jeudi 4 octobre 2018

"Anarchie vs Capitalisme ?" Interview de Tancrède Ramonet



Source : https://www.youtube.com/watch?v=E7vscTxD308

Interview de Tancrède Ramonet, documentariste, en direct le 02/10/2018 à 19h.

SOURCEZ, VERIFIEZ LES FAITS EN DIRECT : ✅ https://captainfact.io/videos/JP17 S'inscrire : https://captainfact.io/signup?invitat...

SOUTENEZ-NOUS : ▶️ https://tipeee.com/thinkerview

ECOUTER EN PODCAST AUDIO : 🎙️ https://thinkerview.com/feed/podcast/ 🎙️ https://itunes.apple.com/fr/podcast/t...

🔗 SITE : https://thinkerview.com 🔗 YOUTUBE : https://youtube.com/Thinkerview 🔗 FACEBOOK : https://facebook.com/Thinkerview 🔗 TWITTER : https://twitter.com/Thinker_View 🔗 MASTODON : https://mamot.fr/@thinkerview 🔗 PEERTUBE : https://thinkerview.video

(CC BY-NC-SA 4.0) https://creativecommons.org/licenses/... Cette œuvre vidéo et sonore de Thinkerview est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Mettre obligatoirement un lien vers la source originale entière en cas de réutilisation. Merci.

Réalisateur Les Parasites Catégorie Actualités et politique Licence Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)

25 commentaires:

Je a dit…

La documentaire d'Arte sur l'histoire de l'anarchisme était excellent ! C'est donc lui le réalisateur. Et un troisième épisode est en projet ? C'est génial car ça serait l'anarchisme au présent ! Style "Occupy Wall Street" et autres mouvements altermondialistes...

Je a dit…

Tancrède Ramonet, né le 28 août 1974, est un documentariste français. À ce titre, il est à la fois réalisateur, producteur et scénariste, ainsi que co-créateur d'une société de production nommée Temps noir. Il est également musicien, dans le groupe de rock Achab.

Tancrède Ramonet est le fils du sémiologue [étude des signes verbaux et non-verbaux] et journaliste Ignacio Ramonet5 et de Noëlle de Chambrun et également le frère d'Axel Ramonet, lui-aussi producteur et réalisateur, avec qui il collabore sur plusieurs projets. Tancrède et Axel Ramonet sont aussi les petits-enfants de Gilbert de Chambrun, ancien résistant et ancien responsable du mouvement Combat, qui fut député-maire de Marvejols et ministre plénipotentiaire et de son épouse, la résistante Jacqueline de Chambrun.

Après un DEA de philosophie à la Sorbonne, Tancrède Ramonet élabore un premier projet de documentaire, puis intègre l'université Paris-Dauphine où il obtient un DESS (promotion 2001-2002).

En 2016, il réalise Ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme. Les deux parties intitulées La Volupté de la destruction (1840-1906) et La Mémoire des vaincus (1922-1945) sont diffusées à la suite en Suisse sur la chaine RTS Deux le 16 octobre 2016. Arte y consacre une soirée Thema le 11 avril 2017 qui réunit 432 000 téléspectateurs. Un troisième épisode intitulé Les Réseaux de la colère (1945-2001) était prévu mais pour des raisons officiellement budgétaires, reste pour l’heure sur le banc de montage. D'après le réalisateur, ce film est fini mais « refusé un peu partout ».

Je a dit…

La troisième partie, celle qui nous concerne directement, existe donc ! Mais forcément, aucun média de masse ne veut l'acheter ... parce que cela remettrait l'anarchie au présent tandis que les deux premières parties montraient l'anarchie comme un essai infructueux relégué au passé, aux oubliettes de l'Histoire.

Je a dit…

L'anarchisme est né avec Proudhon (1840) puis est devenu un courant du socialisme avec Bakounine.

Je a dit…

Après 1945, l'anarchisme connaît une "longue nuit" mais refait surface quand les gens découvrent que le "communisme" soviétique n'était qu'un capitalisme d'Etat, et un courant libertaire un peu matiné se diffuse en 1968.
Jean-Marie Le Pen a même écrit une thèse sur l'anarchisme (soutenue en 1972) parce que, en France, selon lui, le péril n'est pas rouge mais noir.

Je a dit…

Vers la 20ème-21ème minute, Tancrède Ramonet cite "le Comité invisible". De qui s'agit-il ?

Le Comité invisible est le nom de plume d'un auteur anonyme ou des auteurs ayant écrit des œuvres françaises de littérature anarchiste de gauche radicale.

Ce "Comité invisible" a écrit "L'Insurrection qui vient", un essai politique publié en 2007. Le texte est suivi d'une « Mise au point », publiée en 2009.

Je a dit…

L'identité réelle de son ou de ses auteurs est controversée. La police considère que l'auteur principal de ce livre est Julien Coupat, ce que celui-ci dément, ainsi qu'Éric Hazan, l'éditeur du livre et ami de Julien Coupat : « Julien n'a jamais fait partie du comité d'auteurs, qui m'a demandé un anonymat que je respecte. Le pointer ainsi du doigt est une pure construction policière participant à l'intoxication générale de l'opinion publique. »

Le 9 avril 2009, Hazan a été entendu par la sous-direction de l'antiterrorisme de la police judiciaire qui cherche à établir que Coupat est bien l'auteur de ce texte. Pour le magazine Le Tigre, il est logique que, pour des « raisons judiciaires », « son éditeur et ses soutiens souhaitent le nier » même si deux proches ont confirmé sa participation à la rédaction du livre.

Avant le déclenchement de l'« affaire de Tarnac », le livre s'était vendu à 8 000 exemplaires.

Le 28 mai 2009, au moment de la libération de Coupat, l'hebdomadaire L'Express estimait les ventes à environ 40 000 exemplaires alors qu'Hazan parle plutôt de 25 0007.

Une traduction en espagnol du livre a paru en juin 2009 sous le titre La insurrección que viene aux éditions Melusina. Une traduction en anglais est parue en 2009 sous le titre The Coming Insurrection chez l'éditeur indépendant Semiotext(e). Une traduction en allemand est parue en août 2010 sous le titre Der kommende Aufstand1.

Un texte publié en août 2009 aux éditions Léo Scheer et signé du pseudonyme L’Incomestible (se présentant comme un pataphysicien dissident) avance que cet essai serait un canular élaboré par ses soins.

En mai 2010 est paru aux éditions Max Milo un ouvrage intitulé Gouverner par le chaos – Ingénierie sociale et mondialisation, dont l'auteur anonyme se présente par publicité comme un deuxième Comité invisible, accusé par Éric Hazan d’être un faux.

En septembre 2010, Coline Struyf avec le Collectif de jeunes acteurs du Théâtre national de Belgique adapte le livre au théâtre.

En juillet 2012, au festival d'Avignon, le metteur en scène allemand Thomas Ostermeier a choisi d'intégrer des passages de ce livre dans sa représentation d'Un ennemi du peuple, d'Henrik Ibsen, où il entendait réfléchir sur « cette génération qui a le cœur à gauche et le portefeuille à droite, qui veut changer le monde sans avoir les mains sales, sans se confronter au pouvoir par exemple ».

En juin 2015, Serge Quadruppani publie sur son blog une « lettre collective d'auto-dénonciation individuelle en faveur des inculpés de Tarnac » intitulée Je suis l'auteur de L'insurrection qui vient. Il y évoque « cette entreprise multiforme de critique du vieux monde dans laquelle je me reconnais et qui n'appartient à personne » et invite tous les lecteurs à « avouer » comme lui être le véritable auteur du livre. Cette pétition recueille près de 700 signatures.

En mars 2018, Mathieu Burnel déclare au tribunal être « la plume principale » de l'ouvrage dans le cadre du procès du « groupe de Tarnac ».

Je a dit…

Qui est ce Julien Coupat ?

Julien Coupat, né le 4 juin 1974 à Bordeaux, est un des fondateurs en 1999 de l'éphémère revue philosophique française Tiqqun. A partir du 15 novembre 2008, il est suspecté d'avoir formé une « cellule invisible » – selon l'expression du procureur Jean-Claude Marin – à laquelle est imputé le sabotage d'une caténaire(*) de ligne TGV, action revendiquée par un groupe allemand le 9 novembre 20083.

Il est alors mis en examen pour « direction d'une association de malfaiteurs et dégradations en relation avec une entreprise terroriste » avec huit autres personnes, dont Mathieu Burnel.

Cette affaire déclenche une importante polémique : des comités de soutien sont créés en France et à l'étranger, et une manifestation de soutien réunit entre 1 200 et 3 000 personnes à Paris le 31 janvier 2009. Des intellectuels, des parlementaires et les autres personnes mises en cause dénoncent un montage policier et une instrumentalisation politique de l'affaire. Rapidement la loyauté de la procédure policière est l'objet d'interrogations. Dès avril 2009, une enquête de l'hebdomadaire Charlie Hebdo révèle que les services antiterroristes ont tenté d'imputer à Julien Coupat sa participation à un attentat à la grenade artisanale, perpétré aux États-Unis en mars 2008, pour justifier leur procédure à son encontre.

Le 12 avril 2018, Julien Coupat et Yldune Lévy sont relaxés par le Tribunal correctionnel de Paris.


(*) Une caténaire est un ensemble de câbles porteurs en bronze ou en aluminium/acier et de fils conducteurs en cuivre pur à 98% ou cuivre allié à l'étain ou au magnésium destinés à l’alimentation des moyens de transports électriques à captage du courant par dispositif aérien.

Je a dit…

Pour en savoir plus sur "l'affaire de Tarnac", lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Coupat#Affaire_des_sabotages_de_cat%C3%A9naires

Je a dit…

Retour sur "L'insurrection qui vient"

Contenu de l'ouvrage

L'ouvrage s'articule autour de cinq parties précédées d'une introduction non titrée et suivies d'une très courte fiction en guise de conclusion. L'essai tout entier vise à expliquer comment et pourquoi une insurrection s'avère nécessaire et peut-être même inéluctable selon les auteurs. Chacune des cinq parties constitue donc une étape du raisonnement suivi par les auteurs.

Le texte de la quatrième de couverture de l'édition originale (La Fabrique, 2007) est extrait d'un texte anonyme et non daté, intitulé Appel (« Proposition I »). Ce texte a été initialement imprimé et diffusé de la main à la main dans diverses manifestations au cours des années 2004 et 2005.

La première partie de l'essai est constituée de sept sections, nommées « cercles », probablement en référence aux neuf cercles de l'Enfer décrits par Dante Alighieri dans sa célèbre Divine Comédie. Chacun de ces cercles vise à explorer un thème, un aspect du désastre en cours. L'idée est de poser un constat clinique de la situation globale et de raisonner à partir de là.

L'introduction présente d'emblée l'ensemble des thèmes qui seront successivement explorés dans la suite immédiate de l'ouvrage, et qui serviront de socle à une critique radicale et globale de la société occidentale en général et française en particulier. Pour les auteurs du texte, qui revendiquent clairement leur anonymat, les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises (qu'ils nomment « l'incendie de novembre 2005 ») sont significatives d'un changement radical dans la manière qu'a la jeunesse française d'appréhender la lutte sociale. Le but de l'essai est d'expliquer comment exploiter cette rupture dans un cadre insurrectionnel en prenant appui sur un supposé ras-le-bol de la population, et ce malgré la pression policière exercée dans le but de conserver à tout prix le statu quo.

Pour René Riesel et Jaime Semprun, critiques envers L'Insurrection qui vient, les auteurs du texte « voient dès maintenant dans la décomposition de toutes les formes sociales une “aubaine” : de même que pour Lénine l'usine “formait” l'armée des prolétaires, pour ces stratèges qui misent sur la reconstitution de solidarités inconditionnelles de type clanique, le chaos “impérial” moderne forme les “bandes”, cellules de base de leur parti imaginaire, qui s'agrègeront en “communes” pour aller vers l'insurrection. »

Je a dit…

Sept ans après "L’insurrection qui vient", le « Comité invisible » publie, en octobre 2014, "À nos amis", un nouveau pamphlet politique et poétique sur les révolutions d'aujourd'hui. Le livre analyse particulièrement les mouvements qui se sont déroulés dans les années qui ont suivi la crise financière mondiale de 2007-2008 avec par exemple le mouvement Occupy Wall Street. Le Comité invisible critique le « fétichisme » de la démocratie par ces mouvements qui ne font que reproduire des systèmes de gouvernement. À nos amis dénonce l'action de la gauche radicale qui ne peut être la solution pour le succès des mouvements d'oppositions. Le livre parle aussi bien des contestations du Printemps arabe que des luttes dans les pays occidentaux comme dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, du Val de Suse ou encore de l'oléoduc Keystone.

Je a dit…

Le 21 avril 2017, date symbolique (*), parait Maintenant aux éditions La fabrique.

Selon Mathieu Dejean, cet ouvrage critique « aussi bien l’extrême gauche traditionnelle que la plupart de ses penseurs actuels — de Jean-Claude Michéa à Chantal Mouffe, en passant par Frédéric Lordon et Toni Negri. L’expérience de Nuit debout, “misère de l’assembléisme“, en prend aussi pour son grade : “Nuit debout s’apparenta finalement à un parlement imaginaire, une sorte d’organe législatif privé d’exécutif, et donc une manifestation publique d’impuissance bien faite pour médias et gouvernants”. »


(*) Le 21 avril 2002 est resté gravé dans les mémoires –, et opportune, à l’avant-veille du premier tour. D’ailleurs, les auteurs raillent le scrutin avec malice :

«Cette ultime source de légitimité [de l’Etat] est à présent épuisée. Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, même quand c’est l’option d’un ‘pouvoir fort’ qui l’emporte, c’est désormais d’un pouvoir faible que l’élection accouche. Tout se passe comme si l’élection n’avait pas eu lieu".

(*) En France, dans le domaine politique, l'expression « 21 avril » est utilisée pour évoquer le dimanche 21 avril 2002, date du premier tour de l'élection présidentielle française de 2002. Celle-ci vit la qualification du président sortant Jacques Chirac (RPR) et de Jean-Marie Le Pen (FN) pour le second tour, devant le Premier ministre Lionel Jospin (PS), pourtant favori des sondages.

L'expression « 21 avril » désigne depuis lors l'élimination éventuelle, lors d'une élection présidentielle, du candidat principal de la gauche ou de la droite, au profit du candidat du Front national ou, plus génériquement, d'un troisième candidat considéré comme moins favori. Elle est souvent employée, comme symbole rhétorique, afin d'appeler au « vote utile », c'est-à-dire à ne pas choisir au premier tour un candidat qui ne peut pas l'emporter au deuxième tour, selon les sondages.

Je a dit…

L'insurrection qui vient au format pdf : http://lafabrique.fr/wp-content/uploads/2017/05/pdf_Insurrection.pdf

Je a dit…

Distinction entre anarchiste et libertaire : le terme anarchie a été créé par Proudhon mais comme celui-ci était sexiste et misogyne, Desjacques disait qu'il n'était qu'à 50% anarchiste; alors, il a créé le terme libertaire pour englober aussi les femmes.

Je a dit…

Historiquement, beaucoup d'anarchistes sont cryptographes (comme Proudhon); ils peuvent imprimer tout de suite leurs pensées, diffuser des informations, participer à l'éducation populaire ...

Les grands noms du courant libertaire sont des conférenciers acharnés (comme par exemple Emmma Goldman).

Je a dit…

L'effacement de l'anarchisme n'est pas le seul fait de l’État bourgeois. Il est aussi le fait du marxisme-léninisme qui a voulu s'imposer comme le seul courant du socialisme.

Je a dit…

Le retour à la terre dans les années soixante est fortement inspiré de Murray Bookchin, penseur du municipalisme libertaire.

On retrouve cet état d'esprit aujourd'hui avec les colonies/communautés anarchistes qui se coupent du monde et assurent leur autosuffisance par une agriculture vivrière.

Je a dit…

A l'origine, Murray Bookchin est communiste, trotskyste, basé aux États-Unis, à New-York.

Il se rend compte qu'à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, il n'y a pas eu la Révolution mondiale annoncée par Trotsky.

Murray Bookchin décide alors de repenser la pensée révolutionnaire. Il cherche et découvre les penseurs anarchistes. Il se rend alors compte que les marxistes n'avaient pensé l'exploitation qu'à travers la lutte des classes (domination des capitalistes sur les prolétaires) en négligeant la domination entre les sexes, la domination entre les races, la domination au sein de la famille patriarcale, ...

Il décide donc de lutter contre toutes ces dominations en même temps.
En plus des autres dominations, il ajoute celle de l'humanité sur la nature.

Les communautés qu'il inspire ne sont pas productivistes mais autosuffisantes.

Je a dit…

Piotr Kropotkine affirme que l'être humain, animal social, doit sa réussite à l'entraide et non à la compétition intra-espèce.

Je a dit…

Quels sont les mouvements anarchistes aujourd'hui ? Où sont-ils ? Que font-ils ?

Ce sera expliqué dans le troisième épisode qui devrait être prêt en février 2019, grâce à ... La Chaîne Parlementaire !

Je a dit…

Tancrède Ramonet cite tout de même le Chiapas avec le sous-commandant Marcos dont les idées inspirée du Che Guevara (1928-1967) et de Flores Magon (Révolution Mexicaine des années 1910) sont fortement influencées par le proto-anarchisme des Amérindiens (très présents dans cette région pauvre du Mexique, le Chiapas).

Et pour la France, il cite encore le Comité invisible invisible, comme le visage du sous-commandant Marcos) et son texte "L'insurrection qui vient".

Je a dit…

L'anarcho-capitalisme est un oxymore. C'est la confiscation du terme "liberté" par les libertariens. C'est un masque pour cacher l'ultra-libéralisme.

Même remarque personnelle pour les anarchistes chrétiens. Irréconciliable.

Je a dit…

Le 1er mai, soit-disant "fête du travail" mais en réalité "fête des travailleurs", fait référence à une manifestation (d'anarcho-syndicalistes) qui a eu lieu à Chicago dans les années 1880 durant laquelle une bombe explosa et tua plusieurs policiers.

Les meneurs furent arrêtés et hâtivement condamnés à mort.

Mais l'histoire prouva que l'organisateur de l'attentat n'était autre que le chef de la police lui-même qui, de cette façon, justifiait des représailles terribles et mettait fin aux revendications ouvrières pour la plus grande satisfaction des industriels de la ville (probablement ses commanditaires).

Je a dit…

Définir des règles soit-même, collectivement, sans se référer à une autorité supérieure, c'est la forme première/basique de l'anarchisme. Sans chef.

Pour reprendre la terminologie de Cornelius Castoriadis, c'est une démarche d'individus "autonomes" à la différence d'individus "hétéronomes" dont les règles sont définies par d'autres.

Je a dit…

Tancrède Ramonet conseille la lecture :
- du philosophe Arthur Schopenhauer (1788-1860)
- du roman "Moby Dick" d'Herman Melville (paru en 1851)
- de l'anthropologue et militant anarcho-syndicaliste David Graeber
- de l'historien Marcus Rediker
- etc.