est un cas particulier de fonction logarithme, capable de transformer des produits en sommes. L'utilisation de telles fonctions permet de faciliter les calculs comprenant de nombreuses multiplications, divisions et élévations à des puissances rationnelles.
Historique
Ce logarithme est appelé népérien, en hommage au mathématicien écossais John Napier (1550-1617) qui établit les premières tables logarithmiques (lesquelles ne sont en fait pas des tables de logarithmes népériens). On date en général l'origine des logarithmes népériens en 1647, lorsque Grégoire de Saint-Vincent travaille sur la quadrature de l'hyperbole et démontre que la fonction obtenue vérifie la propriété d'additivité des fonctions logarithmes. Saint-Vincent ne voit cependant pas de lien avec les logarithmes de Napier, et c'est son disciple Alphonse Antoine de Sarasa qui l'expliquera en 1649.
Le logarithme népérien s'est tout d'abord appelé logarithme hyperbolique, en référence à l'aire sous l'hyperbole qu'il représente. L'appelation logarithme naturel apparaît pour la première fois en 1668, dans une note de Nicolaus Mercator sur la série qui porte son nom. Cette série, exploitée par Newton en 1671, permet de calculer assez simplement les valeurs du logarithme de Grégoire de Saint-Vincent. Le calcul des autres logarithmes apparaît alors bien compliqué et, naturellement, celui de Grégoire de Saint-Vincent devient alors le logarithme le plus naturel.
Voir table des logarithmes de 1 à 100 : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e9/Table_log_001_100_cinq_decimales.svg
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